Test : Stoked sur Xbox 360
Ne bougez pas, on l’a en Stoked
En lançant le jeu on se rend tout de suite compte que les côtés spectacle d’un SSX ou décalé d’un Amped sont absents pour laisser place à la nature, le calme, le silence. Etant un petit Mozart du snowboard je peux vous assurer que l’impression de liberté est très bien retranscrite, quand en haut de la montagne seul le son du vent caressant la poudreuse se glisse dans un vent glacial au creux de votre oreille. Bien sûr, le vrai surfer aura toujours un mp3 à portée de main, là encore le jeu propose un lecteur virtuel contenant moult styles musicaux.
Vous l’aurez donc compris, le joueur novice se sentira bien seul dans sa montagne. Seul quelques surfeurs seront disséminés ici et là pour vous proposer des challenges tous plus difficiles les uns que les autres. Bien entendu les montagnes praticables du Chili, du Japon, de la Suisse, des Etats-Unis ou de l’Alaska ne sont pas pourvues d’installations permettant l’accès aux sommets. Aucun problème, vous disposez de votre hélicoptère personnel que vous piloterez à votre aise pour choisir votre point de largage. La montagne étant un environnement hostile (et je ne parle pas de la bête immonde qui captura Luke sur Hoth ni du Yéti et consort) de par ses conditions climatiques qui très changeantes. Seul vrai problème lié à cela, le manque d’enneigement.
Héoui, pas facile de glisser sur de l’herbe rocailleuse. Le novice rencontrera également un souci de taille, la maniabilité. Tu veux sauter partout et faire des tricks dans tous les sens gamin ? La réponse est non. Il faudra à l’instar de Skate faire un mouvement de stick pour sauter et gérer ses mains par les gâchettes, gauche pour gauche et vous aurez compris comment cela marche pour la droite. Paradoxalement à tout cela, un flip sortira plus facilement qu’un grab classique. Parole de puriste il n’en est rien dans la vie non pixélisée.
Désolé nous sommes en rupture de Stoked
Côté graphisme le tout est insuffisant, l’aliasing pique la rétine mais la distance d’affichage rattrape quelque peu le tout. Le plus gênant reste quand même les collisions. En effet une fois de plus en tant que connaisseur j’ai déjà essayé la ligne droite en direction d’un sapin et je vous prie de croire que la cascade fut quelque peu spectaculaire. Ici le personnage se stoppera net sur l’obstacle sans broncher ni même tomber, pas à chaque fois mais bien trop souvent.
Mais là où Stoked pourra vous occuper pour un bon bout de temps c’est par son tutorial. Les premières épreuves sont très simples mais deviendront vite un enfer pour le néophyte. Le jeu vous demande de réaliser des figures simplement en vous donnant leur nom, sans les combinaisons de touches… D’accord un autre personnage nous fait toujours une démo mais filmée de très loin et surtout très mal cadrée, inutile donc. Malheureusement en laissant trainer mes oreilles dans la petite sphère des gamers, j’ai entendu dire que certains joueurs avaient abandonné le jeu au bout du troisième tutoriel, soit 25 minutes de jeu ?! Gros point noir donc. Pour enfoncer le clou, le multi reste plat et sans gout, ne proposant rien de vraiment nouveau comparé au off-line.
+
- La liberté
- Ca sent bon l’air frais
-
- L’accessibilité
- La difficulté
- La prise en main