Test : X-Men Origins : Wolverine sur Xbox 360
Le premier mot qui vient à la bouche du joueur devant ce X-Men Origins : Wolverine est : "ouahhh !" Oui, en fait ce serait plus une onomatopée me direz-vous. C’est beau, très beau même, Raven, sous la direction d’Activision, a bien appris sa leçon et maîtrise parfaitement le rendu graphique de l’Unreal Engine. Le résultat fait penser aux graphismes déjà observés dans Gears Of War. Ce beat them all qui, à première vue, paraît assez classique, se voit agrémenté de quelques subtilités qui vont venir faciliter la vie du joueur. Un système de combo vient s’ajouter aux trois coups de bases, moyen, fort et chope. Ces combos vont pouvoir s’améliorer au fil des niveaux par un système d’expérience dont les points s’engrangent en tuant des ennemis ou en dénichant certains items cachés.
Je suis le meilleur à ce jeu la ! (Wolverine)
La trame du jeu reprend très légèrement celle du film, sorti simultanément en salles. Raven a pris beaucoup de libertés, trop peut-être, pour nous faire combattre des ennemis inventés de toutes pièces. Comme dans le film, l’aventure commence avec un Wolverine armé de ses griffes en os. Ensuite vous aurez le plaisir de trancher armé de griffes en adamantium indestructible. Beaucoup de flashbacks interviendront et vous obligeront à rejouer avec des griffes en os. Pirouette scénaristique vraiment utile ?
Côté personnages, on retrouve quelques mutants, dont certains tirés du film, mais qui pour la plupart souffrent d’une intervention sans une réelle utilité.
Ce qui colle le plus à l’identification de notre héros est son pouvoir de régénération. Le joueur pourra donc voir en temps réel s’accumuler les blessures de Wolverine pour ensuite les observer se refermer, son squelette sera ainsi visible. Le système de récupération de la santé est assez rapide, et pourra l’être encore plus via diverses améliorations. Le game over sera-t-il possible ? La réponse est oui : malgré sa résistance hors du commun, une chute hors d’un décor, une baffe un peu trop forte de la part d’un Boss géant ou encore une suite de dégâts combinée à un ennemi qui aurait la mauvaise idée d’empaler notre pauvre mutant contre un pic qui traînait par la peut en effet tuer notre Serval. Je vous rassure, les différents éléments du décors peuvent aussi servir à empaler les ennemis.
Je vais te couper la tête, juste pour voir l’effet que ça fait. (wolverine s’adressant à Dents de Sabre)
Le pad en main, on ressent clairement une envie de la part de Raven de faire un jeu qui plaise aussi bien aux fans qu’aux néophytes, mais c’est ensuite un sentiment de frustration qui viendra envahir le joueur. Les problèmes de gameplay et bugs en tous genres sont légions, la liste suivante n’est pas exhaustive : bugs de collision, ennemis qui parlent avec deux voix différentes, ralentissements, caméra qui bouge seule et deviens dans certains cas incontrôlable, ennemis qui n’attaquent pas et j’en passe. Le plus inacceptable reste le fait que, plusieurs fois, notre héros se retrouve sous ou derrière le décor sans raisons apparente obligeant le joueur à redémarrer au précédent check point. Autre point gênant, les flashbacks.
Sans vous spoiler la trame, ces derniers expliquent plus en détails certains points d’une mission passée de Wolverine. Dans l’absolu, vouloir éclairer le joueur sur le passé de son héros est une excellente idée, mais voilà, ces flashbacks sont, au fur et à mesure qu’on les joue, de plus en plus rébarbatifs. Quand le joueur avance dans le scénario, il vient un moment ou tout s’accélère et le temps n’est plus aux souvenirs mais à l’action bien d’aujourd’hui.
+
- Action spectaculaire
- Gestion du héros
- Grande variété de coups
-
- Beaucoup trop de bugs
- Certains mutants inutiles
- Vraiment beaucoup trop de bugs !