Test : Dead Rising 2 : Off the Record sur Xbox 360
L’aventure commence donc à Fortune City, une ville fictive très proche dans l’esprit de Las Vegas, avec ses casinos omniprésents et sa folie des grandeurs. Dans cette ville, une émission de télé-réalité met en place des massacres de zombies en règles. Si Chuck Greene y participait avant tout pour acheter sa dose de Zombrex, Frank West quant à lui y participe pour retrouver la gloire. Un point de départ qui ne change pas grand chose au scénario puisque les zombies se retrouvent libérés dans toute la ville et le joueur a la lourde tâche de mettre à jour le complot qui se trame en coulisses. Le jeu vous laisse donc 72 heures avant l’arrivée de l’armée et accessoirement la fin du jeu. Rassurez-vous, le déroulement du temps est accéléré et il faudra plutôt compter plutôt une bonne dizaine d’heures pour compléter l’aventure. Il est toujours question de résoudre des cas à heures fixes qui se traduisent par un game over si vous échouez. De multiples fins sont disponibles selon vos performances, et des tranches horaires libres vous permettent également de visiter les lieux pour y sauver un maximum de rescapés. Heureusement ces passages à vide seront aussi l’occasion pour le joueur de profiter un peu plus de cet immense terrain de jeu.En effet, ce qui fait la force de cette série, c’est le côté bac-à-sable du jeu. Il est ainsi possible de prendre pratiquement n’importe quoi dans le décor et de s’en servir comme arme. Mieux encore il est possible de combiner certains objets pour en faire des armes de destructions massives. S’il est aisé d’imaginer ce que peuvent ajouter des clous à une batte de baseball, d’autres combinaisons sont un peu plus surprenantes, comme la lampe torche combinée aux bijoux. Autant être clair, Dead Rising n’est pas une série qui se prend au sérieux et cette cuvée 2011 ne déroge pas à la règle. D’ailleurs le jeu en profite pour apporter un certain nombre de nouveaux objets ainsi que de nouvelles combinaisons farfelues et destructrices. Une bonne partie du fun se traduira aussi par la possibilité d’emprunter des vêtements dans les galeries marchandes et de rendre le héros aussi ridicule que possible. De retour dans ce « Off The Record », l’appareil photo est également un élément de gameplay propice au grand n’importe quoi. Pour preuve, la nouvelle capacité de notre ami reporter qui consiste à prendre un zombie dans les bras pour se prendre en photo avec lui.…qu’on fait les meilleures soupes ?Si on a déjà évoqué quelques différences notables de cet épisode vis-à-vis de Dead Rising 2, il reste deux gros morceaux à décortiquer. Le premier demandera quelques heures de jeu pour être accessible : il s’agit de l’Uranus Zone. Dans les faits c’est une toute nouvelle zone de Fortune City qui ressemble à s’y méprendre à un parc d’attraction, avec toutes les petites folies qui y sont associées. Fraiche et originale pour la série, cette nouvelle zone vaut son pesant de cacahouètes, ne serait-ce que pour la foultitude de nouvelles façons d’y massacrer du zombie. D’ailleurs c’est dans ce lieu que se trouvent la quasi intégralité des objets inédits. L’autre gros morceau est quant à lui accessible dès le menu principal et est appelé « mode bac-à-sable ». Dans les faits il s’agit de parcourir la ville sans aucune contrainte de temps, ni cas à effectuer. Longtemps réclamé, ce mode en profite pour ajouter plusieurs dizaines de défis, à réaliser en solitaire ou en coopération (car cet épisode est toujours jouable à deux). Ces défis rapporteront au joueur un certain pécule d’argent en fonction de ses performances, qui sera ensuite directement crédité au mode de jeu principal. Il en est de même pour l’expérience qui sera elle aussi partagée. Evidemment, il est clair que cela facilite grandement le jeu et l’achat d’objets onéreux comme des véhicules ou des indispensables doses de zombrex.
Dans la série des concessions au gameplay hardcore de la série, le jeu inclut désormais des points de contrôle qui évitent au joueur décédé de reprendre à la dernière sauvegarde. Toutefois, ces points de contrôle se perdent une fois la console éteinte, et il faudra de toute manière trouver des toilettes pour sauvegarder réellement la partie. Off The Record semble donc bien mieux fourni que son prédécesseur. Pourtant une petite partie du jeu (loin d’être incontournable heureusement) a été coupée au montage. En l’occurrence il s’agit du mode multijoueur TIR (Terror Is Reality). Mais comme il était de toute façon extrêmement laborieux de trouver des joueurs ce n’est finalement pas bien gênant.A côté de cela, et de quelques légères différences de scénario (par exemple Frank West n’ayant pas de fille c’est à lui-même qu’il devra injecter du zombrex, ce qui signifie qu’il ne sera pas nécessaire de revenir à la planque pour le faire), Off The Record est pratiquement identique à son modèle. On notera bien des temps de chargement un tantinet plus courts, mais la réalisation technique n’a pas bougée d’un iota. Idem pour tout ce qui touche à la bande sonore. Les lieux eux aussi sont sensiblement les mêmes. Quelques objets ont bien changé de place, de même pour les survivants ou les psychopathes (dont certains sont inédits). Il en résulte tout de même une énorme impression de redite pour les fans de la série. Toutefois le jeu garde la plupart des qualités, mais aussi certains défauts de Dead Rising 2. Par exemple, il sera rageant de ne pas pouvoir voir de liste de parties disponibles pour les parties en ligne publiques, et d’être catapulté au hasard dans une partie où le joueur hôte aura tout loisir de vous refuser ou de vous expulser.
+
- Vendu à bas prix
- Mode Bac à Sable
- Un jeu toujours aussi efficace
- La nouvelle zone de jeu
- Le retour de Frank West et de son appareil photo
-
- Le mode Terror Is Reality a disparu
- Trop peu de nouveautés pour les joueurs de Dead Rising 2