Jeux

Kingdom Come Deliverance 2

Aventure | Développé par Warhorse Studios

9/10
One : 04 February 2025 Series X/S : 04 February 2025
03.02.2025 à 17h01 par - Rédacteur

Test : Kingdom Come Deliverance 2 sur Xbox Series X|S

Bohemian Rhapsody

En 2018 un studio tchèque alors relativement confidentiel dévoilait Kingdom Come Deliverance au monde. Utilisant comme toile de fond les superbes paysages de son propre pays et un bout d’histoire médiévale de son peuple pour créer un jeu d’aventure ô combien singulier, Warhorse Studios a surpris, conquis le cœur de nombre de joueurs et laissé sur le carreau celui de pas mal d’autres. Il faut dire que Kingdom Come Deliverance était un jeu à la fois exigeant et aussi piètrement optimisé à son lancement, ce qui a naturellement eu le don de le rendre très difficile à appréhender. Mais lorsque la magie opérait, l’aventure de l’attachant Henry de Skalice se révélait être une expérience à part, proprement inoubliable, propice évidemment à la conduite d’une suite. Sept ans plus tard, nous y voilà. Kingdom Come Deliverance 2 est arrivé.

Kingdom Come Deliverance premier du nom nous a fait passer par tous les états possibles, avec cette impression, dans un premier temps, que l’on n’arriverait jamais à rien. Puis, quelques dizaines d’heures plus tard, on se baladait en forêt pour planter des flèches dans le dos du premier lièvre de passage avec l’aisance d’un Guillaume Tell. Kingdom Come Deliverance fait partie, à sa manière, de la grande famille des jeux exigeants pour lesquels il faut se faire un peu de mal pour en profiter. Mais dès lors que cela fonctionne, le sentiment d’accomplissement est bien réel. Toutes ces heures à arpenter les forêts et prairies de Bohême se concluaient alors sur la promesse d’une aventure qui ne faisait que commencer. La pilule était un peu difficile à avaler alors, mais maintenant que Kingdom Come Deliverance 2 est là, on apprécie grandement cette reprise de l’épopée à l’endroit exact où on l’avait mise en pause voilà près de sept ans. On peut difficilement « faire plus suite » que cette suite.

Cela étant dit, on peut vous assurer d’une chose : il est tout à fait possible de découvrir et d’apprécier Kingdom Come Deliverance 2 sans avoir forcément joué ou avoir terminé le premier jeu. Le talent d’écriture des préposés chez Warhorse Studios avait déjà fait ses preuves dans le premier épisode et se confirme ici. Tandis que les joueurs qui connaissent l’univers de Kingdom Come Deliverance sur le bout des doigts retrouvent les personnages et le contexte historique prêts à évoluer au fil d’une aventure riche, mature, intelligente, parfois très drôle aussi, les nouveaux venus peuvent y adhérer sans trop de mal grâce une narration pensée aussi pour eux. Kingdom Come Deliverance 2 évite brillamment de trop se reposer sur le passé de ses personnages et s’efforce de présenter simplement et clairement ce qu’il y a besoin de savoir, tout en mettant l’accent sur les enjeux qui entourent cette nouvelle aventure. Et puis il y a pour les curieux le Codex très bien documenté sur les personnages, lieux, événements et autres coutumes de cette région d’Europe centrale du début du XVème siècle. Car rappelons-le, Kingdom Come Deliverance 2 s’inspire véritablement de l’histoire de son pays pour mettre en scène celles de son héros fictif, Henry de Skalice.

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Nous ne vous racontons rien de l’histoire de Kingdom Come Deliverance 2 ici. On vous laisse le soin d’en savourer la qualité d’écriture, les rebondissements, les personnages connus que l’on adore et ceux, nouveaux, que l’on se plaît à découvrir. Les cinématiques et autres cut-scenes (propulsées avec le moteur du jeu) sont plus nombreuses que dans Kingdom Come Deliverance premier du nom et favorisent l’intérêt pour l’aventure principale. Celle-ci prend part intégralement dans une nouvelle région de Bohême. Inutile donc d’espérer fouler à nouveau la terre de la région de Rattay ! On prend la direction de l’Est. D’abord à Troskovice et dans ses environs, où l’on découvre notamment le château de Trosky ; plus tard, c’est à Kuttenberg (Kutna Hora) et dans ses alentours que l’on mène notre brave Henry. Vous l’avez compris, Kingdom Come Deliverance 2 s’étale sur deux cartes, pour un ensemble qui représente à peu près le double de l’espace proposé dans le premier épisode. Arrivé à un certain point de l’histoire principale, on est tout à fait libre de passer d’une carte à l’autre en faisant appel aux services des « carrioles », ce qui permet de ne pas avoir à compléter l’intégralité des quêtes secondaires de la première carte avant de pouvoir accéder à la seconde (il n’existe qu’une tâche optionnelle qui se doit d’être achevée avant un certain tournant de l’histoire pour qui le souhaite).

Kingdom Come Deliverance 2 prend ainsi de la largeur, mais pas seulement. Dès les premières pérégrinations dans la région de Troskovice, on découvre une nature autrement plus diversifiée que dans le premier épisode. Aux forêts et prairies succèdent des zones humides et autres promontoires rocailleux. On gagne en relief, en chemins escarpés, bref, en diversité. On note toutefois que la zone exclusivement forestière qui borde la carte comme dans le premier épisode a ici quelque chose d’assez superficiel, comme un moyen d’augmenter artificiellement l’espace. C’est étonnamment vide la plupart du temps, on ne trouve même pas de quoi chasser dans l’immense forêt du sud-ouest, ou un campement de bandits. Souhaitons qu’un petit correctif vienne éventuellement ajouter un peu d’activité dans ces zones autrement sans intérêt aucun. A l’inverse, quelle surprise lors de la découverte de la seconde carte et notamment des rues de Kuttenberg ! Alors que la première zone reprend l’ambiance rurale, campagnarde, de Kingdom Come Deliverance premier du nom, la seconde offre avec Kuttenberg un souffle véritablement nouveau à l’exploration. Vous souvenez-vous éventuellement de la plus grande zone habitée du premier jeu ? Eh bien ici elle doit être dix fois plus grande. La surprise est réelle alors que l’on pénètre pour la première fois dans une véritable ville, avec ses nombreux PNJ, son animation.

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Cela conforte le sentiment d’immersion totale que l’on ressentait déjà jusqu’ici, et qui caractérise assurément la formule Kingdom Come Deliverance. On trouve toujours quelque chose à faire, quelqu’un a qui parler pour partir ensuite vers de nouvelles découvertes. C’est d’ailleurs à Kuttenberg que l’on prend connaissance de l’existence de guildes (d’alchimistes ou de voleurs par exemple), chose qui n’existait pas dans le premier jeu. Kingdom Come Deliverance 2 regorge une nouvelle fois de possibles discussions avec les PNJ, de missions secondaires parfois longues et très bien écrites, autant que de petits secrets à découvrir ; les rencontres aléatoires sur les chemins sont toujours au menu, tandis qu’il n’est pas rare que les campements la veille abandonnés soit le jour suivant occupés par des hôtes de passage. Cela peut être un marchand, un chevalier errant, ou quelque coupe-jarret. Puis lorsque l’on repasse plus tard, ils n’y sont plus, ou ils ont laissé la place à de drôles de personnages qui ont peut-être un défi à nous proposer.

L’immersion fonctionne merveilleusement bien, parce qu’il y a comme toujours avec ce genre d’aventure en monde ouvert la porte ouverte à tout type de comportement. Qui n’a jamais cédé à l’envie de faire les poches d’un villageois, ou carrément d’assommer en pleine nature un marchand itinérant, à l’abri des regards, pour lui reprendre l’argent que l’on vient de lui céder ? Attention toutefois avec les actes de malveillance dans Kingdom Come Deliverance 2, car le système a été enrichi, notamment pour ce qui est des punitions. Faire les poches de quelqu’un est un exercice périlleux, crocheter des serrures demeure comme dans le premier épisode quelque chose qui demande de l’entrainement et une bonne dose de dextérité. Dans les deux cas il faut faire attention au bruit que l’on fait, et cela est lié aussi bien au niveau d’expérience dans le vol qu’à l’équipement choisi.

Mais les choses ne s’arrêtent pas une fois nos poches vilement remplies : les PNJ peuvent reconnaitre des objets volés s’ils sont portés ou que l’on tente de les vendre au mauvais endroit, tandis que les gardes peuvent demander inopinément ce que l’on a dans les poches lors d’un contrôle. Attention également à être certain de ne pas avoir été vu par la personne que l’on s’apprête à assommer, car elle peut facilement se souvenir de nous en nous revoyant et nous dénoncer. Avoir un bon niveau d’élocution peut alors grandement aider à se sortir du pétrin : en s’appuyant également sur le charisme, l’érudition, voire l’aspect menaçant, le jeu définit un niveau de probabilité qu’une approche fonctionne et permette d’éviter les ennuis. Car être reconnu coupable d’un méfait peut être dangereux. Cela va de la simple amende jusqu’au marquage au fer et, en cas de récidive répétée, à l’exécution pure et simple. Oui, on peut mourir de gourmandise dans Kingdom Come Deliverance 2.

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Nous évoquons le vol et de ses conséquences pour parler d’immersion mais cela passe aussi par des choses simples, héritées du premier épisode pour la plupart. Devoir se nourrir régulièrement, fréquenter les tavernes pour y jouer aux dés, dormir, chasser, réparer, acheter et vendre en négociant au maximum les prix. Soigner son hygiène est toujours primordial pour ne pas se faire rembarrer à la première discussion. Pour cela il y a toujours les bains, ou l’auge pour assurer le minimum. Cette suite propose également la possibilité à certains endroits de laver soi-même ses vêtements avec du savon. Pratique, tout comme l’accès à la forge pour fabriquer épées, haches et autres fers à cheval. L’exercice est plutôt bien pensé, pas désagréable et c’est un bon moyen de créer des objets à revendre, car cette fois encore les finances sont rudes les premiers temps et chaque « groeschen » compte. Puis il y a la confection de potions qui repose sur l’exact même principe que dans le premier jeu, et s’avère donc un peu délicate à appréhender. Cela étant, comme avec tout le reste, on finit par y arriver car on peut s’appuyer sur le système de progression qui conserve le principe simple et éprouvé par nombre de jeux d’aventures : au plus on fait quelque chose, au plus augmente sa maitrise et se débloquent des atouts. Il ne faut donc pas hésiter à essayer, foirer, recommencer. On finit toujours par débloquer certains points de compétences qui permettent in fine d’arrive à quelque chose, même quand cela semble impossible au départ.

Tester la résilience du joueur est une fois encore au cœur de l’expérience Kingdom Come Deliverance. Qui peut oublier la souffrance vécue lors des premiers pas sur l’épisode fondateur ? Car si vous vous demandez ce qu’il en est avec cette suite la réponse est simple : passer les dix premières heures de jeu est un véritable exercice de survie. Le scénario se charge intelligemment de nous placer en position de grande vulnérabilité : on est pauvre, sale, pas équipé et plus tellement apte à mener des grands combats. Et le combat dans Kingdom Come Deliverance 2 est évidemment une composante essentielle sur laquelle il convient de travailler. Cette suite reprend le système précédent qui s’inspire on le rappelle du célèbre PVP médiéval, Chivalry. Le bourrinage est interdit ici, on doit au contraire faire preuve de patience et d’observation pour placer ses coups dans la bonne des quatre directions possibles et créer une ouverture pour un combo. Tout cela bien sûr en s’assurant de garder assez d’endurance pour contenir l’éventuelle contre-attaque adverse. Quelle que soit l’arme choisie (épée, hache, marteau, etc), les combats sont lents, stratégiques et difficiles au départ. Ce système forçant le ciblage en 1 contre 1, combattre plusieurs ennemis à la fois demande ainsi un bel entrainement et de bons réflexes de contre aussi. On regrette d’ailleurs dans ce cas de figure qu’il soit toujours aussi pénible de basculer d’un adversaire à l’autre, on peine parfois à y parvenir et l’on a alors vite fait de prendre une rouste. Les ennemis ne font pas de cadeau, aussi est-il absolument essentiel de profiter des arènes, disponibles dans quelques villages et campements, pour participer à des combats amicaux, apprendre des techniques auprès des entraineurs, améliorer ainsi ses statistiques et débloquer des atouts cruciaux. Survivre aux combats dépend autant de la maitrise du système et de l’équipement que de l’obtention d’un bon niveau pour le personnage.

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L’idée d’une certaine continuité se retrouve également – et ça ne plaira pas à tout le monde – pour les armes à distance. Eh non, il n’y a toujours pas de viseur pour l’arc ! Mais on le répète, tout est affaire de patience et d’entrainement car l’augmentation des statistiques d’Henry permet de maitriser cela, jusqu’à être un véritable sniper. Il y a en revanche de la nouveauté avec d’un côté l’ajout de la grande absente du premier épisode, l’arbalète, et l’entrée en lice du « canon à main » qui marque l’introduction des armes à feu dans Kingdom Come Deliverance. L’arbalète est ainsi généralement plus puissante que l’arc mais nettement plus lente, et le même principe s’applique au rapport entre le canon à main et l’arbalète. Ces ajouts s’inscrivent dans une orientation qui vise ici, à l’occasion de plusieurs missions principales, des batailles impliquant un certain nombre de PNJ. Si le premier épisode a eu ses quelques moments de batailles, celles-ci demeuraient toutefois assez timides en termes de mise en scène ; dans Kingdom Come Deliverance 2, on a enfin droit à quelques affrontements de plus grande envergure. En somme on retrouve dans cette suite un système de combat quasiment identique qui profite toutefois de situations plus variées pour s’exprimer différemment. Si l’on doit regretter quelque chose quand cette relative stagnation, c’est au niveau des sensations de frappe. On aurait aimé plus d’impact, de brutalité. Il y a encore avec Kingdom Come Deliverance 2 la sensation de frapper un sac de farine.

Kingdom Come Deliverance 2 est un jeu au contenu massif et qui invite à prendre le temps d’en profiter. Prendre soin de parler, d’apprendre, de se préparer pour que le prochain pas ne soit pas le dernier. Et il faut dire que l’on n’a aucun mal à faire cela, à mettre de côté l’histoire principale pour s’enfoncer dans la nature et découvrir de nouvelles choses. On retrouve alors un plaisir auquel nous avait grandement initié le premier épisode : la contemplation. La Bohême est une magnifique région à laquelle Kingdom Come Deliverance 2 rend hommage de la plus belle des façons. De jour comme de nuit, qu’il fasse beau ou pas, les panoramas se succèdent et bénéficient de ce que les Xbox Series X|S ont dans le ventre pour un rendu graphique très satisfaisant, que ce soit en mode fidélité (4K, 30 images par seconde) ou performances (2K, 60 images par seconde). Comme nous l’avions déjà évoqué dans la preview du jeu, notre préférence va clairement vers le mode fidélité pour la beauté conquérante de certains paysages. Kingdom Come Deliverance 2 est par ailleurs nettement mieux fini que son ancêtre.

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Si l’on note un peu de clipping parfois au loin, des bugs lorsqu’il pleut (on voit parfois la pluie à l’intérieur des bâtiments) et des textures qui s’affichent avec quelques secondes de retard lors de certaines cinématiques, cette nouvelle mouture est d’ores et déjà pleinement opérationnelle. On peut cependant émettre quelques regrets concernant les expressions faciales quelque peu robotiques selon le niveau d’importance du personnage et globalement des animations qui demeurent rigides. On espérait une certaine évolution de ce côté-ci mais c’est finalement très timide, en témoigne le contrôle du cheval qui transpose manette en mains cette rigidité visuelle. Il n’y a également que peu d’évolution du côté de l’interface utilisateur, laquelle demande un petit temps d’adaptation. Notons par ailleurs que les sauvegarde fonctionnent toujours comme dans le premier jeu : elles sont automatiques lorsqu’une mission se met à jour, peuvent être faites n’importe où moyennant la consommation d’un « schnaps du sauveur » (assez rare au début) ; le cas échéant, on peut sauvegarder en dormant dans un lit loué ou prêté, ou alors en revenant au menu principal. A noter que maintenant que l’on joue sur Xbox Series X|S et que les temps de chargement sont plutôt courts, retourner vers le menu principal puis relancer tout de suite le jeu est une option valable, pas trop longue, quand on n’a pas de schnaps sous la main.

Terminons avec un mot sur la partie sonore. Les musiques sont une nouvelle fois au cœur de la réussite de Kingdom Come Deliverance 2 pour nous immerger dans son monde et lui donner un souffle épique. Le travail de l’orchestre est admirable. Rien à redire non plus du côté des bruitages et nombreuses sonorités qui insufflent de la vie aux environnements. Du côté des voix en revanche, il y aurait beaucoup à redire. Mais il nous est impossible d’être définitif dans notre avis : plusieurs des voix entendues ou manquantes durant notre session de test doivent être remplacées à l’occasion du lancement du jeu car tout n’avait manifestement pas fini d’être enregistré (certains personnages secondaires étaient clairement doublés par une IA). On espère donc un maximum de mises à jour vocales pour que le lancement du jeu soit une franche réussite. S’il n’y a absolument rien à dire pour les voix des personnages principaux (Henry retrouve son très bon doubleur d’origine), certains marchands ou personnages secondaires avaient vraiment des intonations qui donnaient envie de brandir l’épée.

9/10
L’attente fut longue mais c’est une belle récompense qui nous attend au bout du chemin. Il est certes évident que Kingdom Come Deliverance 2 n’attirera pas plus que son aîné les joueurs qui ne parvinrent sur la précédente génération à en apprécier la singularité et le défi qu’il oppose lors des premières heures. Kingdom Come Deliverance 2 est une véritable suite qui ne s’éloigne que très peu du sentier tracé avant lui. Mais quelle suite ! Tout est plus grand, plus beau, l’histoire gagne en profondeur, personnages et quêtes même secondaires bénéficient d’encore plus de soin. Les développeurs ont mis du cœur à l’ouvrage pour offrir à ceux qui ont aimé Kingdom Come Deliverance une suite qui renouvelle pleinement le plaisir de jeu sans en renier les fondements. Cela se fait peut-être au détriment d’une certaine audace, et Kingdom Come Deliverance 2 traine quelques casseroles, notamment son système de combat qui manque encore de punch et ses animations quelque peu rigides. Mais ce n'est rien à côté des dizaines et des dizaines d’heures de jeu dont on apprécie chaque minute pour la générosité, l’identité forte, tout simplement le message envoyé par des développeurs passionnés et conscients des attentes de leurs joueurs.

+

  • On est clairement de retour à la maison !
  • Immersion totale en toutes circonstances
  • On peut y jouer sans forcément avoir fait le premier
  • Aire de jeu grande, belle, variée
  • Histoire principale prenante et bien racontée
  • Missions secondaires à la pelle et elles aussi bien écrites
  • Univers beaucoup plus développé, soutenu par de nombreux dialogues
  • Très plaisant à regarder
  • Musiques et bruitages participent de l’immersion

-

    • Système de combat qui manque encore de souplesse et de punch
    • Animations assez rigides
    • Certaines voix à côté de la plaque
    • Des petits bugs d’affichage arrivent ponctuellement
    • Certaines zones de la carte pleines de vide
    • Difficile à aimer si l’on n’aimait déjà pas le premier