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Après avoir démarré le jeu, celui-ci nous propose de faire le didacticiel. Premier contact avec les commandes de votre vaisseau : cela répond plutôt bien et peut-être trop d’ailleurs (on reviendra plus tard sur cet aspect), mais c’est aussi très coloré et rythmé. Une fois les commandes en main, il devient alors possible de découvrir la campagne imaginée par les développeurs de Jujubee. Vous pouvez choisir entre deux personnages Béa et Silas, avec un petit background très léger qui explique les raisons de leur participation à ce championnat de courses futuristes.

De son côté, Béa souhaite tester une nouvelle technologie, une sorte de drone militaire doté de munitions spéciales. Quant à Silas, il s’engage dans la compétition pour prouver l’efficacité de son arme, une scie circulaire capable de trancher tous types d’armure. Contrairement à la franchise WipeOut, vous disposez d’une arme unique, différente selon le personnage que vous choisissez.

L’histoire se découpe en dix championnats, avec plusieurs épreuves pour chacun d’entre eux. Des circuits classiques, à retrouver également en version miroir. Pour progresser dans l’aventure et accéder aux coupes suivantes, il est nécessaire d’engranger de l’expérience et de terminer au moins troisième de chaque course. L’expérience acquise débloque aussi de nouvelles armes et de nouveaux circuits pour venir étoffer le choix du mode Course Rapide. On regrette tout de même que la campagne soit similaire, peu importe le choix du personnage. Flashout 3 propose plusieurs types d’épreuves, avec de la course classique, du time attack, de l’élimination (un concurrent est éliminé toutes les vingt secondes) et enfin un mode destruction assez original dans lequel il faut abattre le plus grand nombre d’adversaires au dernier tour.

Du côté du gameplay, c’est toutefois très classique par rapport à ce qui se fait déjà. Trois niveaux de difficultés sont disponibles en début de jeu, avec un mode facile qui ne l’est pas tant que ça, et où vos adversaires proposent un vrai challenge. Globalement, vos adversaires sont agressifs. Avant d’être un jeu de course, Flashout 3 est d’abord un jeu de combat. Le but de vos ennemis est clairement de vous mettre des bâtons dans les roues pour vous éliminer et il devient nécessaire de gérer votre arsenal d’armes. Il est également possible de répartir des équipements en défense et en attaque avec la nécessité de trouver le bon équilibre. Concernant les modes proposés, il y a également un mode Jeu Libre où vous pouvez participer à chaque course dans la configuration que vous souhaitez avec des réglages comme le nombre de tours ou la difficulté de l’I.A.

Pas de possibilité de jouer en ligne en multijoueur puisque Flashout 3 ne propose qu’un mode local à deux joueurs. Là aussi le titre offre une belle liberté de personnalisation, y compris dans l’affichage, avec la possibilité de paramétrer l’écran avec un partage à l’horizontal, ou à la verticale. En dehors de cette option, le principe reste le même, avec toutefois quelques légères chutes de framerate pas vraiment dérangeantes. Globalement, le jeu reste fluide presque en toutes circonstances. On regrette en revanche l’absence de réglages de sensibilité. Le vaisseau répond un peu trop facilement à la manette et cette option aurait ainsi gagné à être présente.

Le jeu dispose de textes en français, mais les développeurs ont malheureusement opté pour une traduction avec Google Translate. Les coupes (cups) se transforment ainsi en « tasses », et votre position sur la ligne d’arrivée (place) est traduite par le mot «lieu». C’est rigolo, mais pas très sérieux.

Graphiquement en revanche Flashout 3 en met plein la rétine, les effets de lumières sont très réussis, de jour comme de nuit, même si quelques bugs de collision viennent entacher le joli tableau. La musique est de très bonne facture, on retrouve notamment Traymuss qui a composé la majorité des pistes de la bande originale, avec des sons à classer dans la catégorie des musiques électroniques, avec des morceaux qui collent parfaitement à l’action. Quant aux bruitages rien de bien exceptionnel, c’est très classique et même assez discret, sauf quand il vous reste peu de bouclier vous percevrez bien l’urgence de la situation.