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Need for Speed Underground 2

Course | Edité par Electronic Arts

8/10
360 : 17 November 2004
01.12.2004 à 14h01 par |Source : http://www.xbox-mag.net/

Test : Need for Speed Underground 2 sur Xbox

Adapté sur Xbox, PS2, Game Cube et PC, le premier opus de la série des Need For Speed Underground a marqué un grand coup dans les jeux de caisses faisant référence au tunning. Qui ne s’est pas au moins une fois dans sa vie retourné devant une R5 rose fluo avec quatre néons verts éclairants le bitume (très important d’éclairer le bitume si si) ? Celui qui a dit a levé le doigt, tu sors !...

Roulez petits bolides !

Une fois Need For Speed Underground 2ème du nom enfourné bien gentiment dans la console il ne faut vraiment pas avoir peur de mettre les lunettes de soleil pour conduire. Car même si le jeu se déroule la nuit, à Bayview (c’est la ville dans laquelle on arrive) c’est comme à Las Vegas, les néons pourraient y être obligatoires par un arrêté municipal. Mais même si ces néons font mal aux yeux, on se console très vite face à celle qui joue le rôle d’hôtesse, Rachel. En effet c’est elle qui prendra la peine de vous guider dans la ville et vous conseillera les meilleures courses en fonction de votre niveau et surtout de votre voiture. C’est sûr que faire une virée contre une bête sur-vitaminée avec le kit complet du parfait petit tunneur n’est pas forcément le bon plan, sachant que vous vous trimballez joyeusement avec votre Peugeot 206 de série siouplait… Précisons que le tout est présenté sous une forme très originale, puisque il n’est point du tout question de cinématiques en images de synthèse comme dans la plupart des jeux mais les scènes importantes au déroulement de « l’histoire » sont tout simplement des images de BD. Ceci étant dit le « scénario » n’est qu’un prétexte aux courses poursuites en ville, aux départs arrêtés façon dragsters et autres poursuites en tous genres. La jolie Rachel se débrouillera tout de même pour que le joueur s’accroche un minimum à ce semblant d’histoire qui, il faut l’avouer, n’est vraiment qu’une manière de présenter ce monde impitoyable… Pour ma part, j’ai bien essayé de m’y accrocher, mais ce serait vous mentir que de dire que j’ai tout suivi. On se contente de faire les courses dans les deux sens du terme, pour gagner du blé et pour acheter du matos. Bref dans NFSU 2 on n’est pas là pour faire dans le cérébral ! On est surtout là pour montrer son engin…

Le côté Underground de la force

Le meilleur moyen de gagner du fric c’est d’écouter la madame, et à l’instar d’une certaine Cortana c’est à ses lèvres qu’il faudra rester collé, en effet ses conseils seront plus que précieux, pas dans un combat à mort contre des méchants zaliens mais dans une course aux billets verts pour s’acheter vous savez quoi. Comment ça « Naaaan » ? Mais des néons bien sûr !! Bon c’est pas forcément LA priorité quand on sait combien il peut être difficile de semer ses concurrents, mais j’en suis sûr vous saurez faire le bon choix. Un petit conseil : le mieux est d’acheter un réservoir de nitro dès le début, mais chuuuut faut pas le dire… Dans ce monde impitoyable de la nuit il sera difficile de s’imposer en tant que grand maître du milieu Underground. Mais il ne suffira pas d’avoir une grosse mécanique pour sortir du lot, mais également et surtout un gros sens de l’esthétique car avoir un moteur d’avion de chasse c’est bien, mais dans un 2CV c’est pas top. Et oui ! Il n’y a pas que la taille du Bi-cylindre en V qui compte il y a aussi l’esthétique.Alors pour ça il faudra aller voir le spécialiste des retouches en peinture, graffitis et autres pièces en carbone. Ainsi parée de mille feux, la voiture sera prête à faire les couvertures des revues spécialisées et finira par attirer les challengers et bien sûr les très influents sponsors.

Pour attirer les requins du milieu il faut gagner des courses comme je l’ai dit mais il y a plusieurs types d’épreuves. Ca part du légendaire « Drag » (pour dragster), en passant par l’excellent mode « Drift » dont le principe est de déraper comme un bœuf pour engranger le plus possible de points, et bien sûr l’incontournable tour de piste. Mais en ville avec la circulation c’est tellement plus marrant, j’en oublie évidemment un bon gros paquet. Le plus poilant reste n’inoubliable mode Drag déjà présent dans le premier où l’on doit jouer du levier de vitesses et du réservoir de nitro le plus intelligemment possible sous peine de flinguer le moteur et ça, « c’est pas cool » comme dirait Christophe Lambert… Une fois toutes les subtilités du pilotage acquises, gagner des courses deviendra nettement plus aisé et à l’instar de NFSU ça apporte son lot de joujoux, puisque chaque fois que vous vous illustrerez sur l’asphalte, les sponsors ne seront pas radins avec vous et débloqueront des accessoires et autres bidules à installer sur la chariote.

C’est pas de la très grosse mécanique tout ça…

À Bayview c’est Noël tous les jours, en effet le nombre des néons est hallucinant ! Pas un coin de rue sans qu’on soit ébloui par ces dizaines de loupiotes se reflétant fidèlement sur la carrosserie de votre 206… huuum mauvais exemple… de votre Nissan 240SX. Les plus brillants d’entre vous pourront s’acheter assez rapidement un bon gros réservoir de nitro histoire d’en mettre plein le pare-brise aux pas beaux méchants adversaires !! Pour ce faire, rien de plus simple que d’appuyer sur un bouton, ce qui aura pour effet de vous faire profiter d’un très honorable Motion Blur recréant une impression de vitesse assez réussie mais nettement moins bien rendue que sur un Moto GP.« Texturellement » parlant on garde comme un air de déjà vu… vous me dites NFSU et je vous dis ouaip ! Ca a vraiment très peu évolué graphiquement par rapport au premier opus et ça saute aux yeux… Cependant on notera une excellente modélisation des nombreux véhicules dispos dans le catalogue, c’est à dire un bon gros paquet. Et en plus quel bonheur de voir sa création évoluer au fil des achats, quand on rapplique sur le Live on aime se la raconter avec le dernier gros spoiler carbone monté fièrement sur le coffre.

En ce qui concerne la bande son elle est tout bonnement parfaite pour ce huitième opus de la grande famille des Need For Speed ! Ca part du Rap au RNB en passant par de l’excellent Punk. Bref concernant l’ouïe du bestiau rien ou presque n’est à jeter et surtout pas la jolie voix de Rachel.

Passons aux choses moins poilantes… on va commencer par l’IA des concurrents. Si je devais leur donner un qualificatif je dirais… euh…et bien le QI d’une friteuse ! Et c’est bien dommage parce que quand on est dans une course il n’est pas rare de voir deux pilotes se rentrer dedans et finir dans le décors. Jusque là tout est normal mais ensuite ces deux buses restent coincées à accélérer comme des malades, c’est bien, ça fait de la fumée mais question plaisir de concourir c’est pas top. On dirait qu’on ne leur a jamais appris à passer la marche arrière… « Livehistiquement » parlant c’est comme en solo mais l’IA calamiteuse en moins. Avec la possibilité de charrier ses adversaires à propos de la caisse qu’ils ont, ou de leur qualité de pilote c’est très sympa. On notera quand même qu’il arrive que certaines sessions soient quelque peu sujettes au lag mais dès qu’on tombe sur une bonne partie ça devient très vite marrant. Petit bémol, il est impossible de choisir une langue pour jouer tout en se comprenant pour les plus anglo-germano-hispano-italophobes (et j’en passe) d’entre vous. En bref une cylindrée honorable sans pour autant faire baver.

Need For Speed Underground 2 est une valeur sûre pour tout fan du tunning qui se respecte. Reprenant les bons points de son grand frère comme l’excellent mode Drag que tout le monde adorera, NFSU 2 reste un très bon jeu de caisse avec une technique relativement peu évoluée depuis NFSU mais tout de même très honorable. Cependant, les profanes du genre se tourneront plutôt vers un Flat Out plus accessible au niveau du réglage des voitures, quoique avec un minimum de pratique on arrive à bidouiller la mécanique relativement correctement. Si c’est le cas tu peux te dire que la Jacky Attitude est en toi ! Et là c’est le drame…

+

  • Très accessible
  • Bonne durée de vie
  • Bande son entraînante

-

    • Avec un peu plus d’évolution un 16 aurait été de rigueur. Le jeu est malheureusement très aliasé. Ca reste quand même relativement bon malgré quelques bugs par-ci par-là. Un bon point revient tout de même à l'excellent Motion Blur.
    • Dès les premières virées en ville on s’apercevra très vite que l’arcade domine et c’est pas plus mal. C’est très fun à jouer et très accessible pad en main.
    • Avec le nombre hallucinant de circuits, de véhicules et d’accessoires, NFSU 2 se démarque de bon nombre de ses concurrents, en plus des divers modes proposés, aussi bien le mode carrière qui vous fera découvrir Bayview et cela sans compter le mode Live.
    • Tout bonnement excellente ! Le mélange des genres est réussit à la perfection, il y en a pour tous les goûts et en plus Rachel a de très jolies… cordes vocales. Le ronronnement des moteurs est tout aussi réussi.
    • Un jeu accessible à tous au niveau du gameplay mais qui demandera un peu de pratique pour la modification des caisses. Les passionnés du grand frère NFSU retrouveront le plaisir de rouler à 300 dans les rues mais avec le Live en plus.
    • Il y a toujours quelques saccades déjà présentes dans NFSU mais elles n'entachent pas pour autant la qualité du soft.
    • À part un léger lag dans certaines parties ça reste du tout bon si on est polyglotte…
    • Quelques bugs graphiques
    • Modification des bolides un poil complexe