15.02.2011 à 21h17 par |Source : Rédaction

Stacking

Jouer à la poupée, ça vous tente ? Rassurez-vous, il ne s'agit pas d'une énième adaptation vidéoludique de Barbie, ces poupées-ci sont russes, et sont issues du dernier jeu du studio Double Fine de Tim Schaffer, ce qui mérite donc toute notre attention.


On a toujours besoin d’un plus petit que soi

Après Costume Quest, Stacking est le deuxième jeu développé par Double Fine parallèlement à Brütal Legend. Point de métal ni d’énormes monstres ici, puisque le jeu nous place dans la peau (ou plutôt dans le bois) du jeune Charlie Blackmore, dont le père a disparu et les frères et sœurs ont été kidnappés afin de travailler pour le méchant Baron. Le petit dernier de la famille va démontrer qu’il est aussi le plus courageux de tous et partir à leur recherche. Le scénario ne brille donc pas par son originalité, mais l’ambiance, en revanche, est particulièrement réussie. On se retrouve en pleine époque victorienne, avec des trains à vapeur et des dirigeables, et une mise en scène puisant son inspiration dans le cinéma muet.



Mais là où Stacking se distingue des autres jeux d’aventure, c’est dans l’utilisation des poupées russes, les fameuses matriochkas. Chaque personnage est représenté par une de ces poupées, Charlie étant la plus petite de toutes. Il ne possède aucun pouvoir particulier, mais en s’introduisant par derrière dans une autre poupée (n’y voyez là rien de salace), il en prend la capacité. Certaines n’ont pas d’utilité particulière, mais peuvent être utilisées pour s’emboîter avec des poupées de taille supérieure. L’ensemble des énigmes du jeu fonctionne sur ce principe ingénieux. On pourra par exemple utiliser une poupée capable d’atteindre une zone éloignée pour en transporter d’autres plus petites avec des compétences différentes.

Tous en boîte !

Le jeu n’est cependant pas très grand et ne comporte en tout que 4 niveaux différents, chacun comportant entre 3 et 5 énigmes. En ligne droite, il se termine en une poignée d’heure, mais cela n’en représente qu’une petite partie. Car si les joueurs les plus paresseux se contenteront des solutions les plus simples, les plus aguerris pourront rechercher toutes les solutions des énigmes. Chacune peut être résolue de plusieurs façons, qu’il faudra toutes découvrir pour compléter le jeu à 100%. Cependant, rien de bien difficile, d’autant plus que des indices sont disponibles.



En plus des énigmes, il faudra également compter sur la collecte des poupées uniques, ainsi que sur les farces, des petites actions à effectuer dans chaque niveau afin de débloquer quelques succès. Le jeu gagne en intérêt et voit alors sa durée de vie tripler, même s’il ne devrait pas résister plus de 7 à 8 heures à la plupart des joueurs, l’ensemble étant tout de même assez facile. Mais l’originalité du gameplay, l’humour bon enfant et l’ambiance particulière du titre en font un très bon moment à passer.

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