Test : Farming Simulator 25: Highlands Fishing Edition sur Xbox Series X|S
Viens m’le dire ici qu’il n’est pas frais mon poisson !
Disponible en DLC pour la mouture sortie l’an dernier sur Xbox Series X|S, ou tout regroupé dans la Farming Simulator 25: Highlands Fishing Edition, ce nouveau contenu additionnel nous propose de vivre une nouvelle expérience agricole à Kinlaig, en Écosse. On y démarre une nouvelle partie dans les mêmes conditions que pour les campagnes du jeu de base, à savoir avec plus ou moins d’argent, d’équipement de départ et de contraintes vis-à-vis de la rigueur du système économique. Si c’est la première fois que vous jouez à Farming Simulator 25, il reste recommandé de passer au préalable quelques heures sur la carte américaine du jeu d’origine pour en apprendre les bases, car la map écossaise n’explique absolument rien. Pas même ce qu’elle introduit de nouveau, ni comment s’en servir. En bref, si vous êtes nouveau ou que vous avez été absent des champs pendant un certain temps, les premiers pas à Kinlaig se font en titubant.
L’avarice caractéristique de Farming Simulator en termes d’accompagnement n’enlève cependant rien au plaisir visuel qui découle de la découverte de la carte. Avec ses plaines embrumées, ses petites routes, ses forêts et cours d’eau ; puis aussi son petit village qui ouvre sur la mer, Kinlaig déroule dans chaque détail l’image que l’on se fait de la belle et paisible Écosse. L’ajout des quads pour emprunter les chemins forestiers et la présence des bœufs des Highlands dans les pâturages (on peut les élever comme les autres bovins) renforcent l’immersion dans cet ensemble une nouvelle fois très soigné, évoluant en douceur au rythme de la météo et des saisons. Mais alors que dans Braveheart fut évoqué le problème d’une Écosse remplie d’écossais, Kinlaig joue les contradicteurs : la représentation des PNJ demeure faible ici comme trop souvent ailleurs dans Farming Simulator. Il manque toujours ce petit brin de vie nécessaire pour rendre l’immersion parfaite. Quant aux personnages que l’on croise sur la route, rouler à gauche ne semble pas les avoir rendus plus efficaces au volant. Ceci n’est néanmoins qu’un détail au regard de la pleine satisfaction que procure cette nouvelle carte.
Ce que l’on attendait surtout du DLC, c’est l’introduction de la pisciculture dans Farming Simulator. Elle s’intègre ici sous plusieurs formes, plus ou moins longues et complexes. On peut très simplement acheter une canne et pêcher partout où il y a de l’eau. Pour ceux qui préfèrent la pêche en mer, acheter un petit bateau rapide permet d’aller tirer des lignes sur une belle surface et revendre directement sa prise 100, 200 voire 400€. On fait donc plus cela pour le plaisir que pour les finances. C’est une activité plaisante, relaxante et facile à prendre en main où il suffit, après avoir ferré un poisson, de maintenir un indicateur dans la bonne zone pendant plusieurs secondes en jouant avec la pression sur un bouton.
Truites et saumons peuvent être donc pêchés, mais aussi et surtout élevés. On dispose pour cela d’une petite structure aquacole dans les terres (à acheter) ou de zones d’élevage offshore (à construire). Dans le cas de la gestion de cette dernière, on est amené à prendre les commandes d’un bateau disposant d’une large barge et d’une grue pour charger/décharger depuis la zone d’élevage et le port. C’est un processus lent, un peu difficile à maitriser au début (on en revient au manque pénible d’informations) mais satisfaisant sur le long terme.
On retrouve avec ces structures aquacoles un principe de gestion similaire aux serres et autres unités de production présentes dans Farming Simulator 25. On apporte de la matière première et on sélectionne ensuite si l’on vend directement la production, si on la stocke ou si on la transforme. Kinlaig a son marché aux poissons et son usine de transformation, pour qui envisage de faire de la pisciculture une activité phare de son entreprise agricole. En ce sens, le DLC Highlands Fishing ne crée pas de grand bouleversement dans la mécanique Farming Simulator et se pose plutôt comme un élément qui vient enrichir une formule bien établie. Il en va naturellement de même pour la culture des oignons, inédite, qui introduit avant tout du nouveau matériel et maintient intacte l’approche générale.
+
- Nouvelle carte très réussie
- Pêcher à la canne, simple et relaxant
- Naviguer dans FarmSim, c’est plaisant
- Aquaculture bien intégrée au système de base…
-
- … Mais trop semblable aux autres activités
- Manque d’explications, comme le reste du jeu
- Trop peu de vie sur la map


