Test : Urban Freestyle Soccer sur Xbox
Zyva, il pue sa race ce skeud…
Pas besoin d’en écrire trois pages, Urban Freestyle Soccer est mauvais. Quand Sega propose un petit bijou de fun avec Soccer Slam, Acclaim et Silicon Dreams nous pondent un étron bien gras, de ceux qui sont enrobés d’une couche de mauvais goût tout en proposant un cœur fondant de gameplay pourri. Les graphismes, sans être monstrueux, font vraiment dans le minimalisme avec des terrains immenses et pas trop détaillés, 6 joueurs qui se sentent bien seuls et surtout pas de surenchère de polygones. Inutile de dire que
est capable de mieux…Côté son, UFS ne s’en sort pas trop mal, les musiques collent parfaitement à l’ambiance (il faut aimer le rap quand même…) et les voix, même si ça paraît plus involontaire qu’autre chose, ont le mérite de faire rire, au départ. En effet, les équipes sont constituées de pures racailles ou bad boys(girls), et il n’est pas rare d’entendre des «bouffon» ou «j’calcule pas» du meilleur effet. Comprenez par là que le tout est atrocement mal joué et terriblement réducteur pour les gens qui se reconnaîtraient dans un tel jeu (ça fera rire les autres aux éclats pendant quelques parties, c’est toujours ça).
Niveau gameplay, la vidéo d’intro (assez sympa au passage, avec des petits grigris techniques bluffants) annonce la couleur: une grande palette d’actions est disponible, et le joueur qui s’en donnera la peine parviendra à faire des trucs marrants, comme le salto contre le mur pour feinter un adversaire, à
L
’ennui, c’est que tout ça n’est pas très ergonomique et que la mécanique de jeu ne pousse pas à la fioriture, on se contente de pilonner le gardien (totalement invincible sur des tirs normaux) en espérant qu’il relâche un tir pour qu’on ait plus qu’à la pousser au fond. Pas spécialement amusant, on stresse tellement pour marquer un but qu’on a foutrement pas le temps d’admirer le paysage (heureusement) et faire des gestes techniques. Bref, quand c’est raté, c’est raté, et ce ne sont pas les quelques modes de jeux mis à la disposition du joueur qui rattraperont la désagréable impression de diriger des troncs d’arbre en survêt’ Lacoste. A plusieurs, c’est le même tarif, on s’amuse 5 minutes du jeu d’acteur Pécasien, puis on se demande où on va lyncher celui qui a ramené le jeu en braillant «wesh les keums, j’ai topé un jeu là il est mortel sa mère!» (Remarquez, ne serait-ce que le fait de parler comme ça mérite la corde pour moi, ça fait donc d’une pierre deux coups).
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- Waaa, il est cheum ce jeu, c'est chanmé !
- Délire les passements de jambe du gars !! Le gardien c'est trop le mur du pacifique tu vois, comme dans le film avec Bézu...
- Sa race, il est ripou ce skeud, viens on s'arrache.
- Wesh Wesh la zikmu ! Sa mère, trop laid les paroles quoi, c'est qui les fonbous qu'on étés enregistrés là ? * remarque le micro caché caché dans le ssonbui, et s'esquive, un sourire gêné aux lèvres... *
- Vous l'avez compris, Urban Freestyle soccer n'est pas bon du tout, il est même limite insultant car il singe plus qu'il ne représente. A éviter, d'autant plus qu'il y a bien meilleur sur le même support.
- Over pas zy'av l'animation ! Les keums ils sont tout zarbi, comme si ils avaient gobé un laiba quoi. En plus y'a trop pas d'crew quoi, alors on s'y croit pas, sa mère