19.02.2011 à 11h59 par |Source : Rédaction

Spare Parts

Le Xbox Live Arcade est un vivier de petits jeux indépendants. Mais cela n’empêche pas les gros éditeurs de s’y intéresser de près. Pour le coup, c’est Electronic Arts qui tente une petite incursion sur le support, via un de ses studio nommé Bright Light. Gros éditeur : gros jeu ?


A le recherche des parties perdues


Un vaisseau s’écrase sur une planète étrangère. Coup de chance pour l’intelligence artificielle de bord, de petits robots vivent sur cette planète et vont l’aider à récupérer les différentes pièces du vaisseau éparpillées lors du crash. Voilà donc le pitch de base de Spare Part. Au moins, il a l’avantage de mettre les choses au clair : ce n’est pas dans le scénario que les joueurs iront puiser l’intérêt du jeu. Vous dirigerez donc un de ces petits robots espiègles, et partirez à la recherche des 100 pièces manquantes. Evidemment, ce ne sera pas une promenade de santé (quoi que), vu que de vils extraterrestres à la solde du méchant Kromax veulent vous en empêcher. Pour couronner le tout, les différents morceaux du vaisseau sont parfois bien cachés, où rendus inaccessibles pour qui ne possède pas le module de pouvoir adéquate. En effet, durant vos aventures, vous trouverez divers pouvoirs comme les poings puissants, les chaussures de gravité ou encore les bottes fusées. Ces différents modules vous permettront ainsi de revenir dans les niveaux précédents pour vous balader dans des zones autrefois inaccessibles.



Si la durée de vie du titre en ligne droite est relativement faible (le jeu est composé de 16 niveaux plutôt courts et d’une simplicité effarante), le terminer à 100% prendra bien plus de temps. En effet, certaines pièces sont particulièrement bien cachées, et vous risquez de fouiller de fond en comble plusieurs fois certains niveaux avant de les dénicher. De plus, la coopération (le jeu étant jouable à deux, que ce soit en local ou via le live) est parfois indispensable pour accéder à certains passages. En ajoutant à cela qu’il faudra récolter pas mal d’argent pour acheter toutes les améliorations possibles, vous obtiendrez au final une durée de vie respectable. Reste à voir si la motivation restera présente jusqu’au bout.

Les robots rêvent ils de moutons électriques ?

Pour qu’un joueur ait envie d’explorer un monde, il faut pour cela qu’on lui donne les outils pour le faire. Le souci, avec Spare Parts, c’est que le jeu est finalement plutôt pénible à jouer. Si le système de combat reste relativement correct malgré sa simplicité enfantine, les phases de recherche et de plates-formes sont par contre pour le moins ratées. Tout d’abord, le jeu souffre d’une caméra diabolique, cachant très souvent des éléments clef de votre progression. Si le joueur solo sera déjà bien déboussolé, tout ira de mal en pis lorsqu’il sera rejoint par un ami. En effet, la caméra suit les mouvements d’un des joueurs, l’autre étant voué à le suivre comme un toutou. Le souci est que la caméra tourne parfois brusquement, faisant sortir le compagnon de l’écran, ce qui sera pour lui synonyme de mort s’il ne rejoint pas son ami dans un bref délai. Bright Light a pourtant eu l’idée qu’en cas de décès du joueur principal, la caméra se recentre sur l’autre, mais au final l’aspect brouillon se ressent encore plus.



Autre tare du jeu : la gestion des sauts. Une fois le jeu bouclé, vous vous rappellerez avec émoi tous ces moments où vous fulminiez contre ce petit robot que ne sautait pas alors que vous aviez appuyé sur ce damné bouton de saut. La caméra aidant, les sauts sont de plus particulièrement imprécis, et sauter d’une plate-forme à une autre relève parfois plus de la chance que du doigté. Toujours au rang des critiques, signalons un humour bas de gamme tombant à plat, saupoudré par un ordinateur de bord à la voix agaçante.

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