Darkstalkers Resurrection
Du jeu de baston ? Capcom en a plein la baraque, carrément de quoi recouvrir les murs de la cave au grenier. D'ailleurs, c'est probablement dans un de ces deux endroits que l'éditeur nippon est allé chercher ce bon vieux Darkstalkers. Un peu comme la chaine TV qui nous balance l'intégrale d'une saga faute de nouvel épisode, Capcom s'emploie à nous rafraîchir la mémoire, à dévoiler une page de son histoire qui sent bon salles d'arcade et années 1990... Comme une fois sur deux lorsque sort un titre XBLA ces derniers temps. Mais faut-il bouder Darstalkers pour autant ?
Morrigan nam styleCapcom s’est vraiment fait plaisir sur cette génération de consoles et sur le Xbox Live Arcade plus particulièrement. Les gloires d’antan reviennent régulièrement sur le devant de la scène et c’est aujourd’hui au tour de Darstalkers d’essayer de gagner les faveurs du public. Mais qu’est-ce donc que cela, Darstalkers ? Apparue dans les salles d’arcade au milieu des années 1990, cette série met en scène les vilaines figures du monde de la nuit (non, pas David Guetta) dans des joutes 2D. Ainsi vampires, loups-garous, momies et autres zombies enchaînent les rounds à coups de gauches et de droites. Darkstalkers fit en son temps la joie des consoleux 32bits également (il n’était pas toujours frustrant d’être un joueur Saturn) mais demeure une licence finalement assez obscure pour le commun des mortels et seuls les visages de Demitri, Hsien-Ko ou Morrigan (peut-être pas forcément son visage pour le coup) auront quelque chose de connu pour les joueurs Xbox 360 de Marvel vs Capcom ou Puzzle Fighter HD. C’est donc peut-être pour une première rencontre que l’on s’apprête à débourser les 1200 points Microsoft demandés pour cette petite compilation.
Petite oui, car elle se résume au choix entre les deux épisodes de la saga que sont Night Warriors : Darstalkers’ Revenge et Darkstalkers 3. Une simple pression sur le bouton back permet de passer du menu principal d’un opus à l’autre. Des menus qui sont d’ailleurs assez mal fichus, car chargés comme des mulets et tout à l’horizontale. Mais soit, on s’y fait. Chacun des deux titres propose ses modes arcade, entraînement, défis et inévitablement multijoueur ; chaque soft étant véritablement indépendant de l’autre, on retrouve donc dans ce dernier mode des lobbys, classements et replays bien différenciés. Ce qui regroupe les deux softs a quelque chose de bien familier pour les joueurs de Street Fighter 3.3 : le système de points de combat basé sur la réalisation d’une myriade d’objectifs est de la partie. Ainsi, on cumule ces points d’expérience à la force de victoires, de combos et autres réalisations plus poussées. Même l’inépuisable «shoto pifeur» trouve de quoi être récompensé autrement que par des insultes. Ces points, en plus d’indiquer un certain avancement dans la réalisation d’objectifs, s’échangent contre diverses illustrations de nos combattants préférés.Monster HighManette ou – de préférence – stick arcade en mains, on se trouve face à un gameplay qui en a encore dans le ventre. Sous une forme classique dans Night Warriors ou dynamique avec Darkstalkers 3 (enchaînement de rounds sans remise à zéro de la barre de vie), le senior de chez Capcom n’est pas encore sénile : après un petit temps d’adaptation face à des dash difficiles à doser ou des attaques ultimes demandant une certaine précision, on prend encore du plaisir dans ces combats rythmés. Le casting offre une bonne variété d’approches en dépit d’un nombre relativement restreint de combattants disponibles. Darkstalkers n’est malgré tout pas le jeu que l’on conseillerait aux personnes souhaitant passer un moment à la fois bon et immédiat. Un peu rigide de prime abord, il a ses subtilités qu’il est bon de connaître, même pour survivre seul face aux combattants de Night Warriors pas toujours faciles à manœuvrer (Darstalkers 3 en solo est étrangement bien moins retord). Les courageux pourront se frotter à un ensemble de défis dédiés à la maîtrise de chaque personnage. Plutôt sympathique.
C’est bien entendu sur le Xbox Live que se ressent le plus ce besoin d’assurer un minimum. Dans des combats avec ou sans classement, la concurrence est rude autant que malheureusement peu présente. Le caractère très particulier de Darstalkers se ressent un peu à ce niveau, et l’heure à laquelle on se connecte a son importance… Dommage car l’expérience est tout à fait valable en ligne, pas plus encline au lag que de raison. Peut-être aussi que le tarif proposé par le soft est un peu au dessus de ce qu’il devrait être. Darkstalkers Resurrection est un bon jeu mais n’est pas non plus tout jeune et ce qui pouvait émouvoir il y a plus de quinze ans est au mieux acceptable, au pire amusant. Les décors directement inspirés par l’univers de chaque personnage font encore le job mais les personnages ont quant eux bien plus de mal à passer. Le filtre HD adoucit les choses mais n’empêche pas certaines bouillies de pixels et des animations vieillottes. Pas de quoi refouler le nostalgique ou le croqueur de baston mais certainement difficile à accepter pour les autres.
Petite oui, car elle se résume au choix entre les deux épisodes de la saga que sont Night Warriors : Darstalkers’ Revenge et Darkstalkers 3. Une simple pression sur le bouton back permet de passer du menu principal d’un opus à l’autre. Des menus qui sont d’ailleurs assez mal fichus, car chargés comme des mulets et tout à l’horizontale. Mais soit, on s’y fait. Chacun des deux titres propose ses modes arcade, entraînement, défis et inévitablement multijoueur ; chaque soft étant véritablement indépendant de l’autre, on retrouve donc dans ce dernier mode des lobbys, classements et replays bien différenciés. Ce qui regroupe les deux softs a quelque chose de bien familier pour les joueurs de Street Fighter 3.3 : le système de points de combat basé sur la réalisation d’une myriade d’objectifs est de la partie. Ainsi, on cumule ces points d’expérience à la force de victoires, de combos et autres réalisations plus poussées. Même l’inépuisable «shoto pifeur» trouve de quoi être récompensé autrement que par des insultes. Ces points, en plus d’indiquer un certain avancement dans la réalisation d’objectifs, s’échangent contre diverses illustrations de nos combattants préférés.Monster HighManette ou – de préférence – stick arcade en mains, on se trouve face à un gameplay qui en a encore dans le ventre. Sous une forme classique dans Night Warriors ou dynamique avec Darkstalkers 3 (enchaînement de rounds sans remise à zéro de la barre de vie), le senior de chez Capcom n’est pas encore sénile : après un petit temps d’adaptation face à des dash difficiles à doser ou des attaques ultimes demandant une certaine précision, on prend encore du plaisir dans ces combats rythmés. Le casting offre une bonne variété d’approches en dépit d’un nombre relativement restreint de combattants disponibles. Darkstalkers n’est malgré tout pas le jeu que l’on conseillerait aux personnes souhaitant passer un moment à la fois bon et immédiat. Un peu rigide de prime abord, il a ses subtilités qu’il est bon de connaître, même pour survivre seul face aux combattants de Night Warriors pas toujours faciles à manœuvrer (Darstalkers 3 en solo est étrangement bien moins retord). Les courageux pourront se frotter à un ensemble de défis dédiés à la maîtrise de chaque personnage. Plutôt sympathique.
C’est bien entendu sur le Xbox Live que se ressent le plus ce besoin d’assurer un minimum. Dans des combats avec ou sans classement, la concurrence est rude autant que malheureusement peu présente. Le caractère très particulier de Darstalkers se ressent un peu à ce niveau, et l’heure à laquelle on se connecte a son importance… Dommage car l’expérience est tout à fait valable en ligne, pas plus encline au lag que de raison. Peut-être aussi que le tarif proposé par le soft est un peu au dessus de ce qu’il devrait être. Darkstalkers Resurrection est un bon jeu mais n’est pas non plus tout jeune et ce qui pouvait émouvoir il y a plus de quinze ans est au mieux acceptable, au pire amusant. Les décors directement inspirés par l’univers de chaque personnage font encore le job mais les personnages ont quant eux bien plus de mal à passer. Le filtre HD adoucit les choses mais n’empêche pas certaines bouillies de pixels et des animations vieillottes. Pas de quoi refouler le nostalgique ou le croqueur de baston mais certainement difficile à accepter pour les autres.
/10
Le retour à la vie des démons de minuit se fait en douceur. Darkstalkers conserve encore son petit quelque chose de spécial qui le rend attachant, pour peu que l'on arrive encore à le regarder malgré ses rides bien prononcées. Dotée d'un gameplay intéressant et valorisée par des défis et autres objectifs venant booster l'intérêt - en solo surtout -, cette petite compilation peut séduire le joueur à la recherche d'encore plus de mandales à distribuer. Celui qui n'a qui n'a pas la fibre nostalgique ou des goûts très atypiques a quant à lui, et malheureusement pour Darkstalkers, les moyens de satisfaire ses besoins de bien d'autres façons.
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- Vieux mais pêchu
- Profil particulier qui peut séduire
- Online stable...
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