1st Look

16.01.2013 à 18h39 par |Source : Rédaction

1st Look > Metal Gear Revengeance

A à peine un mois de sa sortie et après un développement plus que chaotique, Metal Gear Rising : Revengeance est enfin prêt à se lancer dans le grand bain. Avec Raiden en tête de gondole et une approche totalement différente de ce à quoi nous avait habitué la franchise, cet opus risque bien de séduire un tout nouveau public, une première pour la saga d’Hideo Kojima. La découpe façon Master Chef est donc au coeur de tous les combats et plaira à n’en pas douter au plus grand nombre, surtout après avoir passé plusieurs heures avec ce Metal Gear d’un nouveau genre. Impressions.

Plus on est de fou, plus on crie

Situé quatre ans après les évènements de MGS 4, Revengeance nous met dans les bottes d’un Raiden aux attributs physique modifiés plus que de raison, et dont les aptitudes au katana ne laissent aucune place au doute. Un comble quand on se remémore ses débuts dans Sons of Liberty, décrié voire détesté par les fans de la série. Mais aujourd’hui est un autre jour, une autre époque. Ce Metal Gear Rising prend donc place dans un pays fictif du continent africain, où Raiden opère dans une société de sécurité privée (les fameuses SMP) baptisée Maverick, au service du ministre en fonction. Que ce soit pour établir la paix ou bien faire la guerre, ces SMP, des corporations privées au coeur de l’intrigue, sont les organismes a contacter. Et forcément, tout ne se passera pas comme prévu. Le ministre sous la protection de Raiden va bien évidemment devenir la cible d’une SMP concurrente, et notre blond robotisé devra quant à lui sortir sa lame de son fourreau.



Une fois en main, on remarque tout de suite la fluidité remarquable du titre qui tourne constamment à 60 images par seconde, ce qui est un énorme confort pour les yeux et l’action. Raiden lui répond au doigt et à l’oeil, et les combos eux s’enchainent à vitesse grand V sur fond de J-Pop ou d’autres genres bien rythmés (et le tout fonctionne !). L’ambiance et la décadence sont phénoménales, et très tôt dans le titre, vous aurez affaire à votre premier Metal Gear Ray ! La folie des grandeurs en guise d’entrée, Platinum Games n’y est clairement pas allé avec le dos de la cuillère sur ce coup-ci. Violent voire gore (parce que oui, ça tranche beaucoup beaucoup), loufoque, jouissif mais surtout complètement assumé, cet opus est un véritable vent d’air frais dans la franchise. Et dieu sait qu’elle en avait besoin.


Pas de bras, pas de katana

Côté gameplay véritable, les amateurs de beat ‘em all ne seront pas dépaysé. On oscille entre les attaques moyennes et puissantes pour réaliser divers combos, et très souvent on se servira de la gâchette gauche et du stick analogique droit pour trancher directement dans le vif. Que la provenance soit humaine ou matérielle, neuf fois sur dix elle subira la dure loi qu’est celle de votre sabre. Car oui, vous pouvez tout découper. Que ce soit un bras ou une porte qui vous bloque le passage (ou encore mieux, les piliers d’un pont que vos ennemis traversent), tout est sujet à votre furie mortelle. Le mode course est également très utile, puisqu’en restant appuyé sur une gâchette vous pourrez franchir n’importe quel obstacle (ou courir sur des missiles, au choix), un peu à la manière d’un Assassin’s Creed. Mais l’élément le plus important du jeu reste la garde. Sans en maitriser son timing, vous risquez de ne pas aller plus loin que le premier boss ! Il vous faudra pousser le stick dans la direction de l’ennemi tout en appuyant sur la touche d’attaque pour parer les coups adverses. Avec un timing basique, vous ne ferez que les bloquer, mais en étant un peu plus précis, vous pourrez alors contre-attaquer tout de suite derrière.



Une garde dynamique donc, qui peut parfois poser quelques petits problèmes comme Raiden qui attaque au lieu de contrer, les touches étant les mêmes. Mais rassurez-vous, avec un peu de pratique, le timing s’acquière très vite. Plus profond qu’il n’y parait, le gameplay s’étoffera au fur et à mesure de votre progression. Il sera alors possible de customiser Raiden de différentes manières : augmenter sa vie, améliorer son katana, obtenir de nouvelles compétences (comme effectuer des parades aériennes par exemple), changer de skin etc., il y aura de quoi faire. Le choix, il en est aussi question dans la manière de jouer. Certes, la part belle est aux affrontements, mais à plus d’une reprise dans le jeu il vous sera possible de progresser de manière plus discrète et furtive ! L’ADN Metal Gear n’est pas totalement renié, et on oubliera pas les nombreux clins d’oeils et autres classiques de la série comme la présence du célèbre Codec ou bien de la boîte en carton.

Ils ont toujours été un évènement dans la série et le confirment une fois de plus : les boss du titre sont de vrais givrés. Très vite identifiés, ils proposeront des combats d’anthologie à l’image de l’affrontement avec Sam sur un train, dont on se gardera bien les détails pour vous laisser la surprise, ou encore celui avec Mistral (aux origines françaises, cocorico), qui n’est autre qu’un gigantesque moment de fun. On retiendra aussi l’habillage global du jeu, très beau et beaucoup plus propre que la version que nous avions vu au dernier E3. De même, les cinématiques réalisés par Kojima Productions restent très Hollywoodiennes, pour ne pas changer.

http://www.dailymotion.com/video/xwrqbh
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Que dire de plus ? Ces trois heures que nous avons passé en compagnie de Raiden sont extrêmement encourageantes quant à la qualité finale du titre, et bien sûr, nous nous sommes gardés de vous dévoiler certaines choses ici et là pour vous en laisser la surprise. Fans de la série ou de beat ‘em all tout court, le 21 février prochain est une date à marquer d’une croix rouge sur votre calendrier. Ca va trancher, et dans le bon sens.

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