Jeux

Dynasty Warriors Origins

MUSO | Edité par Koeï-Tecmo | Développé par Omega Force

8/10
One : 17 January 2025 Series X/S : 17 January 2025
17.01.2025 à 11h36 par - Rédacteur

Test : Dynasty Warriors Origins sur Xbox Series X|S

Wu commerce et Shu quête

Voilà 25 ans que Dynasty Warriors nous invite à nettoyer les champs de bataille à la façon de l’armée d’un seul homme. La nature exceptionnelle de cette longévité est exacerbée par l’incroyable nombre d’épisodes sortis sur cinq générations de consoles. Difficile dans ces conditions de convaincre à chaque fois, ainsi que nous l’a rappelé Dynasty Warriors 9, dernier épisode canonique en date et assurément l’un des moments les plus clivants de la saga. Certains auraient pu voir dans le vent glacial qui a soufflé sur le Trois Royaumes le signe de la fin d’une épopée ; Koei-Tecmo et le développeur historique Omega Force ont préféré appliquer l’un des grands enseignements de Dynasty Warriors. Avec bravoure, droiture et prise conscience de ses propres faiblesses et erreurs on peut arriver à rebattre les cartes de la destinée. Dynasty Warriors Origins est-il l’épisode du renouveau ?

Les années passent et l’on se surprend encore et toujours à être instinctivement happé par l’histoire des Trois Royaumes. Certains d’entre-nous ont lu le livre, d’autres en ont vu les adaptations cinématographiques qui relatent avec un magnifique esprit romanesque ce petit bout de l’histoire de Chine au IIIème siècle. On en est venu à connaitre chaque général, chaque officier et les batailles durant lesquelles ils ont brillé ou faillit. Il existe ainsi dans notre pays une frange de passionnés qui répond aux questions sur les Trois Royaumes encore plus vite qu’à celles sur les événements de Marignan. Nous devons pour nombre d’entre-nous cette passion à la verve avec laquelle Koei-Tecmo et Omega Force en ont multiplié les adaptations vidéoludiques.

Il y a les jeux Romance of the Three Kingdoms qui s’ouvrent progressivement à l’Occident, mais surtout Dynasty Warriors. Véritablement lancée avec Dynasty Warriors 2 en 2000 sur PS2, la formule visant à transposer les grands événements des Trois Royaumes en beat’em all de masse n’a cessé de produire de nouveaux jeux 25 ans durant. Des jeux qui ont donc la même toile de fond historique et géographique, ce qui peut faire se demander comment Dynasty Warriors Origins, nouvel épisode arrivé en début d’année 2025 sur Xbox Series X|S, parvient à ménager la chèvre et le chou ? Pour le dire simplement, que propose-t-il pour combler à la fois l’envie de nouveauté exprimée par des joueurs qui s’attendent toutefois à ne pas perdre certains fondamentaux ?

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Comme le veut la tradition le mode histoire de Dynasty Warriors Origins débute au moment de la Révolte des Turbans Jaunes. Ou plus exactement à l’aube de cette série d’affrontements née de la grande misère dans laquelle se trouve le peuple. Mais à la différence de tous les autres Dynasty Warriors qui nous ont propulsé sur le champ de bataille dans la peau de divers officiers qui ont réellement participé aux événements relatés, Origins fait le choix de nous faire incarner un héros anonyme. Amnésique, notre jeune homme erre d’un village à l’autre en quête de réponse. Il ne sait qui il est, ni d’où il vient, mais il brûle en lui la flamme de la justice, ce qui le pousse à venir en aide à un pauvre citoyen réprimé par la garde des Han. Cet anonyme, que l’on a tout loisir de nommer, démontre alors de formidables capacités pour le combat. Cette puissance conduite par des idéaux vertueux ne passe pas inaperçue aux yeux de Guan Yu, présent ce jour-là sur les lieux. Ensemble, ils échappent à la poursuite des autorités, aidés dans leur entreprise par un curieux homme vêtu de jaune. Quelques temps plus tard, l’amnésique errant recroise la route de Guan Yu et l’accompagne pour rejoindre les volontaires engagés dans la lutte contre les Turbans Jaunes. A partir de là, notre héros multiplie les rencontres, participe aux grandes batailles des Trois Royaumes et lève progressivement le voile sur sa véritable nature : il est une « sentinelle de la liberté ». Reste alors à découvrir que ce revêt réellement ce titre.

Dynasty Warriors Origins prend ainsi un angle neuf pour raconter à nouveau cette épopée, à la fois relativement courte à l’échelle de l’Histoire de la Chine, mais ô combien riche de batailles, d’intrigues politiques, d’alliances et de trahisons. Les Trois Royaumes observés par un regard extérieur constitue une approche plutôt intéressante bien qu’elle ne prenne évidemment pas de grands risques (l’amnésie, c’est toujours pratique) et place le personnage dans une position adéquate pour ne pas nuire à la tournure des événements. Cette perspective reste toutefois bien exploitée par le développeur dans le sens où il prend le temps de « poser les choses ». L’histoire se déroule bien plus lentement que dans les précédents Dynasty Warriors. Les cinématiques sont nombreuses, les dialogues s’empilent dans un ensemble sous-titrés en français et entièrement doublé en japonais, chinois ou en anglais. Qu’il s’agisse de narrer l’histoire principale ou bien les rencontres avec nombreuses personnalités des Trois Royaumes, Dynasty Warriors Origins prend son temps. Il n’oublie toutefois pas la touche romanesque qui l’a toujours caractérisé et dépeint des combattants qui, chacun à leur façon, incarnent certains idéaux de justice, d’égalité, de bravoure. Oui, c’est parfois un peu niais, mais ça fonctionne tout de même très bien dans l’ensemble. A noter que l’on a régulièrement l’occasion de choisir le ton de la réponse à donner afin de donner une tournure plus ou moins agréable à la discussion, toutefois sans grande incidence sur l’issue de celle-ci.

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Dans l’ensemble l’effort de narration apporté par Dynasty Warriors Origins est appréciable et favorise l’immersion en même temps qu’il consolide la durée de l’épopée. Celle-ci s’étend jusqu’à la bataille de Chi Bi (connue aussi en français sous le nom de « bataille de la Falaise Rouge »), l’un des moments les plus épiques de la guerre des Trois Royaumes. Ne vous méprenez pas en étant tenté de comparer le positionnement de cette bataille finale au regard par exemple d’un Dynasty Warriors 7 ou 8 qui exploraient l’histoire jusqu’à ses confins : en prenant un peu notre temps pour explorer le jeu et participer à des petites missions secondaires, clôturer le prologue et le chapitre de la Révolte des Turbans Jaunes nous a pris environ 5 heures. Ajoutez à cet ordre d’idée le fait qu’il est nécessaire, arrivé à un certain point, de prendre le parti de l’un des Trois Royaumes naissant au détriment des autres (et donc on gagne nécessairement en rejouabilité) et vous avez avec Dynasty Warriors Origins de quoi occuper plusieurs dizaines d’heures de jeu.

La progression est dans l’ensemble plutôt bien gérée, offrant un équilibre intéressant entre liberté et nécessité de ne jamais perdre de vue le fil de l’histoire. En lieu et place du monde ouvert et insipide de Dynasty Warriors 9, Origins opte pour une carte de la Chine sur laquelle on déplace notre personnage librement d’un point d’intérêt à un autre. Le personnage et les PNJ qu’il rencontre apparaissent comme démesurément grands au regard de la taille des montagnes, forêts et villes ; vous pouvez peut-être imaginer cela comme une carte telle qu’un jeu Mario a l’habitude de le proposer (Mario est la première chose qui nous est venu à l’esprit en expérimentant cela). Les déplacements d’une ville à l’autre, d’un point de mission à l’autre sont très rapides. On trouve dans chaque ville une auberge pour sauvegarder, gérer l’inventaire et le personnage, consulter les messages, etc. C’est aussi ici que l’on vend et que l’on achète des armes et des consommables. Ailleurs sur la carte on retrouve les missions principales, des batailles secondaires d’un certaine envergure mais aussi des « escarmouches » qui sont un moyen court et efficace de gagner un peu d’argent et d’expérience quand le besoin se fait sentir. Enfin, on trouve régulièrement à la croisée des chemins des officiers avec lesquels discuter, créer des liens et ainsi ouvrir à de nouvelles missions et récompenses. En somme ce mode principal proposé par Dynasty Warriors Origins trouve le bon compromis : il n’est ni trop ouvert comme celui du 9, ni trop dirigiste et fermé comme dans la plupart des épisodes précédents.

Cela étant dit, le diable se cache dans les détails et ceux-ci ont de quoi faire grincer quelques dents. Le premier attrait à cette nouvelle formule visant à placer un personnage original au centre de l’expérience, car on n’incarne que lui pour l’essentiel de l’aventure ! Il arrive ponctuellement qu’une mission permette de choisir un équipier qu’il est possible d’incarner durant un bref moment au cœur de l’action (une barre dédiée se charge de dire quand cela commence et se termine). Mais ne vous réjouissez pas trop vite car ces personnages passablement « jouables » se comptent qui plus est sur les doigts de la main. Guan Yu, Zhao Yun, Huang Gai, Sun Shangxiang, Xiahou Dun ou encore Zhang Liao font certes plaisir à voir comme (un peu) jouables, mais cela reste très déstabilisant que d’envisager jouer à un Dynasty Warriors sans profiter d’un roster énorme. Ou dans ce cas d’un roster tout court. Par ailleurs l’expérience proposée ici est 100% solo. Dynasty Warriors Origins envoie au diable la coopération, qu’elle soit en ligne ou en écran partagé, en même temps qu’il prend un grand risque en faisant l’impasse sur une fonctionnalité traditionnelle de la saga : le mode libre. Cette absence a certes un peu de sens si l’on considère l’absence quasi-totale de personnages jouables en dehors du héros, mais elle n’en demeure pas moins déstabilisante.

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Dynasty Warriors Origins place ainsi tout ce qu’il a dans son mode aventure. Mais en dépit de toute la frilosité que l’on a pu ressentir l’espace d’un instant en constatant la disparition du roster étendu et du mode libre, se plonger dans l’aventure nous a rapidement remis les idées en place : ce Dynasty Warriors là est celui que l’on attendait. Alors que la franchise nous a longtemps habitué à des prestations techniques un cran en retard (parfois un gros cran), Dynasty Warriors Origins s’appuie à l’inverse pleinement sur les capacités de la Xbox Series X|S pour délivrer un rendu graphique soigné et des performances à la hauteur. Le jeu laisse le choix entre les deux modes d’affichage désormais traditionnels (fidélité ou performances), pour un rendu intéressant dans les deux cas. On vous conseille quoi qu’il en soit d’opter pour « performances » et bénéficier ainsi d’une baisse minime de la qualité graphique au profit d’une action intense et sans sursauts de framerate. Les décors de ce Dynasty Warriors Origins sont soignés, enfin véritablement diversifiés ; on se surprend à apprécier certains panoramas que la bonne gestion des éclairages vient sublimer. C’est probablement la première fois depuis des lustres que l’on se dit que Dynasty Warriors est un beau jeu. Un petit bémol s’applique aux cartes qui se déroulent dans des environnements fermés, moins inspirés ; en revanche un soin très particulier a été apporté aux modèles de personnages. Tous sont véritablement superbes et on apprécie les petits changements apportés à chacun des principaux combattants à mesure que les années passent et que l’histoire progresse.

Au-delà de la prestation technique très satisfaisante, Dynasty Warriors Origins excelle aussi et surtout en qualité de jeu dynamique, très animé, parfois carrément explosif. La franchise a toujours maitrisé un certain art du combat de masse mais peut-être lui a-t-il souvent manqué le souffle épique de la bataille. Avec Origins, Dynasty Warriors insuffle enfin cette énergie attendue. On la retrouve aussi bien dans les milliers de PNJ qui arpentent le champ de bataille que dans le héros que l’on incarne, véritable machine de guerre. On note ainsi que les soldats de base ont mis de côté leur nature apathique et viennent un peu plus au contact. Pas de quoi certes ébranler trop intensément notre combattant, mais on n’est plus à l’abri d’une flèche ou d’un petit coup de pique qui vient interrompre notre combo. Ces mêmes soldats reçoivent régulièrement des ordres de charge de la part des officiers, ce qui peut constituer un danger. Parlant des officiers, ils sont désormais véritablement au cœur de l’expérience. Nettement plus agressifs que par le passé, ils sont capables (même pour un simple capitaine anonyme) de poser de sérieux ennuis à notre personnage et à ses alliés. C’est probablement sur cet aspect que Dynasty Warriors Origins se démarque nettement de ses prédécesseurs : le combat en 1 contre 1, voire contre plusieurs officiers à la fois, est un exercice quasi permanent. Mais alors que l’on avait plutôt l’habitude avant cela s’opter pour le bourrinage pour se défaire de la plupart des officiers, Origins a axé son gameplay sur l’art du contre. Tout repose désormais sur le timing des blocages et parfois l’usage d’une compétence spéciale au bon moment pour créer une ouverture et faire des dégâts. Au niveau de difficulté intermédiaire la plupart des officiers fait de gros dégâts, il est impossible dès lors d’aller au charbon sans réfléchir.

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Cette nouvelle orientation des combats vers une certaine précision est à la fois porteuse de dynamisme et source d’un changement dans l’approche des affrontements qui peut éventuellement dérouter les habitués de la franchise.  Pour l’aspect positif on retient évidemment la nature désormais très stratégique des joutes et aussi le côté classieux et chorégraphié de celles-ci. Cela prend d’ailleurs tout son sens lorsque le jeu nous invite à combattre certains ennemis en duel. Entouré de soldats des deux camps qui observent, on lutte à armes égales contre un gros bras, l’objectif étant naturellement de prendre l’ascendant durant moins d’une minute. Cette nouveauté est franchement bien venue. Il y a globalement quelque chose qui est à la fois élégant et brutal dans la façon dont on contre à la chaine afin de faire baisser le niveau de « résolution » de l’ennemi. Dès lors qu’il a un genou à terre on peut sérieusement le laminer (et ceux qui l’entourent avec). Chaque arme proposée au fil de la progression permet de varier les plaisirs. On en débloque une dizaine en tout, lesquelles regroupent certaines des plus représentatives de la saga : épée, lance, bâton, chakrams, poings de fer, podao, doubles piques, épieu et guandao sont au programme. Bien que l’on regrette l’absence des dizaines sortes d’armes auxquelles on avait droit dans les précédents Dynasty Warriors, on en apprécie ici la variété d’approche qu’elles apportent. Entre attaques de base très spécifiques et nombreuses capacités spéciales à débloquer, l’art du combat dans Dynasty Warriors Origins offre de quoi s’amuser.

Mais pour ce qui est donc de ce qui nous a quelque peu chagriné dans cette nouvelle approche des combats, on retient essentiellement deux choses. La première c’est que la concentration sur le 1vs1 a finalement tendance à reléguer au second plan ce qui est à priori l’attrait premier d’un Dynasty Warriors, à savoir la baston de masse ! L’agressivité des officiers et le danger qu’ils représentent forcent inévitablement à les combattre rapidement. On est concentré sur leurs attaques et on en oublie un peu le reste. Et ce qui est un peu désolant, c’est que défaire un officier conduit automatiquement à la défection des troupes qui l’accompagnent. Un peu comme de pauvres romains face à un Obélix qui commence seulement à s’amuser. Ce n’est véritablement que dans les missions principales qui incluent de larges cartes et des troupes en masse que l’on parvient à retrouver ces moments où l’on déboule dans le tas pour tout envoyer valser. Dynasty Warriors Origins intègre ainsi pas mal de petites choses qui renforcent la grandeur des combats. Souvent, la base principale de l’ennemi est tenue par ce que le jeu nomme « une grande armée », soit des milliers de PNJ et des dizaines d’officier qu’il convient alors de combattre sans relâche pour la forcer à sa dissolution. Au cœur de ces moments forts, on est souvent confronté à des objectifs chronométrés dont la réussite vient stopper une attaque spéciale ennemie ou permet au contraire à un allié de déclencher un événement favorable. Face à des « grandes armées » on retrouve le plaisir du combat à contre 1000 et on en profite le plus souvent pour lâcher les traditionnelles attaques Musô, pour passer en mode Furie pour plus de dégâts ; on a également la possibilité de lancer des attaques de zone en faisant appel à des troupes d’archers, d’infanterie ou de cavalerie.

En bref c’est un joyeux massacre qui s’instaure et l’on en vient ainsi à notre second reproche : c’est tout de même sacrément bordélique par moments. La faute à une caméra qui se perd un peu mais surtout à ce système de contre-attaque permanente qui force à repousser les assauts des officiers au détriment du reste. Quand s’y mettent plusieurs officiers à la fois, que pleuvent les flèches ou encore que ne décident de charger en même temps les troupes d’infanterie, il y a de quoi se prendre le Shu. Cela étant dit, Dynasty Warriors Origins nous immerge dans des batailles intenses, prenantes, parfois difficiles comme jamais auparavant. Les défauts évoqués précédemment pèsent tout de même peu face à tout ce que l’on apprécie en jouant. C’est beau, c’est épique et c’est toujours porté par des riffs endiablés auxquels se mêlent les commentaires des officiers sur le champs de bataille. Est-il le meilleur Dynasty Warriors de tous les temps ? C’est difficile à dire, car chacun à son petit favori qu’il est nécessaire de replacer dans son contexte de sortie. Ce qui est certain en revanche c’est qu’il ouvre superbement la voie à une seconde vie pour la franchise. Vivement la suite !

8/10
On attendait beaucoup de Dynasty Warriors Origins. Non seulement le jeu ne nous a pas déçu, mais la franchise a clairement franchi un cap, cela d’une manière que l’on n’aurait pas osé envisager voilà encore quelques années. Dynasty Warriors a choisi une nouvelle voie qui lui va merveilleusement bien, avec des batailles définitivement épiques que soutien (enfin !) une prestation technique digne de ce nom. C’est beau, brutal, long, prenant. On n’échappe pas à quelques couacs de caméra, une certaine répétitivité et à côté de cela, il est bien vrai que l’on fait un pas en arrière pour ce qui est des personnages jouables et des armes qui vont avec. On imagine que tout cela est voué à faire son retour dans un avenir plus ou moins proche, Dynasty Warriors Origins sonnant clairement comme un nouveau départ pour la franchise. Et si cela doit continuer ainsi on veut bien rempiler pour 25 ans.

+

  • L’épisode du changement est enfin là !
  • Réalisation propre et soignée
  • Gameplay dynamique, et combats fluides et engagés
  • On ressent vraiment le souffle épique de la bataille
  • Progression bien équilibrée
  • Bonne durée de vie
  • Offre du défi dès le niveau de difficulté moyen
  • Partie sonore comme on l’aime
  • Le 1 vs 1 donne lieu à de grands moments…

-

    • … Mais parfois au détriment de la baston de masse
    • Parfois franchement bordélique
    • Quasiment aucun officier jouable et peu d’armes
    • Ni mode libre, ni coopération !