14.11.2010 à 18h00 par - Rédacteur |Source : Rédaction

3D Ultra Minigolf Adventures 2

Avec un titre maxi pour un golf mini, 3D Ultra Minigolf Adventures premier du nom avait proposé en 2007 une expérience sympathique en vous mettant dans la peau d'un Tiger Woods des fêtes foraines. Trois ans après, vous voilà invité à renfiler votre béret, votre pull à carreaux et à faire parler le putter. Alors, Eagle, Par ou Boogey ? Verdict.

Un bon coup de driverIdéal pour satisfaire les fantasmes des golfeurs du dimanche, le mini golf l’est d’autant plus avec un pad à la place d’un putter. 3D Ultra Minigolf Adventures 2 vous propose de croiser les fers sur 3 parcours de 18 trous, dans des environnements originaux et décalés à l’image de ceux proposés par son ainé. Ainsi, vous frapperez de la balle blanche sur la banquise, dans un monde féerique ou au contraire effrayant et tout droit sorti d’un épisode de Scooby Doo. Puisque nous évoquons les environnements, ceux-ci sont plutôt inspirés, vivants et agréables à l’œil. Les thématiques sont plutôt bien utilisées sur le green avec des araignées de la maison hantée se promenant sur le parcours et déviant votre balle, ou encore des mains surgissant des murs pour la chiper (oh mince !). Malgré tout, on aura vite fait de pester contre l’ambiance sonore du titre, des musiques effrayantes à base de bouhh (usées jusqu’à la moelle depuis que l’homme est capable d’entendre) aux cris des phoques qu’on vous inflige en boucle sur le parcours polaire. Mais globalement, chaque lieu arrive à développer son identité et diversifie la progression.




Pour libérer le golfeur qui sommeille en vous, vous jouerez seul en mode tournoi ou entrainement et en versus local ou sur Xbox Live. C’est à plusieurs que l’expérience se veut plus intéressante. Jouables jusqu’à 4 joueurs, les parcours sont truffés de bonus à ramasser (en solo également, moins nombreux cependant) pour se faciliter la progression ou compliquer celle de ses adversaires. Ainsi, une petite mine gentiment déposée au bon endroit, un bonus saut pour couper un virage, deviennent partie intégrante de la stratégie pour gagner. Vous pourrez également faire valoir vos talents sur des parcours que vous aurez vous même créés. Un bon point pour le soft, cet éditeur vous permet très simplement, en plaçant sur une grille les morceaux d’éléments que vous souhaitez (coups droits, coudes, pièges divers, tunnels, etc…), de créer des parcours déjantés. Dommage qu’il ne soit cependant pas possible de télécharger les créations des joueurs. Pour terminer sur le point le plus original du multijoueur Xbox Live, sachez que vous pourrez utiliser votre caméra K…non, Live Vision pour regarder droit dans les yeux celui à qui vous allez mettre une raclée. Enfin, si vous vous êtes bien entrainé. Et pas qu’un peu.


Assis entre deux caddy

Avec ses environnements originaux et la customisation de ses personnages pensée pour créer le golfeur le plus ridicule possible, 3D Ultra Minigolf Adventures 2 apparait de prime abord comme un jeu propice à la détente et aux franches rigolades en multijoueur. Et bien que nenni ! Le soft se révèle rapidement être tout sauf un jeu accessible et surtout fun. Les parcours se compliquent très rapidement et vous mettent à l’épreuve pour aboutir à des sections à base de pièges, de descentes d’escaliers, de virages bien serrés et de dévers sournois. Si l’on peut féliciter les développeurs pour nous avoir fourni des parcours plutôt bien inspirés, ceux-ci transforment le jeu et révèlent son vrai visage. 3D Ultra Minigolf Adventures 2 est un pur jeu d’adresse, qui demande réflexion et concentration. Ainsi vous passerez le plus clair de vos débuts à chercher les raccourcis vous permettant de finir chaque section sous le Par (le Par correspond au nombre de coups maximal estimé pour finir un parcours, vous êtes pénalisé si vous finissez au dessus). Une connaissance sans faille des parcours se révèle donc nécessaire pour espérer gagner.




Une vision du mini golf qui aurait pu être intéressante si seulement le gameplay avait été un peu plus travaillé. Pour frapper votre balle, vous disposerez de trois méthodes : en maintenant un bouton puis en le relâchant le moment voulu, en gérant la puissance en trois pressions du bouton A ou en utilisant le stick analogique droit vers l’arrière puis l’avant. Ces choix sont les seuls dont vous disposerez, puissance et direction. Pas d’effet sur la balle, pas de possibilité de la frapper légèrement en bas pour la faire monter. Vous ne disposerez même pas, pauvre débutant, de quelconques indicateurs de directions autres que la toute petite flèche qui ne manquerait pas si elle n’était pas là. On aurait aimé, afin d’appréhender plus agréablement les premiers tirs, disposer d’un indicateur (trop puissant, pas assez, indicateur de rebonds…). Dès lors, votre seule voie sera celle de l’apprentissage par l’échec. A force de persévérance, vous maitriserez la puissance et les trajectoires millimétrées, sans quoi la victoire ne demeurera qu’une oasis lointaine. Mais rappelez moi, on parle toujours de mini golf là ?

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