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Gears of War : Ultimate Edition

TPS | Edité par Microsoft Studios | Développé par Epic Games

10/10
One : 28 août 2015 360 : 17 novembre 2006
16.11.2006 à 19h03 par |Source : http://www.xbox-mag.net/

Test : Gears of War : Ultimate Edition sur Xbox 360

Non, ce n'est pas qu'un jeu. Annoncé discrètement début 2005, Gears of War a, dès lors, toujours occupé le devant de la scène, depuis la campagne de marketing viral Ourcolony jusqu'au fameux Emergence Day, programmé demain en France, en passant par de nombreuses démonstrations coupables d'avoir le plus souvent arraché les rétines des malheureux reporters y ayant assisté. Mais c'est bien l'E3 2005 qui a constitué le réel point de départ d'une voie royale vers un succès sans doute assuré. Gears of War, ce n'est pas uniquement le premier titre Next-Gen d'Epic Games, le studio qui a créé Unreal. C'est aussi l'arme pas secrète du tout que Bill Gates et ses sbires espèrent vendre à plus d'un million d'exemplaires avant la fin de l'année. C'est l'outil qui, appuyé par une campagne promotionnelle énormissime, doit assurer la réussite du "second lancement de la Xbox 360". C'est le premier véritable hit nouvelle génération à sortir en magasins. Ce n'est définitivement plus qu'un simple jeu, c'est un phénomène.

Sera, Emergence Day

Sur la planète Sera, la guerre avait enfin fait place à la paix. Depuis des lustres, les hommes s’y étaient entredéchirés pour diverses raisons. La dernière en date : l’Emulsion, un fluide concentré sous terre qu’une scientifique avait réussi à transformer en formidable source d’énergie. Mais tout cela avait rapidement été oublié et l’humanité, ayant appris de ses erreurs passées, s’était lancée dans une vaste entreprise de reconstruction, bâtissant de magnifiques cités, symboles d’une sérénité retrouvée et, croyait-on, d’une longue période de prospérité. En réalité, la fin de tout approchait. Le jour de l’Emergence, Sera se mit à vomir, par milliers, des créatures monstrueuses : les Locustes (analogie aux criquets, qui, lors de leurs migrations, détruisent toute culture se trouvant sur leur passage). Submergées, les forces humaines firent un choix irréversible. A l’aide de lasers surpuissants, toute la surface de la planète fut rasée pour tenter d’éradiquer les envahisseurs. Mais ce furent les humains qui, par milliards, trouvèrent la mort. Les Locustes, issus des entrailles de Sera, s’y retranchaient et évitaient ainsi toute perte d’envergure. Les quelques survivants humains,rassemblés à Jacinto, forteresse construite sur un plateau de roche impénétrable, n’avaient plus d’autre choix que d’attendre l’arrivée d’un sauveteur. Ce serait un prisonnier de guerre, du nom de Marcus Fenix.

Belle introduction que celle de Gears of War. Un monde à sauver, des ennemis belliqueux et d’anciennes rancunes. De quoi nous proposer un scénario diablement prenant… Non ? Non. En guise de trame, le jeu ne met en place qu’une intrigue relativement médiocre. C’est dit. Est-ce très grave ? Non plus. Mais bon sang, avec ce background, ces personnages bourrus et son univers prenant, GoW aurait mérité mieux qu’une simple histoire-prétexte, d’autant qu’on sent, de la part des développeurs, la volonté de faire un effort pour rendre un peu plus sexy les pérégrinations de Marcus et de ses compagnons, sortes de marines du futur qu’on croirait tout droit sortis d’un plateau de Warhammer 40.000. Leur mine patibulaire, leur paquetage de dix tonnes et leur phraséstyle école militaire ne sont pourtant pas rédhibitoires. Tous ces éléments, volontairement ou non assez caricaturaux, passent même plutôt bien, et pas mal de dialogues font mouche, même en VF, laquelle, si elle peut faire sourire, s’accorde finalement assez bien avec l’ensemble (on note cependant que le volume des voix est trop bas). C’est pourquoi on regrette sincèrement qu’Epic ne soit pas allé au bout de son trip "gros bras, gros flingues" en détaillant un peu plus son scénario et en soignant ses rebondissements. La fin du soft, sans la dévoiler, illustre parfaitement cet état de fait : ça aurait pu être très bien, dans l’idée c’est pas mal, en pratique c’est franchement limite.

Les engrenages de la guerre

Allez, hop, finis les débats scénaristiques, parce que, comme dirait Marcus : bordel, on est quand même là avant tout pour parler d’action. C’est connu depuis longtemps, Gears of War s’appuie sur un système combinant tir et couverture. Pas question de courir droit devant soi en tirant un peu partout, ça ne marche pas. Il s’agit au contraire de prendre garde à la configuration du champ de bataille et à la position des ennemis pour s’en sortir. Chaque mur, carcasse de véhicule, caisse ou meuble peut être utilisé pour se protéger des tirs ennemis. Le bouton A joue un rôle central puisqu’en plus de gérer le sprint (qui déclenche une couverture automatique), il sertà se cacher, mais aussi à changer rapidement d’abri par l’intermédiaire d’actions contextuelles : plongeon, enjambement, court sprint. Ces actions sont assistées par la console qui informe le joueur desmouvements qu’il peut effectuer par l’intermédiaire de repères visuels à l’écran. Assez déconcertant dans un premier temps, le système se révèle en définitive pratique puisqu’il permet de se concentrer sur le second point important : le tir. Une fois en position de couverture, on peut en effet soit tirer en aveugle eten toute sécurité, soit sortir son calibre sur le côté ou par dessus l’obstacle en visant plus précisément mais en s’exposant, par là même, aux tirs adverses.Tenter d’atteindre les jambes ou la tête des Locustes se révèle être payant, puisque les dégâts sont localisés.En plus de cela, le bouton de tranche droit permet de faire d’une pierre deux coups en rechargeant plus vite son arme et en rendant une certaine quantité de balles temporairement plus puissantes. Assez facile à réaliser, l’opération est néanmoins compliquée par la diversité des timings à adopter (le sniper est plus difficile à recharger rapidement que le pistolet), mais aussi, tout bêtement, par la pression, quand, par exemple, un ennemi fond sur la position où on se trouve. Si on se loupe, on enraye son arme, ce qui peut s’avérer dangereux.Cet ensemble de composantes nécessite une véritable gestion du combat, plus encore dans le mode de difficulté "dément" qui ne pardonne que peu d’approximations. Ainsi, on peste quelques fois sur le manque de sensibilité de la caméra (réglable, mais pas assez) et sur les attaques au corps à corps, assez compliquées à réaliser, surtout avec la tronçonneuse qui, si elle tue immédiatement, oblige souvent à jouer sa vie à pile ou face puisque si on rate son coup, la riposte ennemie est généralement létale.

La réalité du terrain

On a tout le loisir de s’essayer aux différentes approches du combat dans les vastes niveaux qui, généralement, se composent en alternance de grands espaces donnant lieu à des escarmouches de plusieurs minutes, puis de passages plus étroits (couloirs, rues) qui amènent vers de nouvelles zones. Relativement linéaires, ils proposent toutefois, lorsqu’on arrive à certains embranchements, de choisir son chemin. Rien de très folichon, mais cela peut pousser à rejouer un niveau pour explorer les zones qu’on a choisi d’éviter dans un premier temps. Attendez… Serait-on en train de dire que Gears of War est répétitif ? En réalité, il y a plusieurs façons de voir le problème. Le fond de jeu est, certes, toujours le même, et certaines phases de jeu reviennent parfois à l’identique, toutefois le gameplay propose suffisamment de possibilités pour ne pas lasser trop rapidement et les ennemis rencontrés s’avèrent de plus en plus teigneux (le boss de fin, interminable, en est un bon exemple). Donc d’un certain côté, oui, Gears of War n’est pas un modèle de diversité, mais l’action est de qualité, ce qui permet de ne pas lui en tenir rigueur outre mesure.

On parlait des ennemis, les Locustes, des espèces de gros aliens assoiffés de sang dont le but réel est assez flou (apparemment, ils veulent tout casser). Solides, il faut leur faire manger plusieurs chargeurs pour les mettre au sol. La tâche est facilitée par l’IA, pas foncièrement mauvaise mais plutôt inégale. Quand certains ennemis contournentles positions pourprendre le joueurà revers, d’autres sefont copieusement arroser sans réaction en laissant dépasser un bras ou une jambesur le côté de leur abri. Compte tenu du niveau général assez bas de l’intelligence artificielle dans le jeu vidéo actuel, on ne va pas trop charger celle de Gears of War, qui est somme toute correcte. Elle a juste des ratés, qu’on peut lui pardonner. Ces défauts se voient moins dans le mode de difficulté le plus élevé (dément), sans doute le meilleur, mais qu’il faut malheureusement débloquer en finissant le jeu une fois. Non pas que les Locustes y soient plus entreprenants, mais Marcus et ses compères s’y trouvent beaucoup plus sensibles aux tirs ce qui contraint àprendre gardeà la moindre de ses actions. Le système de santé étant calqué sur celui de Halo 2 (il fautéviter de se faire toucher pour récupérer), l’importance d’une bonne couverture devient essentielle.Les coéquipiers de notre héros bourré aux amphétamines étant pour le moins mous du bulbe, avancer relève alors parfois de la gageure car dès qu’undes leursmord la poussière, il faut soit le soigner avec X en se rendant à son chevet, au péril de sa propre vie (eux, par contre,ne raniment personne,Marcus y compris), soit tuer tous les ennemis (ce qu’il est censé nous aider à faire) pour qu’il se relève. Le système d’ordres, très basique, ne permet de donner quetrois directives à son équipe, et la plupart du temps, on ne s’en sert pas, tant son influence est mince.On ne peut s’empêcher de penser, en le voyant,qued’autres éléments auraient pu apporter davantage de pêche à Gears of War. Plus d’obstacles destructibles auraient donné unbonus indéniable aux affrontements, obligeant à être encore plus mobile. Incorporer quelques mini-jeux, pendant le maniement des multiples valves qu’on rencontre par exemple, aurait sans aucun doute contribué à dynamiser un ensemble parfois un peu trop rigide.

La voie du coopératif

En solo, étant donné qu’on n’a pas immédiatement accès au mode dément, on finit Gears of War en un peu plus de 10 heures (très précisément 11 heures 30 montre en main pour nous). C’est un peu court, et ce même si le joueur ne possédant ni Xbox Live, ni seconde manette pourra s’amuser à refaire l’aventure en passant par les chemins qu’il n’a pas emprunté la première fois. Dommage. Au contraire, on peut se réjouir si on a l’opportunité de jouer à deux,car Gears of War atteint sans doute son plein potentiel en mode coopératif. Complètement pensé pour, le soft, en plus derendre le coopcohérent avec l’histoire (le deuxième joueur incarne le pote de Marcus, Dom, lui aussi présent en solo),disposed’un level design qui propose énormément de passages totalement imaginés pour être attaqués à deux. Les coéquipiers sont parfois contraints de prendre deux chemins différents et de se couvrir mutuellement, d’accomplir des actions en symbiose pour progresser. De plus, même dans les situations de combat ordinaires, jouer avec un humain rend les choses tout de suite plus passionnantes car, contrairementau solo, on peut élaborer des stratégies d’approche, assigner à chacun des tâches précises, bref, exploiter le gameplay à fond. Il est dommage que la seule interaction directe entre deux équipiers soit celle permettant de se soigner, mais en dehors de ça, le positif prédomine.Oui, il faut jouer en coopératif à Gears of War, en "dément" si possible, sinon, on passe à côté de quelque chose.En écran splitté (aucune anicroche technique)ou via le Xbox Live (sans lag selon les premiers échos), ce mode est sans doute ce qui se fait de mieux depuis Halo, excusez du peu.

Destroyed Beauty

Difficile de trouver un adjectif appropriépour parler dela maîtrise techniquede Gears of War. On tient là une vraie démonstration, tout simplement. Exploitant parfaitement l’Unreal Engine, son moteur maison, Epic a créé un univers absolument étourdissant de réalisme. Les effets graphiques de combat (explosions, balles traçantes, impacts), les ombres portées, les textures, tout est bien au-dessus de la norme et, tout à coup, 95% de la ludothèque 360 prend un terrible coup de vieux. Certes, on peut chipoter sur quelques points spécifiques(liens entre textures, léger retard d’affichage à la Halo 2, ralentissements très rares), mais justement, ce serait chercher la petite bête car la finition est globalement exemplaire. Elle participe à plein dans l’ambiance, transcendée par certaines scènes épatantes. Les nuées de Krills sortant à la tombée du jour (référence directe à Pitch Black de David Twohy), l’orage nocturne près de la mine d’Emulsion, la scène finale sur un train lancé à pleine vitesse… Ce que le scénario fait perdre en immersion est rattrapé par les multiples effets, comme la culasse du fusil de sniper qui se bloque de façon visible quand ce dernier s’enraye (!), la chaleur dégagée par un calibre encore chaud ou encore les corps partant en morceaux sous l’effet de la tronçonneuse ou des grenades. Les personnages sont, eux, remarquablement animés, avec un soin du détail qu’on ne peut que saluer.

La bande-son participe également au sentiment de vivre une expérience particulière, les combats étant très correctement bruités entre cris de Locustes (notamment ceux des Rebuts, glaçants), grognements et cliquetis métalliques. Les musiques, si elles ne restent pas en mémoire, sonnent souvent juste et se marient bien aux événements qui se déroulent à l’écran. On tient donc, enfin, le dignesuccesseur de Call of Duty en terme d’intensité. Spectaculaire, Gears of War dégage une impression de puissance rarement vue. Ce ne sont pas que des graphismes, c’est toute une ambiance dans laquelle on plonge volontiers, qu’on dispose d’un son 5.1, d’une télé HD ou non. L’idéal reste cependant d’être bien équipé pour profiter à fond de ce qu’on peut définitivement qualifier de vrai jeu nouvelle génération.

GoW online : Go online !!!

Un peu plus d’une semaine après sa sortie, nous revenons avec plaisir à Gears of War pour juger de sa qualité online, après plusieurs heures de pratique. Dès le départ, deux points sont à dissocier : le multijoueur et le coopératif. Ce dernier est aussi jouable en ligne, ce qui décuple son étonnante qualité. D’une part, on peut choisir très facilement un partenaire à rejoindre, de façon quasi-immédiate, quel que soit le niveau solo où il se trouve. D’autre part, aucun lag n’est à signaler. Le panard total.

Un des points forts de Gears of War, décidément techniquement en avance sur son temps (où sont-ce les autres jeux qui sont en retard ?), c’est que les mêmes caractéristiques se retrouvent en solo comme en multijoueur. Le niveau technique du soft est quasiment aussi élevé à plusieurs, qu’on joue à 2 ou 8 (c’est le maximum), et on ne ressentpresque jamais delatence gênante sur le Xbox Live. On peut par conséquent se concentrer comme rarement sur la qualité pure du mode multi, plongé dans une atmosphère digne des batailles livrées sur Sera par Marcus Fenix.

Premier constat, le fond de jeu s’adapte parfaitement aux parties multijoueur. Le fait d’être confronté à des adversaires humains oblige à utiliser toutes les possibilités du gameplay. Assauts à plusieurs, tirs de couverture, diversion, on peut quasiment tout faire dans un savant mélange d’action et de finesse. Achever un adversaire procure souvent une sensation délicieuse (sommes-nous malades ?!?), tout comme le fait de voir fonctionner un plan mis au point un peu plus tôt. Le jeu en équipe (en duo tout du moins) est vraiment encouragé ce qui donne lieu à des matchs souvent dynamiques où la coopération participe à plein et joue le rôle de catalyseur du point de vue de la convivialité.

Il existe néanmoins quelques bémols. Le combat rapproché peut s’avérer particulièrement confus (en partie à cause de la toute relative lenteur du réticule de visée), et occasionne même quelques comportements peu brillants. Certains joueurs n’hésitent pas à utiliser la solidité de leurs avatars pour se ruer au corps à corps et tronçonner à qui mieux mieux. Le timing nécessaire à une découpe n’est pas très clair et il arrive qu’on se demande pourquoi l’adversaire nous a mis en morceaux et non l’inverse. De même, une autre stratégie consiste à courir auprès de l’ennemi pour lui accrocher une grenade puis s’en éloigner. Frag immédiat en cas de réussite. Dans l’idée, on pourrait croire à une attitude suicidaire, mais en pratique, c’est assez ravageur et plutôt énervant, dans le sens où le jeu n’est pas pensé pour ça.

Les cartes (on en compte une dizaine) se prêtent plus ou moins bien à ces "stratégies" mais sont, dans l’ensemble, assez bien conçues. On peut regretter que l’emplacement des armes ne change pas d’une manche à une autre, mais, globalement, la réalisation est de qualité. C’est plus au niveau des modes de jeu que Gears of War pèche. Il n’en existe que trois, et ces derniers se ressemblent sur bien des points. Alors oui, on peut modifier les règles des parties, on peut jouer soit en classement (parties parfois difficiles à rejoindre, ambiance forcément un peu plus tendue parfois), soit en partie normale (pas de filtre de langue, mais les français ne manquent pas, et la carte de joueur permet de voir la nationalité de l’hébergeur d’une partie avant de la rejoindre) ou avec des amis, mais ça ne suffit pas vraiment à combler le manque. De même, on aurait souhaité avoir le choix entre davantage de skins de joueurs. Tout autre chose, mais qui doit être dit : de nombreux bugs de son interviennent, empêchant les derniers arrivés dans une partie de parler aux autres. A corriger au plus vite.

Gears of War est un très bon titre online, c’est acquis. Avec beaucoup de potentiel. Mais ce dernier est parfois sous-exploité et dérangé par certaines manœuvres prenant en défaut un gameplay pourtant solide. Plus de contenu (on rêve si on demande qu’il soit gratuit en téléchargement ?), de petites modifications et on tiendra un soft fait pour durer sur le Xbox Live. En attendant, nous, on ne décroche pas.

Ne ratez pas le WaneDay spécial Gears of War de Spawn et Nights ainsi que les photos de la soirée de lancement à Paris.

La majorité des tests déjà parus ayant été très généreux avec Gears of War, la question était de savoir si les défauts du jeu n'avaient pas été trop sous-estimés. Finalement, pas tant que ça, même s'il est clairement excessif de lui mettre 10 sur 10. Pour les plus pointilleux, la durée de vie moyenne et le tout relatif manque de diversité peuvent, certes, être rédhibitoires, mais ils ne parviennent pas vraiment à entacher l'expérience d'exception que propose le dernier titre d'Epic. Une ambiance à tomber, un gameplay bien équilibré et un mode coopératif grisant font de lui LE jeu à posséder sur Xbox 360 en cette fin d'année et sans doute un futur gros succès commercial. Sur le Xbox Live, il est déjà très populaire, au point d'avoir détrôné Halo 2 du classement des softs les plus pratiqués (même provisoirement, c'est un exploit). Bien qu'accusant un manque de contenu, le mode online de GoW est très plaisant à jouer, et c'est l'essentiel, même si on souhaite qu'il soit enrichi par un support continu.

+

  • Un énorme pas en avant technique
  • Gameplay prenant et bien équilibré (à part le système d'ordres, inutile)
  • Bande-son convaincante
  • Mode coopératif complètement indispensable
  • Ambiance dantesque
  • Multijoueur à la hauteur, techniquement très solide

-

    • Le scénario a été écrit avec les pieds et les voix sont parfois inaudibles
    • IA inégale
    • Davantage de variété aurait profité à l'aventure solo, par ailleurs un peu trop courte
    • Online à peaufiner