1st Look

21.08.2011 à 15h31 par |Source : Rédaction

1st Look GamesCom 2011 > Batman Arkham City

Batman Arkham City est attendu au tournant par tous, c’est le prix à payer quand on est la suite d’une des sensations de l’année 2009. En l’espace d’un seul titre, l’équipe de Rocksteady est ainsi passée de l’ombre à la lumière et se retrouve aujourd’hui sous les feux de la rampe avec interdiction formelle de se prendre les pieds dans le tapis rouge. Cette nouvelle adaptation des aventures de Batman suivra-t-elle les traces de son aîné ? Premiers indices lors d’une présentation rocksteady and roll.
Une main de fer dans un gant de cuir


Lors d’un salon comme la Gamescom, les développeurs viennent à la rencontre des journalistes et s’il s’agit d’un exercice peu naturel pour certains. C’est aussi parfois l’occasion pour d’autres d’organiser un véritable show ! Avec aux commandes un animateur déchaîné semblant tout droit sorti d’un film de Guy Ritchie, la présentation du jeu ne nous a malheureusement pas permis d’entrevoir un seul gramme de la campagne solo. En lieu et place, les membres de Rocksteady ont organisé un duel entre deux membres de l’équipe afin de comparer lors de plusieurs épreuves du mode challenge les prouesses de Batman et de la sculpturale Catwoman. Ce nouveau mode rassemble des épreuves de l’Homme Mystère et est présenté comme une énorme extension à la campagne solo. Une campagne qui devrait toutefois occuper les joueurs un certain temps puisque, selon les dires du studio, la surface de jeu serait cinq fois supérieure à celle du premier épisode. Ultime raffinement la présentation du jeu nous a permis d’apprécier le jeu avec lunettes 3D pour un résultat très convaincant. Malgré un effet de profondeur assez léger, la 3D s’est révélée très agréable et ne gêne absolument pas le regard.



Le premier mode de jeu opposait Batman (ou Catwoman selon l’écran que l’on suivait) à quatre vagues de voyous de plus en plus résistants. L’occasion de mettre en avant toute la qualité des animations des deux héros, dans un style radicalement différent. Si Batman enchaîne les frappes qui respirent la puissance, Catwoman se déplace avec agilité et elle peut effectuer de nombreuses prises particulièrement acrobatiques, directement inspirées des clefs de soumission aériennes du Viet Vo Dao. On retrouve en outre le même système qu’auparavant avec un enchaînement des frappes et des contres selon un timing assez lent, qui fera dire aux mauvaises langues que les combats s’apparentent plus à un QTE géant qu’à un véritable jeu de combat. Fans ou détracteurs du système, tous devront reconnaître que Rocksteady a enrichi la formule avec par exemple pour le cas de Catwoman un fouet lui permettant de sonner plusieurs ennemis en même temps afin de ne pas interrompre son combo ou encore la possibilité d’effectuer des esquives spectaculaires et sensuelles. Le genre d’adjectifs que vous ne penseriez pas voir dans une même phrase. Batman, pour sa part, est désormais capable de mettre au sol deux ennemis en même temps dans un mouvement que ne renierait pas une superstar du catch. Quelques baffes plus tard, le constat est déjà plus que rassurant, les combats sont cinématographiques et nos démonstrateurs du jour, à priori loin d’être maladroits, enchaînaient des combos qui dépassaient parfois les 50 hits.

The Dark King

Le deuxième mode de jeu propulsait le joueur dans une pièce qu’il devait nettoyer de ses gardes en un minimum de temps. Ce mode, nommé Predator Challenge, proposait en outre de remplir trois défis imposés comme par exemple neutraliser un ennemi avec un certain type d’attaque. La recherche du high-score était donc soumise à plusieurs paramètres. L’environnement découvert alors charmait l’œil exigeant et Batman ou Catwoman se faufilait chacun à leur manière dans un complexe industriel qui prouvait encore et encore toute la qualité graphique du jeu. En termes de gameplay on retrouvait les points d’attaches automatiques du grappin ou encore les corniches idéales pour fondre sur votre victime. De même nos deux super héros partageaient la même vision améliorée qui leur permet de détecter les ennemis à travers les murs et les plafonds. Une fois encore, le jeu ne se dévoilait qu’à moitié puisque aucune nouveauté majeure ne venait transcender la recette déjà connue mais si efficace. En revanche, la séance nous a permis de découvrir la palette d’animation des héros en mode ninja et, une fois encore, Catwoman étonne par la fluidité de ses mouvements et se déplace parfois en marchant à quatre pattes dans une attitude aussi lascive qu’équivoque. Pour le coup, le genre d’adjectifs que vous penseriez voir dans une même phrase.



Le dernier mode dévoilé ne semblait pas le plus prometteur sur le papier malgré le discours passionné de notre animateur du jour. Un mode course dans la ville qui impose au joueur de rejoindre au plus vite un point donné. Le genre de mode bonus déjà vu cent fois, que cela soit dans Crackdown ou même Prototype. Mais, là encore Batman fait la différence et transforme un mode sympathique en vitrine technologique, grâce à une plastique tout simplement grandiose. La distance d’affichage impressionne, les détails pullulent à l’écran et les façades d’immeuble sont baignées dans une ambiance post-industrielle maîtrisée. Soyons clair, transcendés par l’effet de profondeur 3D qui révélait alors tout son potentiel, les premiers instants de jeu en extérieur sont tout simplement renversants, la technique autant que la direction artistique impose le respect et ce Arkham City est sans aucun doute l’un des plus beaux jeux admirés lors de la Gamescom. Malgré la qualité du précédent, il réussit à nous surprendre par sa beauté. Bien que vieillissante, la Xbox 360 peut encore nous impressionner et c’est assez rare pour être souligné. Durant cette course, on pouvait admirer la capacité des deux héros à virevolter de toits en toits et les acrobaties déjà vues dans le premier prennent ici la mesure d’une ville ouverte, véritable terrain de jeu pour Super Héros en vadrouille.

Passée la déception de ne pas découvrir un niveau du mode solo, Batman Arkham City nous a totalement convaincu. Un tour de force qui s’explique par l’accumulation de points positifs découverts durant les trois séquences de gameplay dévoilées. Tout est maîtrisé et transpire le souci du détail. Animations des personnages, richesse des éclairages des décors, tout semble avoir été conçu avec minutie pour un résultat qu’on espère au service d’une campagne solo mémorable. Un titre qui risque de frapper très fort lors de sa sortie, sans hésiter l’un de ceux qui nous a le plus impressionné par sa beauté et la précision de son gameplay.

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