Jeux

En fin d’année dernière, pendant que Microsoft s’employait à réussir le lancement de sa caméra à reconnaissance de mouvements, THQ préparait la mise sur le marché d’un autre accessoire en la personne de uDraw. Cette tablette blanche, dans laquelle venait s’imbriquer la Wiimote, permettait alors aux dessinateurs en herbe de s’adonner à leur passion via leur écran de télévision en crayonnant tout ce qui pouvait leur passer par la tête. Quelques mois plus tard, l’éditeur américain investit les consoles haute-définition en proposant une version revisitée de sa tablette magique. Désormais, uDraw s’habille en noir, perd une bonne dose de plastique sur sa profondeur et prend soin de répartir les différents boutons de la manette Xbox 360 de part et d’autre de son écran tactile. En plus de cela, ce dernier s’avère être bien plus précis que son prédécesseur (2000×1600 pixels), une condition obligatoire afin de satisfaire les exigences des consoles haute-définition. A l’image d’une manette Xbox 360 classique, la tablette se connecte à votre console sans le moindre fil et nécessitera une simple synchronisation pour fonctionner. A condition bien entendu de s’être procurer en amont trois piles de type AA (LR06) non fournies de base.

Si les acquéreurs de la tablette uDraw devront donc s’équiper en conséquence, l’obtention d’un jeu supplémentaire sera facultatif, le jeu uDraw Studio : Dessinez Facilement étant inclus avec l’accessoire. Autant dire qu’il s’agit là d’un titre idéal pour se familiariser avec toutes les fonctions de la tablette, qu’il s’agisse de l’écran tactile évidemment, de son indispensable stylet mais également du gyroscope et de quelques fonctions annexes. Par le biais d’une série de leçons, les intéressés pourront se lancer dans l’apprentissage de la peinture, découvrant ainsi l’art de la perspective, des dégradés de couleurs et bien d’autres choses encore. Il est ainsi possible de découvrir les bases du dessin et de la peinture afin de les utiliser par la suite sur le mode de création libre. La large palette de couleurs ainsi que le large choix d’outils à disposition permettent de laisser libre cours à son imagination en toute liberté, même si paradoxalement la tablette ne permet pas de réaliser des tracés aussi précis que pour un dessin effectué à main levé sur une feuille blanche classique. Notons également la présence de mini-jeux avec les points à relier ou encore les tableaux à peindre numérotés et quelques autres distractions qui utilisent le gyroscope de la tablette. Dans l’une d’elle il vous suffira de pencher l’accessoire pour faire avancer une boule de peinture (dans un labyrinthe par exemple) et offrir ainsi un gameplay totalement différent et plutôt rafraichissant, même si cela ne devrait pas vous occuper des heures durant.

Après l’effort…

Pour ceux qui ne se satisferaient pas de ce uDraw Studio : Dessinez Facilement, THQ en a également profiter pour lancer deux autres titres, disponibles pour une quarantaine d’euros chacun. Pictionary Edition Spéciale, à l’image du célèbre jeu de société de Parker, permet à une infinité de joueurs, répartis en deux, trois ou quatre équipes de participer à des sessions plus ou moins longues où il faudra faire deviner un objet, un film, une expression ou autre, à l’aide d’un simple dessin. Idéal pour mettre un peu d’animation lors d’un apéro entre amis, cette version vidéo-ludique du jeu de société permet aux joueurs de se retrouver autour d’un plateau virtuel où la feuille blanche est remplacée par la tablette uDraw. Là encore, tout l’intérêt réside dans les possibilités offertes aux joueurs pour réaliser des créations qui demanderaient en temps normal de nombreux outils. Destiné aussi bien aux plus jeunes qu’aux adultes, Pictionary Edition Spéciale nécessite en revanche la présence de quatre personnes minimum et cela peu importe le mode de jeux sélectionné sur les trois proposés. Parmi eux, le mode Mania viendra pimenter vos parties puisqu’il consiste à donner systématiquement un handicap au dessinateur (réaliser un dessin à l’aveugle, inversion des commandes droite/gauche haut/bas, etc…). Le mode Jeu en Famille quant à lui permettra de modifier les règles à loisir et de fixer une durée limite aux parties. Autant le dire, Pictionary Edition Spéciale aurait mérité d’avoir un peu plus de contenu, ne serait-ce que pour permettre aux joueurs de sortir la galette du placard en dehors des soirées entre amis.

Pour toucher un maximum de publics différents, THQ a également inclut dans son line-up un titre résolument tourné vers l’action. Marvel Super Hero Squad : Comic Combat se différencie des deux autres jeux décrits plus haut puisqu’il propose une véritable aventure, s’étalant sur six chapitres plein d’humour. Adapté de la série animée éponyme, le joueur retrouve ainsi les héros emblématiques de la Marvel qui repartent au combat, dans une version super-deformed, pour tenter de réduire à néant les plans machiavéliques du Docteur Fatalis et de son acolyte MODOK. Par groupe de trois, les super-héros répondront alors au doigt et à l’œil aux ordres donnés par le joueur via le stylet du pouvoir. Clairement destiné à un public jeune, les actions à effectuer sont relativement simples à assimiler (faire une croix pour faire apparaitre une bombe, relier le héros aux ennemis pour lancer un enchainement d’attaques, etc…) et offrent un gameplay totalement nouveau situé entre le point’n'click et le beat’em all. On notera tout de même quelques actions confuses par moment, les hordes d’ennemis, nos héros et les ordres données au stylet s’additionnant rapidement à l’écran, réduisant par la même occasion la visibilité du joueur pendant quelques instants. Pour le reste, Marvel Super Hero Squad : Comic Combat est une agréable surprise qui ravira sans aucun doute les plus jeunes.