Jeux

Ridge Racer 6

Course | Edité par Namco | Développé par Namco

6/10
360 : 19 janvier 2006
17.01.2006 à 19h38 par

Test : Ridge Racer 6 sur Xbox 360

Qui n’a jamais joué à un Ridge Racer ? Très franchement, à part peut-être ma grand-mère, et encore je n’en suis même pas certain, tout le monde a au moins essayé une fois dans sa vie un épisode de cette série, que cela soit en arcade ou bien sur les consoles Sony. Il s’agit sûrement d’une des plus grandes licences de Namco. Et donc, le voir arriver sur la 360 pour le lancement de la console - la première incursion de la série sur une console autre que Sony - constitue pour tous les fans de cette saga une raison supplémentaire de se procurer la nouvelle console de Microsoft. Evidemment, il ne faut surtout pas s’attendre ici à retrouver la moindre once de réalisme. A tous les aficionados de Gran Tourismo et autre Forza Motorsport, je leur dirais ceci : ce jeu n’est tout simplement pas fait pour vous. Ici, c’est le royaume de la conduite arcade. Rien n’est réaliste, des voitures à la conduite en passant par les circuits, le maître mot ici est : fun fun et … fun. Le type même du jeu auquel on jouera 20 minutes après une longue journée de boulot. Allez, maintenant intéressons-nous de plus près à cette version 360 et à ce qu’elle nous offre.

Fun.

Comme c’était déjà le cas sur certains épisodes, on retrouve ici au lancement du jeu la possibilité de faire une partie de Pac-Man. C’est totalement inutile, mais c’est un fait qu’à chaque fois qu’on lance le jeu, on se surprend à s’attarder sur une partie. Comme quoi des fois, un bon concept et des graphismes basiques ne perdent pas de leur pouvoir attractif au fil des années (on pourrait même dire des décennies dans le cas de Pac-Man). Une fois ce petit intermède terminé, on rentre dans le vif du sujet, avec une petite introduction montrant Reiko, l’icône de la série, qui débouche sur le menu du jeu. Là on peut directement entrer dans l’explorateur, qui est le mode principal du jeu. Il est constitué de très nombreuses épreuves sur tous les circuits du jeu (au nombre de 16, mais chacun ayant de nombreux tracés différents). Au fur et à mesure que l’on progresse dans le jeu, on débloque des voitures, et on augmente dans les catégories de véhicules (vers la fin du jeu la vitesse augmente furieusement et, sur certains circuits, on se croirait presque sur une course de F-Zéro). Un autre mode disponible est le mode contre la montre, qui permet d’essayer de battre les meilleurs temps du monde des circuits, via le mode Xbox-live. Il y a aussi la possibilité de faire une course simple sur un circuit, histoire de bien connaître chaque circuit avant de passer vers le dernier mode du jeu, à savoir le jeu en ligne contre des adversaires. On accède rapidement à des courses, il n’y a pas de lag (en tout cas pas durant le test), et le jeu se révèle très fun contre d’autres adversaires.


Speeeeeeed.

Regardons maintenant le jeu de plus près, d’un point de vue technique. Sachez déjà que le jeu a été testé sur TV HD, et donc en 16/9. A priori le jeu possède sur les télévisions 4/3 des bandes en haut et en bas. La première chose qui frappe lors de la première course concerne la fluidité de l’animation. C’est vraiment très convaincant, à 60 images/secondes, et cela se ressent, surtout en vue intérieure au raz du bitume. C’es,t mine de rien, très agréable pour un jeu de courses et l’on voit une vraie différence avec PGR3 par exemple. Niveau graphismes, les circuits alternent le très beau avec le très moyen. Par contre, c’est vraiment très clean et on apprécie quand même d’avoir des graphismes HD. Concernant les voitures, il ne s’agit bien entendu pas de licences de voitures connues, et on ne peut pas dire que leur design soit vraiment transcendant. Mais cela importe peu pour un jeu de ce style à vrai dire, et on passe rapidement outre, pris par le feu de la course. Au niveau sonore on a toujours un DJ qui commente chaque action de la course, et des bruitages quand même très arcade et pas vraiment recherchés. On retrouve de nombreuses bandes originales propres à l’univers de Ridge Racer, mais on préférera peut-être utiliser ses propres musiques.

Ridge-Racer-1-like.

Concernant la jouabilité, on demeure très proches du premier volet. Les dérapages s’enchaînent sans aucun problème, et permettent dans ce nouveau volet d’accumuler la jauge de boost, séparée en trois parties qui se remplissent au fur et à mesure. Et il y a maintenant possibilité d’utiliser autant de jauge de nitro que voulu. Ainsi, si les 3 sont remplies, on peut choisir de n’en utiliser qu’une, deux, ou bien les trois d’un coup, sachant que dans ce dernier cas la puissance dégagée sera supérieure, mais durera moins longtemps. En utilisant bien ses nitros, on peut également avoir la possibilité de les recharger instantanément, si ceux-ci sont utilisés au bon moment. Au final, il s’avère nécessaire arrivé à un certain niveau dans le jeu de bien maitriser son utilisation, sans quoi il sera impossible de terminer toutes les courses.

Ridge Racer 6 remplit donc parfaitement ses obligations, et s’avère donc être un excellent jeu d’arcade automobile. Ne poussant pas la 360 dans ses dernières limites techniques, loin de là, il s’avère quand même très agréable à jouer, et les fans de la série y trouveront leur compte. En attendant peut-être un Ridge Racer 7 vraiment next-gen la prochaine fois ?

+

  • Animation supra-fluide
  • C'est un Ridge Racer.
  • Mode live très sympa.
  • Durée de vie énorme en solo.

-

    • Graphismes pas constants.
    • C'est un Ridge Racer.
    • Bande son pas au top.