Hydrophobia
On inspire, et on y va
Hydrophobia, c’est d’abord un contexte. Dans un monde où la surpopulation a créé une véritable pénurie, différentes factions politiques se vouent une guerre sans merci dans le but d’imposer leur supériorité. Le Queens of The World, gigantesque paquebot, sera le théâtre des mésaventures de Kate Wilson, notre héroïne. Alors que l’équipage du bateau s’apprête à réaliser l’une des plus grandes fêtes de l’histoire, une attaque terroriste met un terme aux festivités. Kate, ingénieure à bord du Queens of The World, va donc se retrouver prise entre deux feux, et devra accessoirement sauver le monde à l’aide de son assistant, un geek d’une trentaine d’années dont il faudra se coltiner la voix absolument insupportable pendant une grosse partie de l’aventure. Disons-le d’emblée : ce fait, qui peut paraître anecdotique, est une véritable tare dans l’aventure d’Hydrophobia. Le bonhomme parle donc sans arrêt, d’un doublage anglais à la limite de la criminalité auditive, et dont il faudra suivre les sous-titres en plein feu de l’action. Autrement dit, mission impossible.
Dans Hydrophobia, le principe du jeu se construit autour d’une mission de survie dans laquelle divers éléments seront à prendre en compte. La première est évidemment l’eau, omniprésente, et qui peut aussi bien se révéler être une précieuse alliée ou votre pire ennemie. La gestion de la physique de l’eau est assez impressionnante. Dans le même ordre d’idée, il est intéressant de constater le soin apporté aux graphismes d’Hydrophobia dans leur ensemble. Pour un titre Xbox Live Arcade, le résultat est donc franchement convaincant. A ceci près, il reste dommage de constater que les décors manquent d’inspiration au fil du temps.
Terroriste Avenue
Le gameplay du titre s’articule autour de l’eau. A la fois arme, solution à des énigmes ou signe de mort, il faudra composer avec elle durant l’aventure, qui se révèle au passage plutôt courte. La majeure partie du jeu se réduit donc à résoudre différentes énigmes, à s’extirper de situations délicates ou à sauver différents personnages rencontrés en cours de route. Pour cela, Kate dispose par exemple de sa tablette numérique, lui permettant entres autres de voir des traces invisibles laissées par les terroristes. En cours de partie, Kate acquiert également un pistolet sonique, essentiel lors des rares combats contre les terroristes. Encore une fois, le gameplay se révèle subtil, puisqu’il faudra par exemple exploser une cuve d’eau pour déstabiliser un ennemi, avant de tirer sur un baril explosif pour terminer le travail. Des idées ingénieuses, qui ne parviennent pourtant pas à masquer des situations finalement assez répétitives sur la longueur.