25.05.2009 à 00h06 par |Source : Rédaction

HASBRO – Best of des jeux en famille : Sorry !

Après une salve de trois jeux au lancement de la compilation best of des jeux en famille, Electronic Arts livre au Xbox Live un quatrième titre. Adaptation d’un autre classique Hasbro, Sorry ! est pourtant bien moins connu dans nos frontières que ses prédécesseurs. Cela ne veux pas forcement dire que le jeu n’est pas bon, et c’est ce que nous allons vérifier.




Dans l’ombre des petits chevaux

Des les premières parties de Sorry ! nul ne peux s’empêcher de voir les grandes similitudes entre ce dernier et un autre grand classique bien plus connu chez nous : le Ludo (alias jeu des petits chevaux). Dans les grandes lignes, il s’agit dans l’un comme dans l’autre d’emmener ses 4 pions de couleur d’un point A à un point B, en faisant le tour du plateau de jeu. Chaque quart du plateau est associé à une couleur, et traverser le plateau signifie forcement de passer par les zones adverses. Cela ne serait pas bien gênant si lorsqu’un pion arrive sur la case d’un pion d’une autre couleur, il ne renvoyait ce dernier à la case départ. Tout l’art du jeu consiste donc à gérer ses pions de manière à les placer aux endroits les plus judicieux possibles pour éviter au maximum les « attaques » adverses et au contraire pouvoir se placer sur leur case autant que possible. Toujours comme dans le Ludo, il sera nécessaire d’obtenir un chiffre spécifique pour pouvoir sortir un pion de la zone de départ, et il sera possible, une fois le tour complet effectué, de rentrer dans une zone de sécurité.


Sorry ! possède ainsi des bases de mécanismes de jeu qui rappellera certainement bien des souvenirs à tout un chacun. Seulement il dispose aussi de très grosses différences avec son comparse. Ainsi la plus marquante est le fait qu’il ne s’agit plus ici de lancer un dé à six faces, mais d’utiliser à chaque tour l’une des cartes de notre main. Il existe nombre de cartes, certaines ayant même plusieurs actions possibles. Il sera ainsi possible par exemple de reculer d’une ou plusieurs cases (permettant même d’emprunter un raccourci de la case départ vers l’arrivée), de répartir le nombre de cases indiqué entre plusieurs pions, de sortir directement un pion du départ à la place d’un pion adverse, ou encore d’échanger la place d’un de nos pions avec un autre d’une couleur différente. Sorry ! gagne en stratégie ce qu’il perd en rythme de jeu.

Autre différence, le plateau possède des zones de glissades. Lorsqu’un pion atterrit sur l’entrée de la zone, il « glisse » vers la fin de cette dernière, lui faisant gagner du précieux temps de parcourt. Mieux, ce mouvement permet d’entraîner les pions sur le passage et à les ramener à leur départ.


Bonne adaptation ?

En devenant un jeu vidéo, Hasbro : Sorry ! en profite aussi pour gagner quelques petits ajouts comparé à son homologue en carton et plastique. Ainsi, les développeurs ont ajouté plusieurs cartes spéciales supplémentaires, qu’il est possible d’intégrer ou non à ses parties dans un mode avancé. Il sera ainsi possible de faire sortir un pion de chaque couleur de leur zone de départ ou d’y ramener le pion le plus avancé de chaque joueur par exemple. Outre ces nouvelles cartes (et contrairement à ses homologues de compilation), Hasbro : Sorry ! est plutôt chiche en modes de jeux alternatifs. Heureusement le jeu se suffit à lui-même et le contenu du jeu reste assez attractif. Les habituels mini-jeux destinés au mode fête sont là aussi de la partie et permettent de rendre ce mode de plus en plus varié et complet. Comme pour les autres jeux de la compilation, des trophées sont à débloquer et permettent de décorer la salle de jeu, les succès sont plus qu’accessibles, et la réalisation du jeu est propre.

Le véritable bémol de ce jeu consiste en sa prise en main, relativement mal pensée. Pas dramatique pour autant (on s’y habitue assez vite) cette dernière est tout de même assez déstabilisante. En effet, il n’est pas possible de voir ses cartes en main et de choisir son pion simultanément, et il faudra sans cesse naviguer entre les deux modes. Véritablement un choix assez étrange des concepteurs, tant il aurait été simple d’afficher les cartes en permanence, et tant le jeu y aurait gagné en ergonomie.

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