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La série Kingdom Rush est basée sur le principe simple et efficace du Tower Defense. Chaque carte comporte plusieurs chemins sur lesquels vont venir s’aventurer des vagues de plus en plus conséquentes de créatures. Leur objectif ? Atteindre votre base et vous faire perdre la partie. Votre objectif ? Les arrêter en construisant différentes tours sur des emplacements au préalable choisis. Une expérience de jeu déjà vue et revue (notamment dans les deux premiers épisodes) qui se renouvelle partiellement dans cet opus, Origins, qui a le mérite de proposer quelques changements bienvenus.

Le premier changement – celui qui fait le plus de bien – c’est le renouveau de toutes vos constructions. Là où le second épisode reprenait exactement le même design de tours (pour les trois premiers niveaux, tout du moins), Kingdom Rush Origins fait table rase du passé et nous propose de découvrir des constructions originales. Alors oui, sur papier, le principe est toujours le même : vous disposez d’une tour d’archers, de mages, de soldats et une qui inflige des dégâts de zone. Mais quand même ! Ce nouveau lifting apporte un véritable vent de fraicheur qui est le bienvenu et qui casse, dès le départ, tout sentiment de déjà-vu.

En termes de gameplay, le système reste tout à fait classique : vous abattez des ennemis qui vous rapportent de l’argent. Avec ce dernier, vous pouvez améliorer vos constructions et les rendre plus efficaces et plus dangereuses. Le côté stratégique du jeu est quant à lui toujours bien présent : vous devez choisir avec précaution les tours que vous allez employer, en fonction des cartes et des ennemis que vous affrontez. En effet, une tour magique est redoutable contre les ennemis en armure, mais bien trop lente pour éliminer les menaces plus rapides et plus fragiles. Même constat pour les soldats qui, en plus d’infliger des dégâts, ont la lourde tâche de ralentir les ennemis. Bref, il faut réellement penser et réfléchir à la configuration de nos défenses sous peine de perdre rapidement la partie (surtout dans les difficultés supérieures).

Afin de vous aider (et d’offrir un peu de liberté de mouvement), Kingdom Rush Origins conserve le principe de héros. Ce dernier occupe une place terriblement importante dans le jeu et dans le gameplay puisque – grosse nouveauté du titre – il vous offre un pouvoir supplémentaire à utiliser durant la bataille. Ce dernier est différent et varie en fonction du héros que vous choisissez (parmi les vingtaine proposée). De plus, il apporte une réelle plus-value dans le jeu et dans le gameplay. Pour le reste, son fonctionnement est exactement le même que dans le titre précédent : chaque bataille lui fait gagner de l’expérience, ce qui lui permet de monter en niveau. Cette progression se concrétise alors en points de compétence à utiliser pour apprendre et améliorer toute une série de techniques qui seront utilisées automatiquement en cours de partie.

Pour le reste, le titre conserve exactement la même structure que les titres précédents : chaque niveau vous récompense, selon votre performance (comprenez par là le nombre d’ennemis que vous avez laissé passer), par une, deux ou trois étoiles. Ces dernières peuvent être ensuite utilisées pour améliorer vos tours (distance d’attaque, dégâts, résistance des soldats), votre pouvoir (davantage d’éclairs, de dégâts…) ou vos renforts (l’apparition sur la carte de deux soldats supplémentaires). La campagne quant à elle suit la même trame : chaque chapitre est présenté par une courte mais très jolie vidéo en bande dessinée. Vous êtes ensuite placé sur une carte où apparaissent les différentes missions que vous devez terminer. Une fois accomplie, la suivante se débloque, et ainsi de suite, jusqu’au combat final (qui s’avère relativement corsé).

Une fois le jeu terminé (comptez moins de 4h de jeu pour achever la trame principale en difficulté « normal »), vous débloquez différents niveaux supplémentaires. Vous pouvez également recommencer toutes les missions du jeu et activer deux modes différents qui vous imposent des malus. L’un d’eux vous empêche d’utiliser le héros, tandis que le second vous contraint à employer certaines tours. Une rejouabilité existante, donc, mais peu intéressante car, hormis l’un ou l’autre succès, elle ne vous offre absolument aucune récompense de jeu.