Test : WWE SmackDown versus Raw 2010 sur Xbox 360
Smackdown my bitch up.
Bonsoir et bienvenue pour ce combat de légende qui va réunir le grand Randy Horton contre le démonique Undertaker et qui promet d’être bouillant. Nous saurons à l’issue de ce combat qui remportera le titre de champion de du monde ! Mais que se passe-t-il ? Mark Henry vient d’arriver sur le ring et fait passer l’Undertaker AU DESSUS DE LA TROISIEME COOOOORDE ! Randy Horton est champion du monde ! Ah le catch et son ambiance scriptée à souhait… D’entrée de jeu, le titre de THQ vient nous taquiner la rétine de par ses graphismes chatoyants et ses effets pyrotechniques à l’américaine. Tous les athlètes sont modélisés avec soin et il est très agréable de retrouver les alter égo pixélisés de nos champions préférés (67 disponibles). Cette année les développeurs ont misés sur la surenchère de contenu et à la manière d’un Fifa, avant de passer au menu principal, le joueur à droit à un « ring chargement ». Une fois sur le menu en question, le joueur avide de combats extrêmes pourra crouler sous la pléthore de modes de jeux. Tout y est, et comme si cela ne suffisait pas, pour encore plus coller à la réalité les matchs à un contre deux sont maintenant disponibles ainsi que les combats mixtes.
Le système de combat est resté identique à ce que l’on connaissait, le stick droit combiné avec une touche ou non permet toujours d’enchainer des prises. Une indication visuelle vient maintenant aider le joueur quand les coups spéciaux et finishers sont disponibles. D’une façon générale le jeu a gagné en simplicité, peut-être pour toucher un public encore plus large. Un tutorial très complet et bien fichu est aussi présent pour aider le néophyte à la réalisation des meilleurs enchainements, pas obligatoire, faisable en plusieurs fois, est un des tutoriaux les plus agréables qu’il m’ait été donné de faire. Le mode Road to Wrestlemania est bien plus agréable et entrecoupé de beaucoup de scènes visant à rendre le tout le plus attrayant possible. Retournements de situation, trahison, complot, combats en backstage, combats à thèmes, on se laisse porter par l’histoire de son catcheur préféré tout en fracassant des crânes par dizaines.
Smack upside down.
La principale nouveauté et le véritable attrait de cette mouture 2010 est l’éditeur de scénarios. Tous les petits Spielberg en herbe vont pouvoir laisser libre court à leur imagination en scénarisant les rencontres d’avant combat, la tournure des combats, les alliances / trahisons, des clips d’entrées et j’en passe. Les dialogues sont aussi customisables, elles peuvent être écrites de A à Z. Comme le communautarisme est tendance, le tout est diffusable sur le xboxlive pour montrer au monde que son histoire est la meilleure. Le tout est très complet et si tout peut devenir brouillon après plusieurs scènes, le menu vient à notre rescousse par sa simplicité et son ergonomie. L’éditeur de personnages est lui aussi bien fourni, on peut créer le catcheur ou la diva de ses rêves à partir d’une base existante ou bien comme Dieu le fit, à son image.
La réalisation, même si elle tient clairement la route, commence à montrer ses limites, ce sera certainement la dernière année où le moteur sera jugé comme "acceptable". A partir de l’année prochaine on sera en droit d’attendre un gameplay ayant évolué et un meilleur moteur gérant au mieux toutes les collisions, surtout aériennes. Les développeurs ont entendu les sirènes du changement en intégrant une gestion du sang et des hématomes très agréable visuellement bien que pas très réaliste mais là je chipote. La durée de vie, enfin, est évidemment conséquente si l’on veut se frotter à tous les modes de jeux et toutes les carrières Road to Wrestlemania disponibles, si l’on prend également en compte la réalisation des scénarios le tout se compte en dizaines de dizaines d’heures de joyeuseté !
+
- Les scénarios
- L’habillage général du titre
- Les combats scriptés
-
- Certaines collisions ratées