Test : Sonic Mania sur Xbox One
Vous prendrez bien un peu de rab’ ?
Dans sa recette d’origine, Sonic Mania propose une douzaine d’environnements originaux ou repris d’épisodes MegaDrive ou MegaCD. Chaque niveau comprend deux stages : le premier joue la carte nostalgie avec, dans le cas des reprises, une architecture et une bande-son suffisamment familières pour transporter n’importe quel barbu presque trente ans en arrière, au temps des mains collantes et des 18 en dictée. Plus funky, le second segment joue avec les codes et laisse un peu plus de place aux inspirations des nouveaux darons du hérisson bleu. Évidemment parsemée de secrets, de stages bonus et de boss aux patterns parfois sévères, l’aventure – surtout dans sa version la plus récente, avec quelques mises à jour bienvenues – est un met de choix pour qui n’a jamais pu supporter Sonic dans ses versions 3D.
Pour un petit billet de 5, le DLC ajoute deux personnages jouables à l’ample casting de base : Mighty le tatou d’un côté, Ray l’écureuil volant de l’autre. Le premier dispose d’une attaque verticale et d’une invulnérabilité aux pics, le second d’un design absolument ignoble et d’un vol plané plutôt pratique tant qu’il n’y a pas de plafond trop bas. Aussi (in)dispensables que les autres shitty friends de Sonic, ils apportent une variété appréciable au gameplay classique avec des capacités occasionnellement exploitées par le level design.
Mais le gros morceau de ce petit Plus, c’est le mode Bis qui revisite la façon de jouer à Sonic, troquant les vies à gratter à coups d’anneaux (et à perdre sur un obstacle inévitable) pour un système de duo plus novateur. On se retrouve donc avec deux personnages interchangeables à volonté, et d’autres à trouver dans les niveaux. L’exploration méticuleuse du décor fait donc grossir le cheptel et donc le nombre de « vies » disponibles, la moindre erreur grossière faisant disparaître le malheureux fautif du roster. C’est frais, et ça fonctionne d’autant mieux que ce mode présente des niveaux subtilement réarrangés, notamment grâce à des teintes et des placements de boss différents. Sans oublier l’ajout d’Angel Island, zone issue de Sonic 3 et qui retrouve comme ses devancières une nouvelle jeunesse. Ajoutons à cela un mode multi qui passe à quatre joueurs et promet donc de belles empoignades aux curieux qui s’y essaieront, et l’on tient un DLC certes accessoires, mais qui finira à coup sûr et sans scandale sur les disques durs des fans du jeu. Les nouveaux venus n’ont quant à eux aucune raison de ne pas céder directement pour cette version, à moins de trouver l’ancienne pour une bouchée de pain et de passer à la caisse ultérieurement pour le Plus.
+
- Tellement beau
- L’OST de malade
- A l’ancienne, mais tout neuf
- Le prix du DLC
-
- Il reste des bugs irritants
- La tronche des friends
- Le flipper bonus, meh