Test : Damnation sur Xbox 360
Damnation, no salvation !
L’univers de Damnation est assez troublant et difficile à appréhender. Il fait référence à tellement d’autres genres que le joueur se perdra rapidement et au final n’adhèrera sans doute pas à l’univers visuel. Dans cette Amérique, une compagnie militaire cherche à assujettir les derniers résistants dont le héros, Hamilton Rourke (rien à voir avec Mickey) ex-officier, est le patron, le boss, le king, le Che de la lucha por la revolucion ! Un scénario tellement vu et revu qu’aucun rebondissement n’étonne, le tout mené par des personnages aussi charismatiques que des balais avec des perruques.
Le but de Rourke va donc être de contrecarrer les diaboliques plans de la susmentionnée compagnie, et dans cette opération il sera accompagné très souvent de deux petits camarades de jeu aussi efficaces et utiles au combat que deux salades avec des flingues. Car les ennemis, génétiquement modifiés ou non, sont tous basés sur le même modèle : l’homme pare-balles. En niveau de difficulté moyen, quatre tirs en pleine tête sont nécessaires pour abattre un ennemi. Réalisme, quand tu nous tiens. A l’inverse, deux tirs dans un orteil de notre héros et l’écran va prendre une teinte grise/noire insupportable qui s’accentuera jusqu’à sa mort. En effet, cette teinte est très frustrante quand le joueur veut se dépêtrer d’une situation difficile dans une grotte ou une maison par exemple. L’écran devient tellement noir qu’il est impossible d’y voir quoi que ce soit. Remarquez, vu la qualité des visuels, on ne rate pas grand chose.
Damn to the nation
Le gameplay n’est pas là pour remonter le niveau du reste : le héros se déplace tel un félin paraplégique atteint de rhumatismes, le tout dans une raideur très désagréable. Fait important, le héros ne cligne jamais des yeux, oui c’est insignifiant je sais mais très drôle néanmoins. Des phases d’escalade et d’exploration sont également présentes, à la Tomb Raider, en tentant d’exploiter la verticalité des niveaux. Ca, encore, ce n’est pas trop mal, mais on retombe vite dans la médiocrité. Le système de tir est archaïque et pas ergonomique pour un sou. Les armes sont hideuses et le héros souffre d’un autre syndrome dû à sa raideur : aucun recul au moment de faire feu. Qui plus est, l’IA est désastreuse, au sens premier du terme : les ennemis sont soit snipers, soit aveugles. Certains ne bougent pas et d’autres disparaissent littéralement telles des cartes dans un tour de Gérard Majax. Le doublage, enfin, est au même niveau que le reste, mou et sans vie, ce qui n’aide pas à s’intéresser à ce scénario très confus.
+
- Après 3h de réflexion je n’en ai pas trouvé
- Non toujours pas…
-
- Graphismes hideux
- Jouabilité préhistorique
- Scénario inintéressant
- Doublages dignes d’une sitcom
- I.A. à 15 de Q.I.