Battlefield 1943 : Pacific
Banzaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
A vrai dire, et venant de la bouche d’Electronic Arts, cet épisode est plus une sorte de « tribute » à l’excellentissime Battlefield 1942 qu’autre chose. Ne voulant toutefois pas juste en faire un copier/coller bête et méchant, c’est surtout l’esprit de ce dernier que les développeurs ont cherchés à retranscrire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est plutôt réussi. Ainsi, et comme vous l’avez deviné, le front de cet opus sera le Pacifique, opposant les forces américaines à celles de l’empereur Shôwa. Le jeu proposera trois cartes (Iles d’Iwo Jima, Wake et Guadalcanal) qui, si elles ne brillent pas par leur quantité, bénéficient en revanche d’une grande superficie. Il faudra donc user des divers moyens de transport mis à la disposition du joueur, et apprécier le grand retour des porte-avions. Chars d’assaut, jeeps, bateaux et avions, vous l’avez compris, que ce soit sur terre, en mer ou dans les airs, il y aura toujours de quoi faire !
En ce qui concerne les classes proposées, l’embarras du choix ne sera pas de la partie. Tout comme les cartes, il n’y en a seulement que trois de disponibles, ce qui ne manquera pas de faire grincer les dents de plusieurs joueurs. Au menu, le classique « Riffleman », soldat moyen de base disposant du célèbre M1 Garand pour les troupes américaines, vient ensuite « Infantry », qui proposera son lot d’équipement pour détruire ou bien réparer les véhicules, et enfin « Scout », qui fera le bonheur des snipers en herbe. Bien sûr, les types d’armes varieront d’un camp à l’autre, avec comme surprise un katana du côté japonais qui ne manquera sûrement pas de pimenter les délires entre copains.
Mais si l’on peut reprocher à ce Battlefield son nombre de classe limité, il en va de la volonté d’EA de proposer au joueur une expérience plus immédiate et accessible que par le passé, choix qui rejoint celui de la plate-forme de commercialisation. D’ailleurs, pour les combats, l’accent a vraiment été mis sur l’expérience du joueur, et non sur celui qui a la plus grosse. Il faudra donc rudement s’entrainer pour être un soldat émérite.
Fais tout péter nom de dieu !
Voyant les choses en grand, le soft est doté du « Frostbite Engine », moteur qui n’est autre que celui de Battlefield : Bad Company. Et comme dans ce dernier, tout est destructible. Cela apportera très certainement une immersion encore plus grande, ainsi qu’un sentiment de peur, chaque planque pouvant s’effondrer à tout moment. Car en réussissant à émettre un signal radio, il est possible d’appeler une escouade de bombardier, et autant dire qu’il ne faudra pas trainer dans le coin. Vous pourrez donc décider de la zone à pilonner, et le signal d’alarme retentira, ce qui ne manquera pas de mettre tout le monde en panique. D’ailleurs, les combats aériens sauront captiver plus d’un joueur tant ils s’avèrent grisants à jouer ou bien agréables à regarder. Entendre le bruit de la carlingue passer à vive allure au-dessus de nos têtes, ou bien de sprinter jusqu’à la DCA la plus proche pour abattre un ennemi un peu trop menaçant, il n’y a rien de plus jouissif et salvateur.
On vous parlait tout à l’heure d’une approche plus accessible du titre, cela se répercute aussi sur le gameplay. Ainsi, ne cherchez plus de « medi kit » ou un quelconque médecin, puisque le système de santé consistera à se cacher quelques instants après avoir été touché, pour ensuite voir son état physique se restaurer. De même pour les munitions, puisqu’elles sont… illimitées ! Enfin, pas exactement. Après avoir vidé toutes vos cartouches (ou grenades), il s’écoulera un certain laps de temps avant que vous puissiez de nouveaux y avoir accès. Les développeurs ont tout simplement convenus que de courir d’un endroit à un autre de la map pour obtenir des munitions, et bien c’était chiant. De ce fait, le fun est privilégié, ce qui permettra de toucher d’avantage de joueurs qu’auparavant. Sachez enfin que les éléments manquants de Bad Company, à savoir les parties privées et le parachute ayant causé de nombreux suicides, marquent leur retour dans le Pacifique.