18.04.2013 à 16h03 par - Rédacteur en Chef |Source : Rédaction

Motocross Madness

Près de quinze ans après avoir sorti le premier épisode de la série qui connaitra une seule suite en 2000, Microsoft a décidé de ressortir Motocross Madness de son placard à archives en adaptant la licence sur le Xbox Live Arcade. Avec tant d'années écoulées il est donc logique de la retrouver bien changée, au point de voir le réalisme recherché à l'époque être abandonné au profit d'un titre clairement orienté vers l'arcade. Au point d'y inclure nos avatars, à la vie décidément bien remplie, transformés en motards pour l'occasion. Attention toutefois à la sortie de piste.
Avatar fait de la moto

Si peu de monde est parvenu à comprendre l’intérêt du Avatar Famestar jusque là, cela n’empêche pas Microsoft de continuer à estampiller certains de ses jeux avec cette fonctionnalité plutôt obscure. Le dernier à se voir attribuer ce label – pas toujours gage de qualité – se nomme Motocross Madness, et propose aux joueurs de chevaucher une bécane sous les traits de son Avatar pour parcourir quelques pistes pleines de boue. Bien entendu, et à l’image des précédentes productions impliquant notre pendant virtuel, le titre adopte des graphismes plutôt basiques mais largement suffisant (si l’on excepte les bugs d’affichage, avec l’apparition de certains éléments du décor en retard) pour immerger notre avatar dans l’univers créé par les autrichiens de Bongfish Interactive.



Autant dire que ce nouveau Motocross Madness n’a plus grand chose à voir avec son ancêtre sorti en 1998, et s’il existe encore quelques nostalgiques qui espéraient le contraire, ils seront forcément déçus en mettant la main sur ce troisième épisode. Du côté du gameplay, le titre adopte tout naturellement une conduite de type arcade et si la découverte d’une nouvelle piste est souvent riche en chutes, il suffit de quelques tours de reconnaissance pour maitriser les reliefs de chaque course (même si l’on regrettera que certains reliefs qui ne payent pas de mine soient parfois à l’origine d’une chute inévitable), et ainsi commencer à envisager de nouvelles trajectoires dans les virages, ou à emprunter l’un des nombreux raccourcis pour gagner de précieuses secondes sur les adversaires. De plus, la case didacticiel permet de se familiariser rapidement avec les diverses commandes, histoire d’utiliser au mieux la jauge de boost et d’enchainer les tricks sans risquer de finir le nez dans la boue.

Avatar se prend une gamelle

Une fois le didacticiel passé, on se retrouve alors face au contenu plutôt maigrelet du titre, à savoir quatre modes de jeu (hors multijoueur qui ne propose que des courses simples qui se jouent contre un maximum de sept adversaires) et trois environnements : les dunes et les pyramides d’Egypte, le bois et le littoral australien ainsi que les icebergs et les geysers islandais. Des lieux qui, s’ils sont très différentiables les uns des autres, ne proposent que trois – longues – pistes chacuns. La progression dans le mode Championnat se fait donc relativement vite, le but étant de finir dans les trois premiers d’une course pour débloquer la suivante, ce qui ne pose pas de réel souci à vrai dire. En passant la ligne d’arrivée, votre avatar reçoit un certain nombre de points d’expérience correspondant à votre place finale et à vos actions effectuées durant la course, notamment vos différentes figures réalisées. Ceci permet alors de débloquer de nouvelles fonctionnalités comme l’amélioration du boost ou des tricks mais cela permet également de débloquer de nouveaux équipements et de nouvelles motos, qu’il sera possible d’acheter en dépensant les précieux dollars acquis à la sueur de votre front. Il est également possible d’améliorer les six bécanes du titre pour les rendre plus compétitives, chacune ayant sa spécialité dans un domaine particulier (accélération, vitesse, maniabilité, tricks, …).



Du côté des autres modes de jeux, le mode Rival reprend les neuf pistes de base sur lesquelles il est possible d’afficher les fantômes de vos amis afin de battre leur temps de référence. Même possibilité dans le mode tricks, qui vous permet cette fois-ci d’enchainer les figures grâce à une multitude de tremplins installés pour pouvoir réaliser un maximum de combos et ainsi faire grimper votre multiplicateur. Une course au score sympathique qui, au contraire des courses classiques qui s’étalent sur six minutes en moyenne, peut se jouer sur des sessions plus courtes. Pour finir, le mode Exploration plaira sans doute aux joueurs qui aiment exprimer leur sentiment de liberté en parcourant les moindres recoins d’une carte, mais la chasse aux jetons longue et fastidieuse qui sert de prétexte à rouler où l’on veut ne présente pas d’énorme intérêt, si ce n’est celui de faire pester le joueur qui souhaite récupérer un crâne depuis vingt minutes sans parvenir à comprendre de quelle manière il faut s’y prendre. Notons également la présence d’un grand nombre de défis à réaliser puisqu’en plus des traditionnels succès, le Avatar Famestar vous demandera de réaliser certaines tâches dans le but de débloquer de nouveaux vêtements pour votre avatar (des combinaisons de motards en l’occurrence). Même chose pour le Bike Club, qui ajoute un critère communautaire cependant puisque vous êtes désormais associé à vos amis ayant acheté le jeu pour remplir divers défis.

http://www.dailymotion.com/video/xytcjt

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