1st Look

26.08.2004 à 13h54 par - Rédacteur

Terminator 3 : Redemption

Pas refroidi pour un sou par l’énorme échec critique de Driv3r, Atari remet le couvert avec une autre grosse licence, Terminator 3. Le phrasé austro américain de l’ancien bodybuilder devenu gouverneur étant vraisemblablement moins porteur que les acrobaties de Neo et Cie, il fallait bien que Paradigm trouve quelque chose pour rendre ce T3 attirant, et force est de constater que la sauce prend assez bien, grâce notamment à un côté old school ultra prononcé.

Moi vois, moi tue

Jouer à Redemption, c’est un peu faire un bond de 10/12 ans en arrière pour

revenir à l’époque où MegaDrive et Super Nes régnaient sans partage (ou presque)

sur le monde des consoles de salon. Les titres comme celui qui nous intéresse

aujourd’hui étaient alors très nombreux et faisaient le bonheur des enfants

innocents que nous étions, enfin que j’étais, parfois. Je parle de ces jeux à la

réalisation efficace, aux mécanismes accessibles au premier idiot venu (aux

enfants innocents quoi) et qui en mettent plein la vue du début à la fin, sans

toutefois avoir d’autre ambition que de divertir un joueur lambda plus de

quelques heures. Terminator 3 : Redemption est donc de cette race là, c’est à

croire qu’à la manière du T-X il s’est échappé de son époque afin de venir nous

péter à la tronche en cette année 2004…




Le scénario, à la manière d’Enter the Matrix, nous amène à prendre le

contrôle du plus célèbre T800 de la galaxie (il n’y en a qu’un vous me direz,

mais quand même) lorsque celui-ci n’est pas à l’écran dans le film. Ces

situations se résument donc à des scènes de poursuite, que vous soyez la proie

ou le prédateur. Que ce soit dans le futur en ridant des machines de guerre ou à

notre époque en conduisant une moto de police, le but de vos missions ne sera

que de partir du point A pour arriver au point B, souvent en subissant une

contrainte de temps. Vous devrez remplir certains objectifs sur votre route

(éloigner le TX, semer la police, détruire un robot ennemi) et tout ceci se

déroulera à grande vitesse avec les armes du bord, que ce soit le célèbre

shotgun de Terminator 2, des fazers du futur ou cette bonne vieille gatling.




Du grand spectacle

Tout va tellement vite qu’on n’a pas vraiment le temps d’admirer la

réalisation et pourtant, celle-ci est loin d’être dégueulasse. Le nombre

d’éléments à l’écran est assez hallucinant, et l’action est omniprésente, vous

aurez pratiquement tout le temps le doigt enfoncé sur la gâchette de tir. L’ami

Arnold (hyper ressemblant, il se désagrège en temps réel sous le feu ennemi)

saute de véhicule en véhicule avec la lourdeur qu’on lui connaît, et il se

permet même quelques animations marrantes, comme quand il glisse le long d’un

fil électrique en portant un pick-up à bout de bras… Bien sûr cette débauche

d’explosions ne se fait pas sans mal, et cette version preview souffre de

ralentissements fréquents, mais qui ne gênent pas outre mesure vu le rythme

effréné de l’action. En tout cas, le fun est pratiquement omniprésent pour peu

qu’on soit amateur d’action non-stop, de réalisation hollywoodienne (les

cinématiques sont nombreuses et très belles, d’autant plus qu’elles sont

entremêlées avec des séquences du film pour plus de cohérence scénaristique) et

d’accent autrichien, le T800 étant un véritable moulin à

parole.




MAJ:

Ce jeu sera vendu au prix doux de 30€ lors

de sa sortie. Bonne nouvelle :)

A moto, en hélico ou plus simplement sur le toit d’un immense mech dont il a arraché un bras pour s’en servir de cure-dent, le Terminator nouveau se révèle vraiment amusant à jouer. C’est véritablement le pendant vidéoludique du film, un véritable blockbuster qui s’avale sans broncher, mais qui promet d’assez vite tomber dans l’oubli, la faute à ce côté old school qui ne fait plus trop recette aujourd’hui. Si Paradigm parvient à ôter les quelques vilains ralentissements de la version finale, on aura là un bon vieux jeu 100% Action et 0% prise de tête qui trouvera très certainement son public, que ce soit en neuf ou plus vraisemblablement d’occasion.

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