Jeux

Le concept de Peggle est simple comme bonjour : à l’aide d’un canon orientable en haut de l’écran, il faut lancer des billes (généralement limitées à dix) sur des tables type flipper remplies de taquets. Ces taquets – dont les formes sont généralement rondes – sont de quatre couleurs. Les bleus sont les taquets de base, les moins importants et surtout les plus nombreux. Les taquets verts sont ceux qui activent les bonus des maîtres. Les taquets oranges sont ceux qui nous intéressent le plus puisqu’il faut tous les éliminer pour accomplir l’objectif. Enfin, un taquet rose est présent à chaque tir mais en changeant systématiquement de place. Ce dernier taquet a pour effet de multiplier notre score, très utile si on cherche à obtenir une bille bonus par le biais de la barre des 25.000 points ou pour jouer le scoring. Une fois lancées, nos billes parcourent donc le tableau dans tous les sens au gré des rebondissements avant de finir soit dans le vide (bille perdue) soit dans le panier (bille récupérée).

A l’instar d’une partie de flipper, plus la bille reste longtemps sur le tableau en touchant des taquets, plus le score augmente et les combos s’enchaînent jusqu’à une frénésie visuelle où on n’a d’yeux que pour la bille, espérant avec un sourire en coin, qu’elle va toucher une bille bonus ou un ensemble de taquets orange. Les maîtres, au nombre de cinq, peuvent intervenir avec leurs pouvoirs en touchant les taquets verts. Des pouvoirs qui sont variés : congélation (qui fait glisser les taquets touchés, les poussant vers d’autres), grosse pierre (tous les taquets dans la zone de chute sont détruits), électrocution (à chaque taquet touché, deux taquets voisins le sont aussi), magie noire (seuls les taquets orange apparaissent) sans compter le pouvoir de Bjorn (le seul maître venant du premier opus) qui permet d’anticiper le prochain rebond.

« A l’instar d’une partie de flipper, plus la bille reste longtemps sur le tableau en touchant des taquets, plus le score augmente et les combos s’enchaînent jusqu’à une frénésie visuelle où on n’a d’yeux que pour la bille, espérant avec un sourire en coin, qu’elle va toucher une bille bonus ou un ensemble de taquets orange »

Les maîtres en question, tout comme leurs pouvoirs, sont visuellement complètement déjantés (un ogre poivrot, un yéti exhibitionniste et maladroit, une morte-vivante aussi mignonne que flippante, un nain dans un robot-nain). Toutefois, on regrette un déséquilibre au niveau des pouvoirs : Certains (Gnorman, le robot-nain, pour ne pas le citer) sont surpuissants par rapport à d’autres, ce qui fait qu’on délaisse généralement les autres maîtres à son profit sauf quand nous y sommes forcés notamment quand on cherche à battre le high score. Heureusement, les développeurs ont fait en sorte que le pouvoir du maître en question soit presque inutile sur certains tableaux (ou beaucoup moins efficace que d’autres pouvoirs). Par rapport au premier opus sur Xbox Live Arcade, on retient quelques nouveautés au niveau des tableaux comme les taquets qui nécessitent à s’y reprendre à deux fois pour les éliminer ou les bumpers qui font valser les billes au loin.

Nous ne pouvons pas dire que Peggle 2 soit riche en nouveautés, d’autant plus que le panneau «bientôt disponible» sur l’accueil nous laisse penser que la sortie a quelque peu été précipitée quitte à rajouter de nouveaux modes par la suite. Ce qui sera en tout cas le cas pour la partie multijoueur qui permet à quatre joueurs de s’étriper simultanément (chacun sur son propre tableau bien entendu). C’est d’ailleurs dans cette partie qu’on remarque plus particulièrement le déséquilibre entre maîtres évoqué plus haut. Malgré tout, le plaisir est intact et terminer le jeu de A à Z (en tenant compte des 60 épreuves et des 180 défis, trois par tableaux) vous prendra assurément de très longues heures. Ce qui ravira les amateurs de challenge ainsi que les chasseurs de succès. D’autant plus que les épreuves et les défis vous donneront parfois du fil à retordre avec des objectifs aussi variés que coriaces à réaliser.