1st Look

02.09.2008 à 10h11 par |Source : Rédaction

Darksiders : Wrath of War

Parmi les jeux THQ présentés à la Games Convention 2008, deux ont particulièrement retenu notre attention. Le premier, Darksiders, pourrait être une bonne surprise. « Enooooorme, c’est Enooooorme ! ». C’est mot pour mot ce que nous disait Simon, notre très sympathique contact chez THQ, enthousiaste comme jamais à l’idée de nous montrer ce qui s’annonce comme étant un soft d’action très dynamique. « Tu verras, le prince de perse c’est des mouvements assez féminins tu vois… Là c’est poum, poum, poum ! C’est énorme ! ». Il ne nous restait plus qu’à aller vérifier en présentation privée ce qui générait autant de superlatifs.

Personnellement, c’était la première fois que j’en entendais parler. Darksiders, c’est l’histoire de l’un desquatre chevaliers de l’apocalypse. En des temps sombres, l’enfer se déchaîne sur Terre et des monstres surgissent dans une pluie de météorites. Leur but ? On ne sait pas trop, mais très vite, un p’tit gars aux allures de gros costaud façon Hulk, enroulé dans sa cape, mais pas vert, débarque pour rétablir un peu d’ordre. C’est War, dont le patronyme ne pouvait être mieux adapté. Darksiders est un jeu d’action-aventure. Il se positionne dans le créneau très concurrentiel des Devil May Cry, Ninja Gaiden et autres Bayonetta. A première vue, nous pourrions trop facilement nous dire « encore un jeu de plus ». Ce serait tomber dans la facilité. Car le titre de Vigil Games en possède, des qualités, et pas des moindres.

Apocalypse now

Techniquement, déjà, le jeu arrache ! C’est très beau, très fluide, les décors sont immenses, la modélisation est excellente, les jeux de lumière très réussis. On est dans le haut du panier question graphismes. Esthétiquement, c’est plus classique tout de même : des monstres monstrueux, des donjons pleins de lave, des villes détruites… On aura vu plus original. Cependant, le look de gros lourdaud du héros, grosse épée en main, devrait flatter la virilité des gamers.

Mais qui dit gros gentils dit gros méchants, et les boss présentés ne manquaient pas non plus de charisme dans le genre 30 mètres de haut et de quoi faire « poum, poum dans ta face ». Les amateurs d’univers post-apocalyptiques sanglants devraient apprécier, les petites filles qui ne jurent que par Viva Piñata (comment ça je vous offense, bande de lopettes ?!?) seront plus gênées.

La mise en scène semble quant à elle très réussie. Imaginez deux bestiaux, hauts d’une douzaine de mètres, se déchirant dans une cathédrale immense avec pertes et fracas. Darksiders, c’est aussi ça : du gigantisme en veux-tu, en voilà, et de grandes chevauchées dans des environnements immenses.

The punisher

Lors de la présentation, nous avons pu voir un niveau dans un environnement fermé, perdu quelque part dans des ruines où l’on supposait la chaleur étouffante. Darksiders montrait ses phases d’aventure avec des puzzles suffisamment alambiqués pour être intéressants. Un peu de réflexion dans un monde de brutes, en somme. Grosso modo, le jeu s’organise autour du même système de bouton/levier à activer pour pouvoir progresser. Classique sur le fond, divertissant dans la forme. C’est au niveau du gameplay en lui-même que nous pourrions trouver plus de sensations. Tout d’abord, les armes sont nombreuses et très réussies. Cela va de la grosse épée maxi-size XXL au boomerang taillé dans le roc, en passant par des flingues propres à faire pâlir d’envie Marcus Fenix. Toutes ces machines de mort possèdent des utilisations spécifiques. Par exemple, le boomerang semble avoir été inspiré du dernier Zelda sur DS : il servira à ramener du feu sur des torches pour activer certains mécanismes et pouvoir progresser. Toujours inspiré par Zelda, War pourra traverser les champs de bataille sur son fidèle destrier tout droit venu des enfers, des phases à cheval que l’on nousannonce superbes. Le jeu promet bien évidement pléthore de combos, la possibilité d’acheter des améliorations grâce aux viles âmes récoltées sur les zombies, etc. Ca semble encore une fois classique, mais pour avoir pu tester tout cela pad en main, force est de constater que c’est efficace.

Darksiders, c’est en fait une tonne de petits éléments empruntés ici et là, mais qui, mis bout à bout, laissent espérer un ensemble particulièrement solide. Beau, maniable, bourrin mais pas totalement, avec une mise en scène explosive, Darksiders, sans grandes prétentions, pourrait toutefois être la surprise du début d’année 2009. La concurrence sera rude, mais les atouts sauvages du prochain hit de THQ pourraient remettre en question la hiérarchie préétablie. Affaire à suivre… de près !

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