1st Look

24.08.2011 à 11h44 par - Rédacteur |Source : Rédaction

1st Look GamesCom 2011 > Rayman Origins

Cette année, il semble que les français d'Ubisoft aient décidé de frapper fort avec un line-up varié et costaud. Ayant pris soin de déposer les Lapins Crétins dans la salle dédiée aux jeux Kinect, Rayman est bien décidé à s'imposer tout seul comme le jeu de plate-formes numéro un. Sautant d'un lieu à l'autre de la GamesCom avec autant d'habileté que le célèbre personnage créé par Michel Ancel, nous avons pu tester Rayman Origins en solo comme en multijoueur. Et une chose est certaine : le mois de novembre n'aura jamais été aussi loin.

Cure de jouvence l’abbé Ubi

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu l’occasion de parler de Rayman de la sorte. Ses frasques en compagnie des lapins les plus idiots du jeu vidéo avaient presque relégué cette licence de prestige au rang de banalité. Mais il n’aura suffit que d’une apparition pour que Rayman Origins remette tout le monde d’accord. Si comme nous vous aviez été ébahis par les médias vantant la qualité graphique du titre, soyez assurés d’une chose : le titre d’Ubisoft est au moins aussi beau en vrai. L’occasion nous a été donnée de parcourir quatre environnements différents et que l’on parle de forêt, de glacier ou de volcan on arrive toujours à la même conclusion : jamais un jeu de plate-formes n’aura été aussi travaillé graphiquement. Les décors fourmillent de détails, l’impression de regarder un dessin plutôt qu’un jeu vidéo est saisissante. Chatoyant, l’univers de Rayman Origins n’en est pas moins vivant et bourré de petits détails qui font sourire. En bref, on retrouve avec plaisir cet univers qui a marqué la génération 32bits et le voir traité avec tant de soin est un plaisir de tous les instants.



Le long du niveau de la forêt – en solo -, nous avons pu apprécier une prise en main instinctive. Pas d’inertie étrange à gérer ou tout autre problème semblable, Rayman se dirige avec aisance et n’hésite pas à donner des coups quand la situation l’exige. A mesure que l’on progressera dans le jeu, de nouvelles capacités viendront s’ajouter (comme rétrécir ou voler) moyennant une course folle après une fée kidnappée. Ces récompenses pour le sauvetage seront indispensables pour pouvoir faire face à un level-design de plus en plus tortueux. Rayman Origins se montre très convaincant en offrant des passages bien inspirés, demandant une bonne dose de dextérité et de réflexion. Ainsi, dans le niveau du glacier nous fait enchainer des glissades sur le ventre pour gagner en vitesse et passages en mode "rétréci" pour se faufiler vers la sortie. Un grand sens de l’observation sera aussi de mise, comme nous l’a fait remarquer fièrement notre hôte lors de cette présentation ; en étant moins pressé, on trouvera parfois un chemin annexe qui nous facilitera la vie. Et c’est qu’on va en avoir besoin.

Les quatre fantastiques

Pour parvenir au bout de l’aventure, il faudra faire face dans un premier temps à cinq environnements se composant de cinq niveaux chacun ; une fois bouclés, c’est reparti pour un deuxième tour de piste de ces mêmes décors mais le long de vingt-cinq nouveaux niveaux. Après quoi, les plus valeureux débloqueront les dix derniers niveaux… à moins qu’un soixante et unième vienne encore tester nos capacités. Aux dires des développeurs, il faudra s’accrocher pour parvenir à débloquer la dernière vague de niveaux. Voilà qui devrait faire plaisir aux joueurs en mal de challenge, d’autant que cette difficulté a pu se vérifier durant cette présentation du jeu. Cette session dédiée à la découverte de Rayman Origins en coopération permettait de faire la connaissance de trois niveaux issus d’autant d’environnements différents. Deux faisaient partie de la première vague de niveaux et étaient relativement accessibles. Le troisième s’est quant à lui montré bien plus coriace, usant et abusant de la nécessité d’utiliser les aptitudes précédemment évoquées, poussant assez loin notre capacité à analyser l’énigme. Et encore, cela s’avérait difficile alors que quatre personnages arpentaient le niveau.



Il est donc possible de jouer à quatre à Rayman Origins sur un même écran et si les niveaux sont les mêmes, l’approche est elle très différente. En cas de faux pas et tant qu’un des joueurs est actif il peut libérer ses acolytes (que le joueur K.O s’efforcera d’approcher de son camarade) en leur mettant un bon coup de pied. Parlant de baston, jouer à quatre se révèle être parfois très brouillon, chaque personnage pouvant être touché par les coups des autres. Il n’est donc pas très rare d’expulser un joueur vers le vide en essayant d’en libérer un autre. L’autre difficulté vient du fait que la caméra donne la priorité au joueur qui est le plus en avant ; il faudra donc faire preuve d’une bonne entente et de beaucoup de dialogue pour avancer avec efficacité. On regrettera quand même que cette partie multijoueur ne s’agrémente pas de niveaux dédiés qui auraient pu faire appel à l’obligation de s’aider mutuellement. Certes ce n’est pas indispensable mais après avoir été face à un jeu magnifique, agréable à jouer et jouissant d’une identité forte, on trouve ce qu’on peut pour chipoter.

On savait déjà que Rayman Origins allait au moins nous émerveiller d'un point de vue graphique. En arpentant ces passages du jeu, non seulement le titre d'Ubisoft confirme cet aspect mais dévoile un gameplay agréable servi par un level-design à la hauteur de nos attentes. S’annonçant comme bien fourni en contenu et riche en challenge, on voit difficilement ce qui peut empêcher Rayman Origins de s'imposer, voire même de marquer durablement cette génération de consoles.

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