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Contrôle techniqueSi l’on devait remettre un prix au studio le plus productif de ces douze derniers mois, Digital Reality ferait sans aucun doute partie des nominés. Et la productivité des développeurs hongrois ne semble pas baisser de rythme puisqu’en attendant Black Knight Sword (développé en collaboration avec les nippons de Grasshopper Manufacture) c’est au tour de Bang Bang Racing de débarquer sur le Xbox Live Arcade. Avec ce tout nouveau titre, le studio met le joueur au volant de petits bolides pour le faire participer à des courses endiablées. Un concept qui n’est pas sans rappeler la franchise Micro Machines, une série qui a déjà inspirée d’autres productions disponibles sur le service (TNT Racers, Things on Wheels et Mad Tracks en particulier) sans qu’aucune d’entre elles ne parvienne à procurer aux joueurs les même sensations de fun que leur mentor.
Avec Bang Bang Racing, les développeurs de Digital Reality s’embarquent donc sur un terrain plutôt glissant, en espérant ne pas répéter les erreurs commises par les jeux précédemment cités. Fort d’un savoir-faire qui n’est plus à démontrer, le studio s’appuie pour cela sur un univers très soigné composé de couleurs chatoyantes, de pistes aux décors variés et de petits bolides super mignons. Très réussi graphiquement, Bang Bang Racing semble être le fruit d’un mix entre un cartoon et des jouets en plastique type Playmobil, lui procurant une ambiance à la fois chaleureuse et conviviale qui devrait pouvoir convaincre sans trop de mal les plus jeunes joueurs. Evidemment, le titre de Digital Reality n’a absolument rien d’une simulation automobile pure et dure, bien au contraire. Niveau gameplay le jeu bénéficie, là aussi, d’un soin tout particulier, ce qui le rend accessible à quiconque dès les premières secondes de prise en main.Micro RacingFier de ses trois modes de jeu (Carrière, Championnat et Course Libre, les deux derniers étant jouable jusqu’à 4 en écran splitté, uniquement hors ligne), Bang Bang Racing tente de soigner son contenu autant que sa forme. Grâce au mode Carrière et à mesure de leur progression, les joueurs vont pouvoir débloquer de nouveaux circuits, taillés sur les neuf environnements proposés par le titre. Que ce soit dans le désert, sur une boucle type Indianapolis, sur la côte d’Azur ou au Japon, chaque circuit possède de nombreuses variantes (inversé, court, moyen, long, avec ou sans raccourcis, etc…) et multiplie ainsi le nombre de pistes différentes. On regrettera toutefois que chaque piste se joue plus ou moins de la même façon, le titre misant tout sur la conduite (à la différence d’un Mario Kart, aucun bonus n’est disponible), installant progressivement un sentiment de répétitivité chez le joueur. Les voitures, répartis en quatre catégories distinctes, ne permettent pas non plus de renouveler le plaisir des premiers instants même si, à l’image d’un jeu de courses plus traditionnel, le joueur débloquera des bolides plus performants au fur et à mesure de son avancée dans la Carrière.

Pour rompre un peu la monotonie qui s’installe petit à petit, les développeurs ont inclut une barre d’énergie ainsi qu’une barre de boost, deux indicateurs qui peuvent se recharger via un passage éclair au stand. Trois types de courses sont également de la partie, avec les courses traditionnelles, le time-attack et les courses à l’élimination (également connu sous le terme de course à l’australienne) ce qui permet de varier un peu l’intérêt de vos joutes automobiles. De même, en solo le niveau de vos adversaires vous offrira un peu de fil à retordre, notamment sur les dernières épreuves du mode carrière, avec la possibilité de débloquer un niveau difficile en venant à bout du jeu. De quoi tester votre niveau de pilotage mais également le niveau de masochisme des développeurs. Bang Bang Racing est donc à conseiller sur des courtes ou moyennes sessions de jeu, d’autant que les deux caméras disponibles pourraient rapidement énerver certains joueurs. Si la première, dite «mobile» donne rapidement envie de rendre son dernier repas, la seconde dite «fixe» ne permet pas toujours de voir suffisamment à l’avance le prochain virage à effectuer.

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