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Devant Tennis in the Face, pas besoin de s’étaler de longues minutes pour en expliquer le principe. Prenez la série Angry Birds ou tout autre ersatz qui lui ressemble même de loin, remplacez les oiseaux par un joueur de tennis et les cochons verts par des clowns, des CRS ou des avocats, et vous obtenez ce titre pas franchement original aux allures de jeu smartphone ou tablette. Disposant d’un scénario sur lequel nous ne nous attarderons pas une seule seconde cette fois-ci, Tennis in the Face vous propose d’enchainer divers tableaux sur un total de 12 mondes, contenant chacun une grosse douzaine de niveaux.

Votre but est donc, à l’aide de vos balles de tennis, de percuter les différents ennemis immobiles disposés dans chaque tableau en un minimum de coup. Votre personnage ne pouvant pas se déplacer, seul les changements d’angle de vos services ont une véritable répercussion sur votre capacité à enchainer l’élimination des ennemis. La disposition de chaque niveau permet évidemment de faire varier la difficulté, avec l’apparition au fur et à mesure de votre progression quelques nouveaux éléments obligeant le joueur à se creuser un peu plus les méninges.

« Rapidement répétitif et pas très long à finir, Tennis in the Face se joue par petites sessions »

Une touche de retour rapide donne la possibilité au joueur de réinitialiser le niveau sans aucun temps de chargement, ce qui permet par la même occasion de tester sans trop de contraintes différents angles de tir avant de trouver celui qui amènera l’enchainement parfait. Rapidement répétitif et pas très long à finir, Tennis in the Face se joue par petites sessions. Les amateurs de scoring y trouveront un peu de rejouabilité, sans que le titre ne demande une réelle exigence pour obtenir le nombre de points maximum sur chaque tableau. On déplore au passage un petit souci de précision en phase de tir puisque deux tirs enchainés depuis le même angle ne donnent pas toujours le même résultat.

Côté technique on ne peut pas dire que l’adaptation du titre sur console de salon ait demandé un travail énorme à l’équipe de développement en charge du projet puisque les animations restent ultra simplistes, tout comme les graphismes franchement un peu justes, même pour des décors réalisés en deux dimensions. Pas non plus impressionnant, le moteur physique est néanmoins à la hauteur de ce genre de jeux et donne parfois quelques situations cocasses qui prêtent à sourire. La musique et les bruitages sont basiques, sans être pour autant ultra désagréables non plus.