Kingdom Under Fire
De l’Heroic Fantasy
Il y a 50 ans, le continent Bersian avait été attaqué par
Amaruak (un démon forcément méchant) qui grâce à un artefact : le « Ancient
Heart » et à sa Dark Legion voulait conquérir le royaume des humains constitué
de bons Rois et de preux chevaliers.
Les humains réussirent à le repousser
d’une façon que le scénario très convenu et le respect que j’ai pour vous
m’empêchent de vous expliquer en détail mais maintenant l’Histoire se répète et
ça va être à nous de faire le sale boulot.
Phantagram pendant la diffusion
des premières infos sur son jeu nous montrait un univers d’Heroic Fantasy
superbement retranscrit, bien dans la mouvance du Seigneur des Anneaux avec
moult orcs, chevaliers et autres créatures fantastiques et nous annonçait un
mélange des genres (beat them all, RPG, action et surtout stratégie), un mélange
qui aurait pu se révéler indigeste mais la réussite est là et ce, grâce à
plusieurs facteurs bien précis.
La claque
Pas d’intro, le jeu vous met au cœur du sujet rapidement avec
le choix entre plusieurs campagnes. Tout d’abord du côté humain, Gérald (Easy)
plus proche du tutorial mais déjà très efficace et Kendal (déblocable une fois
que Gérald aura rempli sa mission) et du côté Démon : Lucretia (easy) et Regnier
(en hard déblocable une fois que la campagne Easy est terminée).
Gérald entre
alors en scène. 1er combat et première surprise : il y a beaucoup de monde à
l’écran, vraiment beaucoup. Les combattants sont magnifiquement modélisés, on
sent l’amour du détail des développeurs et chaque général (Gérald n’est
heureusement pas seul dans sa quête) est très charismatique grâce à ses armes,
ses armures étincelantes au soleil et un doublage vocal très
convaincant.
Certes les décors sont assez vides globalement mais c’est
sûrement le prix à payer pour afficher lors des combats plus de 150 unités en
mouvement et de tailles très diverses. Malgré tout les paysages sont variés :
plaines verdoyantes, forêts, déserts ou étendues neigeuses. Les déplacements
s’effectuent par groupes de troupes, soit directement sur l’aire de jeu soit à
travers la carte. Le bouton Y déplace tout ce beau monde dans une direction
précise tandis que le A ne déplace que les unités sélectionnées. Le bouton B lui
sert à annuler l’ordre en cours. Une simple pression sur une des deux languettes
R1 ou L1 fait défiler les unités sous votre ordre, tandis qu’une pression
prolongée sur R1 affiche la carte. Une fois celle-ci disponible en
surimpression, vous pouvez déplacer vos troupes à des endroits bien précis en
sélectionnant rapidement les secteurs. Tout cela se fait très simplement, sans
aucune lourdeur, rendant impossible de s’emmêler dans les boutons.
A noter
que la caméra reste derrière les troupes au ras du sol mais que vous pouvez
légèrement la surélever avec une pression du stick droit. Mais à peine avez vous
déplacé quelques troupes que déjà, on vous agresse.
La guerre c’est vous qui la menez.
Vos troupes attaquent l’ennemi, mais contrairement aux
déplacements sur la carte, vous ne déplacez plus que votre général une fois que
la mêlée a commencé. Et là, comme dans Dynasty Warriors, c’est la bagarre
générale entre plusieurs dizaines d’unités.
Votre général dispose alors de
plusieurs attaques : basique, lourde, parade et un coup spécial.
Les coups
spéciaux justement consomment une barre qui ne se remplit qu’en attaquant autour
de vous. Cela vous force au combat direct car en plus, certains de vos généraux
peuvent vous couvrir quand vous ferez des combinaisons de touches comme X+A ou
Y+B. Très efficaces, elles sont de plus superbement réalisées en termes
d’animation et de mise en scène.
Pendant une lutte, rien ne vous empêche
également de continuer à déplacer globalement vos troupes en affichant la carte
(R1). Par exemple vous n’allez pas mettre vos archers dans une mêlée donc vous
pouvez à loisir les disposer un peu plus loin pour ensuite arroser de leurs
flèches la zone de combat. Attention toutefois au soleil, les archers viseront
nettement moins bien s’ils y font face…
Ainsi même si les premières missions
favorisent le bourrinage, si vous n’organisez pas vos troupes par la suite en
attirant les ennemis dans des pièges, en les enflammant dans des forêts, ou en
les prenant à revers, la défaite sera assurée. A vous donc de vous révéler fin
stratège.
Au camp, vous évoluerez.
Chaque mission remportée vous fait retourner à votre camp pour
écouter les commentaires de chacun, recevoir vos nouveaux ordres et surtout
faire évoluer vos personnages. Toutes les armes, armures, artefacts peuvent être
changés selon votre niveau d’expérience et vos finances. Vos armées peuvent
ainsi évoluer également dans ces détails mais dépendent aussi de Jobs liés à
votre expérience. Par exemple vos fantassins peuvent devenir chevaliers.
Dans
le camp des Humains on trouve les métiers suivants : Infanterie, Cavaliers,
Paladins, Chevaliers, Archers, Oiseaux géants, Lanciers, Ballons dirigeables
bombardiers et d’autres encore à découvrir. Toujours dans le camp, vous avez un
pub dans lequel vous glanerez des informations auprès de vos soldats mais vous
aurez aussi la possibilité de recruter des mercenaires au cas où vous vous
sentiriez un peu seul.
La partie gestion/RPG est donc suffisamment poussée
pour faire de votre armée quelque chose d’unique comme vous seul l’aurez
souhaité.
Preview réalisée par Reza sur une version
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