14.10.2010 à 10h42 par |Source : Rédaction

Blade Kitten

Adaptant un webcomic, Atari nous propose Blade Kitten, un jeu de plate-forme à l'ancienne au look très typé manga. Plutôt séduisant et coloré au premier abord, il reste à voir si le fond en vaut bien la peine.


Blade Runneuse

A l’origine, Blade Kitten est un comic créé par Steve Stamatiadis dès 2002 puis diffusé à partir de 2009 sur Internet, en même temps que le lancement du développement du jeu. Il met en scène Kit Ballard, une chasseuse de prime répondant au cliché le plus éculé du manga : moitié humain, moitié chat, à travers un univers de science-fiction mélangeant décors futuristes et environnements médiévaux. Côté design, le look est clairement japonisant, mais l’originalité n’est pas vraiment de mise, avec des inspirations piquées à droite à gauche mais sans véritable saveur. Mention spéciale pour le personnage chargé de vendre son équipement à notre héroïne, sorte de Jar Jar Binks tout aussi insupportable.



Le jeu se présente quant à lui en 3D et cell-shading, mais avec un gameplay totalement 2D. Armée d’une simple épée, notre héroïne possède également des talents d’acrobate qui se révèleront particulièrement utiles au cours du jeu : double-saut, grimpette sur les murs et au plafond et autres glissades forment l’essentiel d’un gameplay somme toute assez basique et simple à prendre en main. Les puzzles se résument à leur plus simple expression, et la difficulté reste plutôt basse, d’autant plus que la barre d’énergie se recharge en restant simplement immobile quelques instants.


Félins pour l’autre ?

Les treize niveaux, bien que souvent assez longs (parfois un peu trop, même), n’offrent donc pas vraiment de challenge. Il sera en revanche possible de les revisiter afin d’améliorer son meilleur temps, ainsi que pour découvrir la multitude de trésors qu’ils renferment. Il faudra également collecter de l’argent afin d’acquérir de quoi améliorer ses capacités, ainsi que des épées et costumes supplémentaires. Mais une poignée d’heures suffit pour arriver au bout de l’aventure. A 800 points, le prix aurait été plutôt correct, mais il l’est en revanche moins à 1200, d’autant plus que le jeu s’achève sur un "A suivre" frustrant. Le découpage du jeu en plusieurs épisodes n’est pas mis en avant, ce qui peut être particulièrement trompeur.



Reste que le jeu est plutôt joli et fouillé graphiquement, avec des animations soignées, et un gameplay relativement bien conçu et rapide à prendre en main. On regrettera toutefois que certains mouvements soient assez peu exploités, et il aurait peut-être mieux valu en réduire la palette, un poil trop vaste. Le tout reste cependant fluide et plutôt agréable à jouer, ce qui est bien là le plus important.

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