Test : Dead or Alive 4 sur Xbox 360
Premier combat : premières savates.
A peine le jeu lancé, il faut bien l’avouer, on se croirait en train de rejouer à un des opus sortis sur la Xbox. Avec, en moins malheureusement, les formidables introductions qui étaient présentes sur Dead or Alive 3 et Dead or Alive Ultimate. Les menus sont identiques en tous poins aux versions précédentes, et c’est à ce moment-là qu’on peut se poser la question : mais bon sang, ne me serais-je pas trompé de DVD en l’insérant dans la console ? En quelques minutes, une séquence de démarrage composée de différents combats se lance toute seule, accompagnée de la chanson ‘Eat the Rich’ d’Aerosmith, faisant suite à ‘Dream On’ du même groupe dans l’opus précédent. Et là, ça met tout de suite dans l’ambiance : le jeu est très rapide, très dynamique, très … punchy. En tout cas beaucoup plus que pour les épisodes précédents. Une fois cette sensation passée, on se lance à corps perdu le mode Story – qui figure parmi le nombre important de modes différents avec, parmi eux, le mode Entraînement, le mode Versus en 1 contre 1 ou 2 contre 2, le mode Survie où vous devez tenir le plus de combats possibles avec une seule vie, le mode Contre la montre où vous affrontez l’IA de la console et dont le but est d’effectuer le meilleur temps possible, le mode Combat par équipes qui permet de customiser des équipes de plusieurs joueurs avec des joueurs tenus par la machine, le mode Observation qui vous permettra d’observer combattre des joueurs contrôlés par la machine, et également un mode en ligne sur lequel nous reviendrons plus tard). Vous êtes ensuite invités à choisir l’un des 16 concurrents disponibles au départ (on note la présence de trois petits nouveaux : Kokoro la danseuse Ba Ji, la Mariposa une lutteuse masquée, et enfin Eliot, l’apprenti personnel de Gen Fu). Six autres personnages seront déblocables en cours de jeu, dont Helena, Gen Fu, Ein, Leon, Tengu, ainsi que Spartan 458 (la combattante clin d’œil à Halo). Au départ, chaque concurrent dispose de deux costumes au choix, mais on peut ensuite en débloquer d’autres pour aller de quatre àhuit8 suivant les personnages incarnés.
Beauté fatale et regards glacials.
Lors du premier combat, la première chose qui frappe, à part votre adversaire, c’est bien évidemment la beauté du jeu. Oui c’est beau, très beau même, et la haute définition apporte indéniablement un gros plus. Certains stages sont tout bonnement merveilleux, et il m’est souvent arrivé de perdre des combats au début car mon regard s’était porté sur un détail de l’arrière plan que je n’avais pas remarqué auparavant. Les rendus des différentes textures dans le jeu sont vraiment très agréables, avec une mention particulière à l’eau qui dans le stage du pont suspendu (graphiquement certainement le plus réussi du soft) s’avère tout bonnement photo réaliste. Outre juste l’aspect graphique, c’est également l’interaction avec les décors qui est grandement améliorée par rapport aux volets précédents. On retrouve bien évidemment les différents niveaux présents dans un même stage, avec toujours la possibilité de faire chuter son adversaire sur le niveau inférieur,mais maintenantau sein d’un même niveau, certains éléments du décor ont un impact direct sur le combat, comme par exemple les voitures qui passent sur l’avenue principale à Las Vegas, et sur lesquelles on peut balancer son adversaire moyennant un bon timing. De la même manière, attention aux animaux sauvages qui peuvent maintenant vous rentrer dedans alors que vous êtes en plein combat. Concernant les animations des personnages, on appréciera une fluidité exemplaire dans les mouvements, tandis qu’avec certains personnages et leurs costumes, on a vraiment l’impression d’assister à un véritable dessin animé des studios Pixar. Certes, le fossé graphique avec le précédent épisode n’est pas aussi important qu’entre le deux et le trois, mais je vous conseille quand même de vous repasser DOA 3 ou DOA Ultimate après avoir joué pendant 2 heures au 4, et vous verrez que la différence est quand même significative (en tout cas pour ceux jouant en HD, le test ayant été effectué en 720p). Pour la partie sonore, aucune surprise, le son 5.1 nous immerge à merveille dans les différents combats.
DOA 4 = 4 fois plus dur ?
Maintenant, concernant l’aspect tactique du jeu, il faut savoir que DOA 4 est moins facile d’accès que les autres épisodes. Il n’était pas impossible dans les opus précédents qu’un joueur novice n’ayant jamais joué à un seul Dead or Alive vous foute la pâtée le temps d’un combat. Et bien maintenant, sachez que ce sera plus dur, pour peu que vous maîtrisiez bien toutes les subtilités du jeu. L’une des plus importantes concerne les blocages. Il faudra impérativement les maîtriser si vous souhaitez d’une part terminer le jeu et profiter de tous les personnages ainsi que de la formidable cinématique qui vous récompensera (l’IA utilise énormément les blocages à un niveau élevé, et vous devrez donc apprendre à bloquer au mieux), mais également si vous voulez éviter d’accumuler les défaites sur le Xbox live. Parlons-en d’ailleurs de ce mode de jeu en ligne. Il y a différents modes comme pour le jeu solo, et lorsque vous vous connectez, vous dirigez votre avatar dans une sorte de salle d’accueil où se retrouvent tous les participants à une session de jeu. Concernant le jeu en ligne en lui-même, il s’avère très jouable, même si j’ai eu pas mal de lags lors de certaines parties. Mais gageons que cela s’améliorera vite, et dans tous les cas la partie Xbox Live est très réussie et les parties s’enchaînent très vite.
+
- Graphismes HD magnifiques.
- Gameplay approfondi.
- Durée de vie conséquente
- Animation sans reproche.
-
- Prise en main assez longue.
- DOA 5 ?
- Le manque de réelles nouveautés.