Test : True Fear: Forsaken Souls Part 1 sur Xbox One
Tu pointes et tu cliques
True Fear: Forsaken Souls Part 1
Vous avez un recommandé ! Oui le courrier n’attend pas et vous voila sorti du lit par le facteur, en plein milieu de la nuit. Après un tutoriel expliquant pas à pas la mécanique du jeu, énigmes, puzzle d’objets cachés, le titre de Goblins Studio respecte le cahier des charges du genre point’n click sans renier les franchises fondatrices comme Monkey Island ou Les chevaliers de Baphomet.
True Fear: Forsaken Souls Part 1 vous met dans la peau de Holly Stonehouse, une jeune femme avec un passé troublant. Une sombre histoire de famille vous oblige à partir découvrir les origines de votre mal-être . L’ambiance est posée et l’enquête démarre sans plus attendre. La narration du titre est son véritable point fort, les différents tableaux à parcourir tout au long de votre aventure empruntent les codes des films d’horreurs. Ils sont truffés de détails, ce qui renforce l’atmosphère bien pesante. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur votre passé, des collectibles sont cachés ici et là. Plusieurs lieux sont à découvrir, mais nous n’en révélerons pas davantage pour éviter tout spoil. La tension monte au fur et à mesure de votre progression jusqu’au dénouement final, un brin frustrant car la suite n’est pas encore disponible.
La bande-sonore est quant à elle trop présente. Les sons annoncent clairement les jump-scare, ce qui plombe un peu une atmosphère qui aurait méritée d’être un peu plus oppressante. les différentes scènes cinématiques clôturent certaine actions importantes, ou la découverte de certains lieux.
Cette première partie de la trilogie True Fear propose une expérience très personnalisable, que ce soit sur le choix de difficultés, la résolution des énigmes, la résolution automatique des puzzles, et même concernant les objets cachés. Tout y est pour faire votre partie sur mesure. Véritable point fort du jeu qui permet à chacun de vivre l’aventure à son rythme et selon ses envies. Vous pouvez faire le jeu en mode découverte uniquement pour l’histoire, ou faire comme tout bon détective et choisir de faire le jeu en mode enquête, avec une difficulté très progressive. La durée de vie est assez courte, environ 3h30, et un peu plus pour celles et ceux qui voudront tout savoir, enfin en partie.
La navigation dans le menu est assez claire et plaisante, un guide est accessible sur simple pression de la touche LT pour rappeler au joueur les élément clefs de l’histoire. Chaque souvenir sera alors répertorié dans votre carnet, une fois de plus blindés de détails ce qui renforce un peu plus la narration. On note la présence d’une mini-carte qui facilite grandement la navigation sur les différentes scènes, avec un accès rapide aux lieux déjà visités,. Des indications seront aussi données pour prévenir le joueur au cas où il resterait des interactions.
L’inventaire peut être vite rempli, les touches LB et RB facilite aussi l’accès à vos objets. Certains d’entre eux ne sont d’ailleurs utilisables que dans les mini-jeux. True Fear Part 1: Forsaken Souls n’est clairement pas le meilleur jeu de sa catégorie, mais certains de ses défauts sont vite oubliés grâce à une narration de qualité. Une démo est disponible sur le Microsoft Store ce qui permettra au joueurs indécis de se faire une idée sur la qualité du titre.
True Fear: Forsaken Souls Part 2
Après avoir laissée Holly Stonehouse avec ce dénouement quelque peu frustrant, nous retrouvons notre héroïne en quête de vérité. Après un bref rappel des évènements de la première partie, nous voici dans le vif du sujet. Suite à un accident de la route les premiers puzzles et objets cachés apparaissent, à vous de fouiller, et avancer dans cette suite de tableaux très réussis. Cela fourmille de détails, les codes du genre sont à nouveaux appliquer dans cette deuxième partie. Pas de révolution dans le gameplay, on rappelle qu’il s’agit d’une œuvre unique, divisée en trois chapitres
L’histoire est toujours aussi prenante, les diffèrent décors plonge le joueur dans une ambiance bien angoissante, même si il est très difficile d’avoir peur au sens littéral, l’intrigue se déroule essentiellement dans un asile. Le niveau de difficulté quant à lui a été rehaussé et certains puzzles sont assez difficiles, mais aucune crainte à avoir puisque, comme pour le premier épisode, il est possible de zapper l’énigme en cours à tout moment, et ainsi se concentrer sur l’histoire. Les diffèrent objets cachés viendront enrichir une partie bonus très intéressante.
Les quelques scènes cinématique nous plongent un peu plus dans cette histoire, la musique est de bonne facture, mais lors des transitions jeu/scène un freeze apparait pour souvent laisser place souvent à un jump scare visuel et sonore, ce qui finalement ne surprend plus le joueur. Très peu de nouveautés pour ce chapitre 2, mais une plongée plus profonde dans cet univers imaginé par Goblinz Studio, et un plaisir de profiter d’un point’n click horrifique, ce qui se fait plutôt rare finalement. Les amateurs seront ravis par l’expérience proposée.
+
- Histoire bien écrite
- Une bonne ambiance de thriller
- Navigation via la mini map utile
- Suite en préparation
-
- Cinématiques datées, qui rappellent Night Trap
- Faible durée de vie (4 heures pour chaque partie)
- Pas de nouveauté sur l'épisode 2