Le jeu vidéo a-t-il tué le cinéma ? Il parait que oui !
Si vous êtes des cinéphiles avertis, vous avez déjà dû vous en rendre compte : le cinoche actuellement c’est du caca boudin ! Entre les remakes n’arrivant pas à la chevilles des originaux, les suites pas cultes de films cultes et les adaptations de jeux vidéo, si mauvaises qu’un aveugle voudrait retrouver la vue uniquement pour se crever les yeux ensuite, on ne peut pas dire que Hollywood ait le vent en poupe. Heureusement qu’il reste le cinéma français (Oui, je vous l’accorde, elle était facile celle-là) !
Un problème sur lequel s’est penché l’acteur Billy Bob Thornton. Ses conclusions ? C’est rien que de la faute aux jeux vidéo d’abord ! Après les jeux vidéo responsables de la guerre dans le monde, de l’holocauste, de la malaria et des maladies génétiques, mesdames et messieurs, je vous présente : le jeu vidéo responsable du déclin qualitatif de l’industrie cinématographique.
«En l’état actuel des choses, surtout dans le business du divertissement, nous vivons dans une époque ou nous faisons – selon mon humble avis – les plus mauvais films de l’histoire. [Ces films sont] orientés vers la génération des joueurs. Et ces jeux vidéo, dont je suis constamment aux aguets avec mon fils, tuent des gens pour le fun, et je pense que traditionnellement dans les films d’actions, il y avait toujours une sorte de morale.»
Sages paroles. Tous le monde se souviendra de la morales des films comme Piège de Cristal, Rambo II, ou Commando et leurs dialogues aussi finement écrits que du Shakespeare, tels que : « John ! C’est pas entre les yeux que je vais te buter ! Je vais te buter entre les couilles ! », « Hasta la vista, Baby ! » ou encore « Dans ce pays, il faut d’abord faire le fric ! Et quand tu as le pognon, tu as le pouvoir, et quand tu as le pouvoir, tu as toutes les bonnes femmes… » (tellement vrai).
Avant de continuer à se moquer gentiment du monsieur, il faut reconnaître qu’il a raison sur deux points. Premièrement : si nous ne faisons pas actuellement les pires films de l’histoire du cinéma, nous ne devons pas en être bien loin. Secondement : les scénario sont vraiment bas du front, bien plus qu’avant en tout cas. Mais reporter la faute uniquement sur le jeu vidéo, alors même que la majorité des productions vidéoludiques actuelles empruntent bien plus au cinéma, que le cinéma n’emprunte aux jeux vidéo (Call of Duty en tête de liste), il ne faut peut-être pas pousser mémé dans les orties (le petit frère est là pour cela).
Voilà une question passionnante qui devrait vous occuper un moment.