Test : Castlevania : Harmony Of Despair sur Xbox 360
Vampire’s KissGrande nouveauté, Castlevania : Harmony of Despair est le premier épisode de la série de à contenir un mode multijoueur. Uniquement orienté vers le solo jusqu’à présent, le principe reste toutefois le même puisqu’il vous faudra venir à bout du «Saigneur» de Transylvanie, le compte Dracula, au terme d’une excursion dans son château gigantesque. Rappelant fortement Metroid dans son principe de progression, vous devrez traverser plusieurs salles contenant ennemis, coffres à trésor ou boss, pour parvenir à un lieu final ou vous attend le roumain légendaire. Pas vraiment de changement de ce point de vue là, puisque Castlevania : HoD vous permet de suivre ce schéma simpliste seul ou à plusieurs dans six mini-châteaux qui représentent les six chapitres du jeu. Pour ce faire, vous aurez le choix entre cinq personnages différents, ayant tous des capacités très distinctes, et qui accentueront leurs différences au fur et à mesure qu’ils s’amélioreront. Les fans apprécieront de retrouver ici le bestiaire habituel, des boss déjà croisés par le passé et même la plupart des items déjà vu dans les productions précédentes. Même si l’univers paraîtra forcément obscur et étranger aux néophytes, ils devraient s’y retrouver également, le principe du jeu étant particulièrement accrocheur, et les personnages très attachants ce qui rend le tout rapidement immersif. Et pour vous faire une idée de ce qui se passe à tout moment dans chaque coin de la map, vous pourrez également zoomer sur trois niveaux afin de voir où se situent vos partenaires, entrainant une qualité graphique digne de la Game Boy Advance sur le plus petit zoom. Un détail vite oublié une fois dans le feu de l’action.
Côté personnages, Konami a fait le choix de reprendre les protagonistes des titres les plus récents, au grand damne des admirateurs de la famille Belmont. Chacun d’entre eux pourra utiliser des capacités qui lui sont propres, à commencer par Jonathan et Charlotte, tous deux issus de Portrait of Ruin et qui maitrisent respectivement le tueur de vampire – le célèbre fouet de la famille Belmont – et les magies de soin et d’attaque. Shanoa, tout droit sortie d’Order of Ecclesia, pourra elle aussi utiliser la magie d’attaque, mais également s’accrocher à des plots pour atteindre des endroits inaccessibles par d’autres. Soma Cruz, quant à lui, aura la capacité de récupérer les âmes des ennemis tout comme dans Aria of Sorrow et Dawn of Sorrow. Pour finir, ceux qui auront déjà joué à Symphony of the Night, que ce soit sur Playstation, Saturn ou en téléchargement sur le XBLA, reconnaitront tout de suite Alucard, le fils de Dracula, dont la grande force sera de manier des armes puissantes.Pas de grandes nouveautés donc, si ce n’est de les voir tous réunis et la possibilité de lancer des double combos dévastateurs, Konami ayant semble-t-il voulu faire du fan service à tous les étages et cela sans prendre de grands risques, mais par chance cela fonctionne plutôt bien.Harmony of DissonanceEn revanche, seuls les membres du Xbox Live Gold pourront profiter réellement de l’expérience de jeu offerte par ce Castlevania : Harmony of Despair. Si le solo reprend exactement les mêmes chapitres que le mode multijoueur, le jeu en équipe est absolument primordial pour accéder à certains coffres, mais surtout pour vaincre certains boss. Les développeurs n’ayant pas eu la présence d’esprit d’inclure un mode coopération hors ligne, il faudra obligatoirement faire travailler votre bande passante pour jouer à plusieurs et ainsi révéler l’énorme potentiel du titre. Même si les parties sont parfois difficiles à se lancer et les chargements un peu longuets, une fois dedans c’est toute une organisation qui se met en place naturellement. Les atouts et défauts de chaque personnage permettent de ratisser la carte entière, les uns ouvrant des coffres, les autres annihilant toute trace ennemie, les derniers redonnant des vies aux membres de cette équipe qui fonctionne bien souvent à merveilles, et cela même sans avoir à se parler. Contrairement au solo, une mort en multijoueur ne sera pas synonyme de Game Over puisque vous reviendrez sous la forme d’un squelette dont la seule capacité est de jeter des os sur les ennemis. Les eaux de vie éparpillées dans les chapitres permettront alors à vos co-équipiers de vous ranimer afin de reprendre part au combat de façon plus efficace.
Et si le contenu vous paraît tout de même bien fade, il n’en est rien manette en main. Finie l’évolution classique des personnages, désormais vos aptitudes seront définies uniquement par les équipements que vous confierez à votre héros. La course aux items devient donc une priorité pour rester compétitif dans l’enchainement de niveaux dont la difficulté augmente de façon exponentielle. Il est également nécessaire de faire et refaire les mêmes chapitres afin d’obtenir de nouveaux objets et espérer vaincre les différents boss. Comme dans tous les titres de la série, ces derniers fonctionnent sur le principe de paternes récurrentes qu’il faudra bien souvent connaitre sur le bout des doigts. D’autant plus que le jeu propose un mode difficile une fois les six chapitres terminés où il faudra recommencer votre parcours depuis le début avec cette fois-ci des dégâts fortement amplifiés, autant dire que cela ne laisse plus beaucoup de place aux erreurs. Bien entendu la récompense sera d’autant plus gratifiante puisque vous pourrez débloquer les armes, armures et items les plus puissants du jeu.
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- La possibilité de zoomer
- L'ambiance Castlevania au top
- Le level design excellent
- Aucun lag en multijoueur
- Du fan service pur et dur
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