Jeux

Unreal Championship

FPS | Edité par Atari | Développé par Digital Extremes

10/10
360 : 22 novembre 2002
30.05.2003 à 03h36 par

Test : Unreal Championship sur Xbox

Sorti dans la hâte pour le lancement du Xbox Live, Unreal Championship souffrait à sa sortie de plusieurs défauts. D’autant plus qu’en Décembre, la possibilité de jouer via le net n’était pas ouverte à tout le monde. Cette licence phare dans le monde des FPS avait néanmoins reçu des notes honorables, malgré un mode solo quasi-inexistant. Le Live étant maintenant implanté depuis plusieurs mois, et à l’occasion de la sortie du patch ainsi que des nouvelles cartes, nous avons décidé de vous proposer un (re)test de ce jeu qui se penchera uniquement sur l’aspect multijoueurs en ligne.

This is my house

Un des grands points forts d’UC est qu’il permet de jouer très rapidement. En effet, une fois connecté, ce n’est qu’une question de secondes avant de se retrouver dans l’arène.A l’inverse de Ghost Recon ou de Moto GP, on peut débarquer dans une partie en cours. Ensuite vient le choix du mode de jeu (DM, TDM, DD, CTF, BR, enfin, vous connaissez déjà), et ils prennent tous leur juste valeur : fini l’IA trop facile (zzz…) ou trop injuste (bing ! ma manette contre le mur). Vous n’avez pas digéré le MacDo de la veille : fraggez un américain, le thé est mal passé : faites vous un crépi avec de la cervelle d’anglais…Le CTF et le BR permettent désormais de développer votre esprit de stratège et grâce au communicator, une vraie coopération s’installe pour donner lieu à des parties passionnantes (« y’en a deux qui arrivent par le centre »… « Ok, je les contourne »… « eh m***** »). Evidemment, vous tomberez forcément sur quelques relous, mais il faudra apprendre à jouer avec. Il est toutefois regrettable qu’on ne puisse pas kicker un indésirable, la seule solution qui reste est alors l’expédition punitive !

Vous êtes las des parties traditionnelles ? Qu’à cela ne tienne, il reste les mutators, et même si tous ne sont pas vraiment utiles, certains changent radicalement le gameplay. Le plus populaire reste l’instagib (« one shot, one kill ») qui donne lieu à des Deathmatch de fous, surtout lorsqu’on est plus de 4 dans une petite map. Et selon, moi, cela vient quand même des armes qui sont trop déséquilibrées (Le Ligthning Gun et le Lance Roquettes sont trop puissants par rapports aux autres). Le jeu est aussi très différent selon qu’on active la visée automatique ou non, et merci DE, on peut désormais voir quels serveurs l’utilisent. Ensuite, l’intérêt d’avoir une manette entièrement configurable prend tous son sens car on l’adaptera en fonction du mode de jeu.



J’ai toujours pas arrêté de fumer !

Il y a moins d’une semaine, la communauté Unreal sur Xbox était en train de mourir. Et cela était dû aux nombreux bugs et aux problèmes de finitions. Le manque de diversité au niveau des maps commençait aussi à se faire sentir. Mais depuis Jeudi dernier, fini les cheaters ! Les nouvelles maps sont excellentes ! Inferno est probablement la meilleure, magnifique tant par sa réalisation que par son design, le côté démoniaque à la Doom est une vraie réussite. Aquamortis alterne les couloirs étroits et les grands espaces, ce qui aura de quoi ravir tout le monde. Leviathan ressemble beaucoup à Gael, si ce n’est qu’elle possède des couloirs. OtarosRun, la seule nouvelle map pour le CTF est elle aussi somptueuse et compte parmi les meilleurs niveaux de ce mode. Bref, il aura fallu attendre longtemps, mais DE nous a comblé (enfin, moi en tout cas).



Fragger devient de l’art

Le son a toujours été l’un des points forts de ce jeu (bon, tant qu’on met la VO), et de ce côté, rien n’a changé ! Par contre, si les graphismes étaient de toute beauté, des ralentissements venaient pourrir le framerate. Grâce au patch, l’Anti-Aliasing est par défaut désactivé et j’ai été très surpris de constater que si le jeu a énormément gagné en fluidité, les graphismes n’en ont pas souffert. On se retrouve donc avec un jeu qui exploite pleinement les possibilités de la bobox, et même si tout n’est pas parfait, UC est quand même l’un des plus beaux jeux disponibles.




Unreal Championship est un titre à posséder absolument si vous jouez sur le Live. C’est un bijou de maniabilité, de gameplay et de réalisation qui est fait pour durer. Même la sortie de Wolfenstein aux US n’a pas réussi à le mettre à genoux car il possède son propre style : bourrin tout en étant tactique, et surtout des parties à 100 à l’heure. Bref je suis complètement fan et je le conseille vivement à tous ceux qui ne l’ont pas encore. Bon sauf si vous êtes allergiques aux FPS et que le seul fait d’entendre ce mot vous met en transe, vous fait vomir et uriner, que votre tête se met à tourner et que des injures infâmes sortent de votre bouche, mais là on ne peut rien pour vous…

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      • Malgré un peu d'Aliasing, UC est (et reste) l'un des plus beaux FPS sur XBox
      • Une prise en main quasi-immédiate, une manette entièrement configurable. Que demande le peuple ?
      • Un jeu auquel on joue encore régulièrement plus d'un an après sa sortie, c'est un gage de qualité, non ?
      • Une VF un peu pourrie en ce concerne les voix, mais pour le reste, c'est du tout bon !
      • Un neurone suffit, on court, on transpire, on shoot. Bref simple mais si bon.
      • LA référence des jeux de shoot bourrins, une compatibilité Live, un incontournable...(note 05/01/04 : et puis à 25 €, ça serait un crime de passer à côté).
      • Une interface Live pas très pratique (normal, c'était les débuts), un peu de lag, mais pour le reste, c'est du tout bon !