Jeux

It’s in the game baby !

Autant couper court au suspens tout de suite, oui, NBA Live 08 repart sur la bonne voie ! Et il était temps, parce que voir une licence de cette envergure sombrer au fond du playground, ce n’est pas vraiment réjouissant. Mais allez mettre vos plus belles baskets et foncez sur le parquet, car ce soir, c’est showtime !

Premier aspect qui saute aux yeux : it’s beautiful ! Les joueurs sont modélisés comme jamais, les maillots flottent au gré de leurs mouvements, le public en 3D n’est pas une simple bouillie de pixels, les entraîneurs sont là, le parquet brille de milles feux… Non, vraiment rien à dire sur la partie graphique du jeu, un très gros travail a été effectué. Et en plus, même pas une pointe d’aliasing.

Les animations des joueurs sont également de très bonne facture, les bugs graphiques de l’année précédente sont pour la plupart effacés (certains persistent tout de même), on ressent beaucoup plus le contact entre les joueurs qu’auparavant et surtout toutes les stars possèdent leurs mouvements fétiches (tirs en fadeaway de Kobe par exemple). Côté sonore, encore une fois, c’est du lourd. Les commentaires sont assurés par le saisissant duo Eric Besnard/George Eddy (bien qu’il y ait quand même pas mal de répétitions), la tracklist hip hop assure (avec des artistes tels que Timbaland ou encore Wyclef), les joueurs se parlent et le public ne manque pas de faire savoir qu’il est présent. Ce dernier sera en folie lors d’une action décisive ou pendant un match au coude à coude touchant à sa fin. A l’inverse, il remotivera son équipe si cette dernière est en perte de vitesse, en la poussant au fur et à mesure de la rencontre.

Des modes de jeu en veux-tu, en voilà !

Du simple match d’exhibition, on passe par le mode Dynasty (qui n’est autre que le mode carrière, très complet), le « All Star week-end » et tout ce qu’il comporte (concours de dunk, concours de 3 points, All Star game et match des rookies), le mode Xbox Live qui permet d’affronter un adversaire à l’autre bout du monde, de participer à un championnat en ligne ou de jouer en 5 vs 5 depuis la dernière mise à jour, le tout sans trop de lag, un mode scénario permettant de créer les situations de jeu qu’on veut ou encore le championnat du monde de la FIBA, permettant de jouer avec 8 équipes nationales comme les Etats-Unis bien sûr, mais aussi la Chine, la France ou encore l’Espagne. Sachez qu’il est également possible de mettre ses effectifs à jour via le Xbox Live et d’obtenir des podcasts vidéos ou audios sur l’actualité (sportive bien sûr) grâce au partenariat avec ESPN, et nous voilà avec un bilan des plus complets !

2 seconds left, he shots and… Yeeeees, it’s in !

Après un temps de chargement assez pénible (d’autant plus qu’on se tape un quiz pour attendre au lieu de jouer comparé aux années précédentes), le match peut commencer et l’on va enfin pouvoir juger ce que vaut ce Live 08 une fois la manette en mains.

Une fois la cinématique d’entrée présentant le 5 de départ passée, les choses sérieuses commencent. Comme à son habitude, le soft est très agréable à prendre en main et ne rebute pas d’entrée de jeu si c’est la première fois qu’on s’y essaye. On dirige aisément ses joueurs, le tout avec une fluidité impeccable. Pour le tir, deux boutons sont mis à contribution : X, pour dunker ou effectuer un layup, et B pour un shoot en extension.

Petite nouveauté, une pression sur LB lorsqu’on a le ballon affiche les zones sur le terrain dans lesquelles le joueur se débrouille le mieux : bleu s’il est mauvais, jaune s’il est moyen et rouge où il peut être vraiment dangereux. Appelé « hotspot », ce système s’avère très efficace si on ne connaît pas très bien ses joueurs. Côté stratégies, une simple pression sur le BMD permet de mettre ses actions en place, qu’elles soient offensives ou défensives. Il en va de même pour les remplacements ou les temps morts. Mais dans ce NBA Live 08, il est beaucoup moins facile de marquer qu’avant. Il faut désormais construire de vraies actions pour avoir une chance de trouver le panier et tirer profit des « hotspots ». Vous voulez foncer dans le tas ? C’est la faute offensive assurée. Les contacts entre les joueurs sont très bien gérés dans cet opus, de même avec le ballon, le cercle et la planche : finis les dunks où la main traverse la planche et l’arceau ! Bien sûr, cela amène aussi un meilleur jeu défensif, qui autorise une défense plus propre, et si on attaque, d’aller provoquer la faute. D’ailleurs, une aide à la défense a été ajoutée : en maintenant la gâchette gauche, le joueur restera automatiquement devant le porteur du ballon. Mais il nous appartient de le gêner dans ses mouvements ou de le contrer lors d’un tir.

En attaque, les dribbles sont très instinctifs, grâce au stick analogique droit. On regrettera tout de même les trop nombreux layups ratés alors qu’on les voyait dedans, c’est assez rageant après avoir bien construit son action.