Test : Sonic Generations sur Xbox 360
Sonic Mega Collection
Pour la première fois, les joueurs auront donc la possibilité de diriger deux Sonic, une idée qui se justifie par l’apparition d’un nouvel ennemi capable de créer des failles temporelles. On sera donc amené à contrôler une version du hérisson aperçue dans les derniers épisodes haute-définition de la saga, mais également le Sonic muet comme une carpe de la période 2D chère à la Megadrive. Vous l’aurez compris, chaque niveau se déroule de deux manières différentes, suivant que vous contrôliez l’un ou l’autre des hérissons. Il y en aura donc pour tous les goûts, puisque les nostalgiques des consoles 16 bits se délecteront des stages en deux dimensions, vus de côté avec défilement horizontal, tandis que les autres retrouveront leur héros en vue de dos, offrant une sensation de vitesse véritablement grisante et bénéficiant de toute la panoplie de mouvements que l’on a pu découvrir ces dernières années. Seul regret, la version 3D du hérisson possède encore quelques lacunes en terme de jouabilité, parfois dues à un caprice de la caméra.
Dream Fast
Une fois dans le vif du sujet, on s’aperçoit rapidement que nous ne sommes pas devant un enchainement de niveaux sans aucune cohérence puisque Sega a tenu à conserver une certaine chronologie, démarrant l’aventure par des niveaux présents dans les tous premiers épisodes de la série. On passera donc tout d’abord par Green Hill (Sonic 1), Chemical Plant (Sonic 2) et Sky Sanctuary (Sonic & Knuckles), puis par Speed Highway (Sonic Adventure), City Escape (Sonic Adventure 2) et Seaside Hill (Sonic Heroes) et pour finir Crisis City (Sonic the Hedgehog), Rooftop Run (Sonic Unleashed) et Planet Wisp (Sonic Colours). Neuf niveaux donc, comportant chacun deux actes (Sonic 2D et Sonic 3D) dont l’un est la copie conforme du niveau original en terme de level-design. Les graphismes en revanche sont adaptés aux standards actuels et offrent un rendu particulièrement soigné. Il en est de même pour la bande-sonore du titre, qui alterne entre morceaux originaux retouchés et remix inédits appliqués aux niveaux créés pour l’occasion. Tout est fait pour s’imprégner rapidement de l’univers du hérisson, quitte à frôler parfois avec les limites du fan-service. On y retrouve également tous les amis de Sonic, ainsi que ses ennemis d’ailleurs puisque au delà des neuf niveaux présentés, Sonic Generations permet aux joueurs d’affronter quelques figures emblématiques de la licence, à commencer par l’incontournable Dr. Eggman, dans des niveaux qui leur sont dédiés.
Un contenu qui parait toutefois léger sur le papier, mais qui s’étoffe rapidement grâce aux items à récupérer dans les différents niveaux (qui permettent de débloquer des illustrations principalement) et surtout grâce aux quatre-vingt dix défis éparpillés autour des niveaux. Ces derniers vous demanderont de réaliser certaines tâches afin d’être compléter et ainsi débloquer, là encore, quelques items à ranger dans salle dédiée aux bonus (des illustrations mais également des musiques, dont le fameux "Sonic Boum"). Si le but final de ces défis n’intéressera que les fans purs et durs de la franchise, les autres se contenteront d’en venir à bout – ce qui est parfois loin d’être évident – afin de diversifier les phases de gameplay. Entre le duel de notes avec Vector, le parcours mono-ring et bien d’autres surprises, il y a de quoi être dépaysé. Des épreuves qui doubleront facilement la durée de vie du jeu pour atteindre entre douze et quinze heures. Et si cela ne suffit toujours pas, les plus acharnés d’entre vous pourront toujours tenter d’obtenir le fameux rang S sur l’ensemble des épreuves proposées par le titre (niveaux, boss et défis) histoire de pousser encore un peu plus le bouchon.
Du côté du multijoueur, s’il est appréciable de découvrir de tels modes présents dans un jeu estampillé Sonic, il faut toutefois tempérer la bonne nouvelle puisqu’il ne s’agit là finalement que de classements en ligne dissimulés. Pas d’affrontements directs donc – chose regrettable d’autant que certains défis solo proposent d’affronter l’ordinateur – avec au final quelques challenges qui consistent à effectuer le meilleur temps sur un parcours choisi (les temps réalisés en mode Histoire ne sont pas pris en compte), ou à aller le plus loin possible dans un niveau en seulement trente petites secondes. Espérons que le prochain opus élargisse un peu les possibilités en ligne.
+
- Phases de plateformes au poil
- Bonnes sensations de vitesse
- Pour les nostalgiques mais pas seulement
- 90 défis
-
- Trame principale un peu courte
- Quelques bugs de collision
- Modes en ligne