1st Look Import > Gal Gun
Chaud cacao, le coco est attaqué par des nanas
A l’heure où nous autres européens profitons joyeusement de tirer sur les necromorphs de Dead Space 2, les japonais sont eux bien loin de ce genre de préoccupations. L’archipel résiste encore et toujours à l’envahisseur et continue d’accueillir des productions dont lui seul a le secret. Gal Gun débarque ainsi au Japon et n’en sortira probablement jamais, alors nous avons profité de la brèche ouverte sur le marketplace nippon pour avoir un aperçu de cette drôle de production. Et puis en ces temps de disette où le rail shooter se fait rare, il était plus que motivant de se lancer sur Gal Gun. Mais gare à vous qui tenterez la même expérience, une haute concentration en globules japonais est nécessaire pour sortir indemne de tout çà. Vous voilà prévenu.
Car si nous parlons de rail shooter, il faut oublier dès à présent les extraterrestres, les zombies et autres vils terroristes. Un petit coup d’œil sur la jaquette du jeu suffit déjà à cadrer un peu le tout : c’est coloré, c’est aérien et les ennemis sont… les filles de votre lycée. La faute à un apprenti ange qui a décoché sur Tenzou, le héros, une flèche aux effets assez particuliers. En effet, ce sont soudain toutes les filles qui sont à ses trousses pour lui déclarer leur flamme. Jusqu’ici c’est très bien mais le souci est que l’effet est de 24 heures seulement. Au delà, le héros deviendra un Jean Claude Dus éternel : il ne pourra plus conclure avec aucune fille. La seule solution pour lui est de séduire l’élue de son coeur (qui, bien entendu, est elle insensible à son charme soudain) tout en repoussant les autres prétendantes. Pour calmer les ardeurs des demoiselles, pas d’effusion de sang à coup de revolver mais une arme magique qui remplira de joie vos assaillantes, au point de s’évanouir et vous ficher la paix. Ainsi Gal Gun crée un nouveau genre : le phéromone shooter. Un concept fou pour un gameplay pas beaucoup plus lucide.
Un jeu encore à la recherche de son mojo
Un univers coloré pour un concept étrange jusqu’au bout du pad. Oui du pad, parce que c’est ainsi que se joue Gal Gun. Le viseur se contrôle avec le stick, un bouton pour tirer, un autre pour zoomer et un dernier pour une attaque (très) spéciale. Le cœur du gameplay, comme dans tout rail shooter, est le scoring. Ainsi vos assaillantes seront plus ou moins sensibles aux tirs à certains endroit et vous pourrez les stopper net avec un extasy shot (la version japonaise du bon vieux headshot qui calme les méchants). Un bon moyen d’augmenter son score. Et a situation désespérée, mesure désespérée : une attaque spéciale permet de ralentir une ennemie et en profiter pour lui assener des attaques sur ses points sensibles. Des zones diverses et variées, comme la tête, les pieds et surtout… l’arrière train. Une fonction qui ajoute un peu plus de bizarrerie au concept de Gal Gun. Un titre qui se révèle plutôt jouable passéquelques minutes d’adaptation mais qui n’en demeure pas moins un aberration pour ce genre de jeu.