Test : WWE SmackDown versus Raw 2008 sur Xbox 360
It’s Time to play the game… Time to play the Gaaaaame ! Mouahahaha…
A peine débarqué dans les menus de SvsR 2008, on ne sait plus où donner de la tête. Les développeurs se lâchent et nous bombardent de modes de jeu. Outre l’exhibition qui permet de vous essayer à tous les types de match (Iron man match, ladder match, inferno match, royal rumble, hardcore match, etc) et leurs variations (nombre de combattants dans l’arène), il est possible de revivre la carrière de votre propre catcheur dans le 24/7 mode. Intéressant bien qu’assez mal exploité, ce mode dispose d’une durée de vie conséquente. A vous de faire grimper la côte de votre poulain avec rencontres et événements, mais faites attention car vous n’êtes pas le seul à convoiter le titre et d’autres catcheurs seront là pour vous prendre en traître. Bien sûr les combats ne sont pas la seule solution, vous pouvez vous entraîner ou participer à des événements qui augmenteront votre popularité et enfin, pour épater la galerie, interférer dans d’autres matchs (Amusant mais inutile).
Malheureusement, le tout est intégralement en anglais et devient vite répétitif, le scénario tourne en rond et manque d’originalité. Pour en revenir aux modes de jeu et pour les plus hardcore d’entre vous, vous avez la possibilité de revivre certains matchs de légende en mode légendaire avec le Hall of Fame. Le mode Xbox Live est bien sûr de la partie et vous permettra de vous essayer à tout type de match en vous frottant aux joueurs du monde entier mais, malheureusement, le tout souffre de lag permanent et un temps de latence insupportable entre les coups vient gâcher le spectacle.
Précisons qu’il y a également le choix au niveau des personnages puisqu’il est possible désormais de jouer avec les catcheurs de la ECW en plus de ceux des ligues RAW et Smackdown. Et si vous voulez un personnage tout frais, il est également possible de passer par l’éditeur de personnages (et de championnat) qui vous permet de créer entièrement votre lutteur (scène d’intro, look, style, coups, finish move,…). De nombreuses options y sont donc incluses mais cet éditeur se révèle être assez bordélique si ce n’est catastrophique quand on essaie de trop rentrer dans les détails.
Buyaka Buyaka 619 !
Coup de tête, manchette, balayette, tout y passe dans ce SvsR 08. On reconnaît le, ou plus exactement les styles de chaque catcheur, puisque désormais ils en possèdent chacun deux différents parmi huit au total. Le High Flyer est par exemple bien plus agile que le Powerhouse qui n’utilise que la puissance. Bien sûr, chacun de ces styles est fait pour aller avec son avatar. (on ne verra pas un Jeff Hardy en Powerhouse ni un Batista en High Flyer). Le style est à définir avant le match et ne peut être changé en cours. De nombreux enchaînements et prises différents sont présents pour pimenter les matchs, à vous de bien gérer et à varier les coups pour ne pas manquer d’endurance et conclure par un finish move destructeur. Toutes les prises principales sont à effectuer avec le stick droit, plutôt bien pensé et ergonomique mais vite usant pour les prises de soumission qui risquent de détruire progressivement ce malheureux petit bout de plastique à force de le faire tourner rapidement dans tous les sens. La santé est représentée par différentes parties du corps, vous pouvez donc choisir d’éclater la tête de votre adversaire en premier ou de lui broyer les bras comme un sadique et pour cela vous avez à votre disposition un panel d’armes et de possibilités avec le décor. Quoi de plus jouissif que de balancer notre cobaye d’adversaire de 6 mètres de haut comme un vieux sac à patates et de se jeter dessus pour le réduire en miettes dans un match Hell in a Cell (psychopathe inside) ?
Globalement, SvsR 2008 est agréable mais on aurait aimé voir plus de fluidité, ou plutôt de naturel dans les mouvements des lutteurs. On reste tout de même assez loin de l’élégance du spectacle réel et on remarque vite le petit temps de latence quand on court se projeter dans les cordes ou lors d’un plaquage. On sent que Yuke’s Media Creation n’exploite pas encore complètement le passage vers la nouvelle génération et c’est fort dommage. La modélisation de nos amis en slibard est néanmoins assez fidèle, sauf pour certains cas, notamment au niveau des divas ou du Great Khali qu’on a beaucoup de mal à reconnaître. Les différents gabarits sont respectés mais bizarrement on a l’impression qu’au niveau de la musculature, c’est pareil pour tout le monde : abdominaux et pectoraux qui ressortent (étrange pour Kane ou le vilain bulldozer Samoa Umaga qui ont tout de même du bide en réalité).
+
- On en a pour son argent niveau contenu et durée de vie
- De nombreux modes de jeu et catcheurs disponibles
- Modélisation globalement correcte des personnages
- Editeur complet
- La variété des coups et des prises
-
- Manque de naturel dans les mouvements
- Mode 24/7 assez ennuyeux
- Toujours pas traduit en français
- Latence lors des parties sur le Live, chargements longuets en dehors
- Pas assez de légendes (où est passé Hulk Hogan ?)