Test : Gunborg: Dark Matters sur Xbox One
Vivre, mourir, recommencer
Quatre boutons pour survivre et tout casser. Gunborg: Dark Matters propose une jouabilité simple à prendre en main, et qui repose sur l’utilisation de vos deux joysticks et des quatre gâchettes.
- Un joystick pour vous déplacer
- Un autre joystick pour viser
- Une gâchette pour tirer / coup de sabre (RT)
- Une autre gâchette pour sauter (LT)
- Un bouton pour utiliser votre bouclier (RB)
- Un autre bouton pour ramasser / échanger une arme (LB)
Et c’est tout ! Cerise sur le gâteau, vous pouvez reconfigurer tous les boutons à votre guise. Autant vous dire que sur le papier cela paraît simple, mais en réalité cette simplicité n’est qu’apparente et cache un gameplay dynamique et rigoureux. Au départ de chaque niveau (ou après un décès, et il y en aura… plein) vous vous retrouvez équipé d’un sabre laser dont la portée est limitée et d’un bouclier. Ce bouclier est bien pratique mais possède deux inconvénients puisqu’il ne peut pas être utilisé en même temps que votre arme et son usage continu est limité. Pourquoi avoir mis ces contraintes au bouclier ? Tout simplement parce que c’est votre principal atout ! Votre bouclier vous protège des projectiles, et mieux, il les renvoie. Votre bouclier, étant fait de la même énergie que votre sabre, endommage les ennemis qui viendraient s’y frotter. A vous les rush au bouclier pour enfoncer tout ceux qui vous barrent la route. Enfin, votre bouclier vous permet également de ne pas finir empalé sur des piques mais plutôt de rebondir dessus afin de continuer à progresser dans le niveau.
Vous avez la possibilité de récupérer les armes de vos opposants préalablement occis. Avec ces armes il est possible de dégommer tout ce qui bouge à bonne distance tout en courant vers la sortie. Mais attention, le nombre de munitions est assez limité et vous ne pourrez utiliser qu’une arme à la fois. Petit reproche, marcher sur une arme identique à celle portée ne la rechargera pas. Il faudra parfois jeter une arme pour reprendre la même avec plus de munitions. Notez que la puissance de vos armes peut être amplifiée grâce à l’énergie noire que vous emmagasinerez en enchainant rapidement vos victimes. Un cercle vertueux de destruction en quelque sorte. L’héroïne se déplace avec une grande agilité, vite mais pas trop. Vous êtes équipé d’un jet-pack qui vous permet de donner deux impulsions supplémentaires à votre saut. Vous pouvez glisser en vous agrippant aux parois afin de mieux contrôler une chute. Bref, on a presque l’impression de faire du parkour, c’est joliment exécuté grâce à une prise en main plutôt instinctive.
La difficulté monte crescendo pour vous laisser le temps d’appréhender toutes les facettes du gameplay. Néanmoins, on arrive vite au moment où le jeu exige le meilleur de nous. De nombreux moments de die and retry viendront freiner votre aventure mais le fait de réapparaitre immédiatement après chaque décès à la dernière porte franchie rend la mort moins frustrante. Du coup, on se jette parfois tête baissée juste pour voir ce que ça donne. Le scoring indexé sur votre performance, votre rapidité et le niveau de difficulté choisi augmente agréablement le challenge, même si, avec le niveau hardcore, il faudra vraiment vous accrocher pour boucler tous les niveaux.
D’un point de vue graphique, Gunborg vous plonge dans un univers spatial fourmillant de néons colorés. C’est joli, cohérent, mais pas forcément très original. Techniquement c’est propre, c’est fluide malgré une action parfois chargée et confuse. L’image manque un peu de netteté sur un écran 4k, surement parce que le jeu n’est pas optimisé pour les Xbox One X ou Xbox Series X|S. En revanche, un des gros points forts de Gunborg, c’est sa bande-son. Les musiques composées par Cato Hoeben subliment le jeu. Ambiance synthé des années 80, rythme entrainant collant parfaitement à l’ambiance du jeu ainsi qu’à l’action, c’est un sans-faute.
+
- Gameplay simple et efficace
- Bande-son au top
- Rejouabilité motivée par un scoring pertinent
- Un jeu qui récompense les acharnés
-
- Direction artistique colorée mais assez basique
- Pas d’optimisation One X ou Series mais était-ce nécessaire ?
- Parfois un peu fouillis
- Un scénario succinct et oubliable
- Un peu court en facile et en ligne droite