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Hello, Can I kill you please ??

L’un des atouts majeurs de Ghost Recon est sans conteste la possibilité de jouer sur le Xbox Live. Jouer contre des personnes du monde entier a un charme tout particulier, et c’est en tout cas beaucoup plus jouissif que de buter un ennemi CPU. Après vous être branché au Live, vous pouvez choisir soit de jouer en deathmatch soit de faire des missions en coopération. Attention à ne pas faire trop l’imbécile sinon les autres joueurs auront vite fait de vous dégager de la partie. Vous pouvez vous entraider avec le Xbox Communicator, créer des véritables plans d’attaque tous ensemble, sans besoin d’être côte à côte. Sans clavier, ni souris, juste avec vos voix, c’est magique. Il vous faudra concilier les avis de chacun et on ne peut pas aborder des missions de la même manière seul face à sa console ou bien en coopération avec un Américain (du genre je bute tout le monde et je discute après avec les cadavres, comme ça j’impose plus facilement mon avis), un Anglais (même chose que pour le précédent à peu de détails près) et un Allemand. Le jeu prend vraiment une autre ampleur avec ce mode online, même si celui-ci n’en est qu’à ses balbutiements. Bien entendu, les férus de multijoueurs qui n’ont pas la chance de posséder une connexion haut débit pourront également se fritter jusqu’à 4 joueurs en splitté. On retrouve les mêmes modes deathmatch, coopération et un petit nouveau : le mode tournoi permettant de faire euh… ben un tournoi quoi. C’est bien gentil tout cela mais malgré son mode multijoueurs d’excellente facture, je reste perplexe quant à la qualité globale du titre, explications….

Vive les grands espaces

Rappelons le principe de GR : au travers de 15 missions, vous devez guider 2 équipes de commandos armés jusqu’aux dents qui devront remplir toutes sortes d’objectifs (escorte, nettoyage de printemps, autrement dit tout raser, assassinat, prise de bâtiments….). Vous pouvez choisir vous-même ces commandos parmi une liste, à vous de créer des équipes assez hétérogènes pour vous dépatouiller de toutes les situations possibles (chaque commando ayant ses propres caractéristiques). Pour les feignasses comme moi, vous pouvez choisir d’affecter automatiquement des hommes à chaque équipe pour éviter de perdre une demi-heure avant de commencer une mission. Mais vous risquez aussi de rencontrer plus de difficultés… Jusque là, le principe n’a pas changé par rapport aux anciens jeux basés sur les romans de Tom Clancy. En fait, la principale nouveauté du soft se voit dès les premiers pas dans le jeu : on joue plus souvent en extérieur, on ne fait plus le jeu entier à l’intérieur de bâtiments où il faut tout nettoyer. Bien sûr, vous retrouverez également ce type d’opérations commandos mais celles-ci alternent avec des missions ou vous évoluerez dans des grands espaces remplis de verdure chatoyante (cela me fait penser que les développeurs ont un peu trop joué à Operation Flashpoint, une référence du jeu de commandos qui débarquera en début d’année 2003 sur Xbox). Enfin chatoyante, pas tant que cela….

Vous aimez les montagnes carrées ??

A priori, personne n’aime ca. Si les soldats, les armes

et leurs uniformes sont très bien réalisés, on ne peut pas en dire autant des

décors. Les montagnes sont un peu carrées, les tas de sacs de sable pour se

protéger des coups de feu ennemis ne ressemblent pas à grand-chose, les buissons

ont été taillés avec une lame mal aiguisée, tout cela pour dire que c’est pas

vraiment joli tout cela. Les textures sur les rochers sont plus que moyennes,

les arbustes sont plats (pas d’effet de relief sur le feuillage, en 2D quoi)…Le

constat est un peu meilleur pour le gameplay heureusement : GR se prend vite en

main, on peut switcher facilement entre les hommes et les armes de chacun, pas

besoin d’avoir 67 mains pour y arriver. Par contre, là ou le bât blesse, c’est

cette visée automatique de m…. qui gâche le plaisir de jouer. La cible se «

locke » automatiquement dès qu’elle voit un ennemi pas trop loin, et bing on le

dégomme illico. Alors au début c’est fun mais on se lasse vite. De même, vos

coéquipiers sont tous 10 fois plus précis que le sniper du Maryland et

dégommeront souvent les ennemis situés très loin bien avant que vous ne les ayez

vus. Si dans un jeu comme Conflict Desert Storm (avec un principe plus bourrin),

ce type d’aides était la bienvenue, pour un jeu comme Ghost Recon qui prône

l’aspect tactique comme valeur première du jeu, ça la fout un peu mal. Comme je

vous l’ai dit, le jeu reste sympa et assez simple à prendre en main mais je ne

peux m’empêcher d’être déçu surtout quand on sait que la concurrence se nomme

Operation Flashpoint (de Codemasters) ou encore Raven Shield (également édité

par Ubi Soft)… Dernier point à souligner : une ambiance sonore réussie avec des

bruitages réalistes, des doublages corrects et des musiques

discrètes.