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02.03.2008 à 18h41 par |Source : Rédaction

Bully Scolarship Edition : on y a joué

Attention : dans une poignée de jours, vendredi 7 mars, un gros hit débarque sur Xbox 360. Eh oui, même s’il date de la génération précédente, Bully, ou plutôt Canis Canem Edit,a été presque unanimement acclamé par les critiques à l’époque de sa sortie, il y a environ un an et demi. Il est sur le point de revenir, avec son nom d’origine cette fois (Bully Scolarship Edition), et un cartable plein de petits bonus. Rockstar ayant eu la gentillesse de nous inviter à un petit essai, voici nos impressions à chaud avant de passer à la caisse.

Tout d’abord, parce que c’est ce qu’on attend d’une version 360, l’aspect graphique de Bully a été très visiblement amélioré. Ayant pu voir tourner à quelques secondes d’intervalle les moutures Wii et Xbox 360, on peut affirmer sans crainte que la différenceest criante. Les visages, les textures et les effets graphiques ont reçu un joli lifting, même si, sans surprise, on reste à distance respectable des jeux-benchmark de la génération actuelle.Mad Doc, en charge de l’adaptation,n’en a pas trop fait, mais l’a joué réglo.

Les ajouts apportés au titre sont multiples. On pourra prendre part à des missions inédites et recontrer de nouveaux personnages, comme par exemple un Père Noël SDF saoulassez fendard. Jimmy, le sale gamin tenant le premier rôle du soft, aura aussi la chance (ou la malchance plutôt) de participer à des cours inédits, donnant lieu à quelques mini-jeux supplémentaires.

Ces petites épreuves font en général penser à la nouvelle vague de jeux d’entraînement sur DS, avec des quizz simples en maths (merci Dr. Kawashima), des exercices de dissection en bio (merci Trauma Center) ou des questionnaires de géo où il faudra replacer la capitales européennes aux bons endroits. Jimmy devra aussi assurer le rythme lors d’un concert grâce à des combinaisons de touches, comme dans un jeu musical. Sympa. Surtout que – c’est l’une des principales nouveautés du jeu – ces mini-épreuves pourront être rejouées à deux sur une même console, à partir du menu d’accueil.

L’essentiel de l’aventure consistera cependant toujours à faire progresser Jimmy dans l’univers redoutablede la Bullworth Academy, entre des profs imbitables et des clans d’écoliers tous plus louches les uns que les autres (les intellos, les sportifs, etc.). Ici, rien n’a changé, les situations sont toujours aussi savoureuses, les dialogues excellents etles missions variées. Comme c’est souvent le cas dans les productions Rockstar, le gameplay est parfois un peu approximatif, mais la quantité de choses à faire et la qualité de conception générale assurent de vivre une aventure prenante et originale.

Sachant que cette Scolarpship Edition, que Rockstar destine ouvertement à ceux qui n’ont pas joué à Canis Canem sur PS2, sera vendue à prix doux dans le commerce (50€ à priori), les joueurs qui ne sont pas allergiques aux GTA-like auraient tort de se priver. Le jeu, même s’il accuse un retard technique compréhensible, est plus complet et conserve les mêmes qualités qu’il y a 18 mois. On peut donc s’attendre à un bon bulletin de notes.

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