01.02.2011 à 09h18 par |Source : Rédaction

Breach

Au moment de son annonce, Breach était immédiatement catalogué comme un Battlefield 1943-like, susceptible de venir titiller le titre de DICE tant il paraissait prometteur sur le papier. Maintenant que le titre est disponible pour tous sur le Xbox Live Arcade, qu’en est-il vraiment de cette nouvelle production signée Atomic Games, studio bien connu pour sa série des Close Combat ?

Une brèche bien trop grosse

A l’instar de Battlefield 1943, Breach est un jeu uniquement orienté vers l’expérience en ligne, proposant à deux équipes (jusqu’à 16 joueurs au total) de s’affronter sur cinq maps différentes (dont une en version jour/nuit), ainsi que de s’essayer à trois modes de jeux au total. Mais la ressemblance avec le soft des suédois de DICE ne s’arrête pas là : les décors destructibles, largement mis en avant lors de l’annonce du jeu, sont également de la partie. Sur le papier, Breach disposait donc de bons atouts pour faire oublier son principal concurrent, d’autant plus qu’il compte plus de maps et de modes de jeux que ce dernier.


Mais force est d’avouer que Breach est un fiasco à tous les étages. Tout d’abord au niveau des graphismes qui sont tellement datés que le jeu semble destiné à la génération précédente, mais aussi au niveau de la prise en main et du gameplay. Les sensations – malgré l’apport d’un système de couverture tout droit issu des derniers Rainbow Six – sont simplement inexistantes. Les animations, là encore, peinent à convaincre avec des personnages qui en plus de tous se ressembler, semblent aussi disposer d’un balai dans le cul (et conséquence oblige, sont lents comme des escargots). Seules les maps et les trois modes de jeu sortent du lot mais c’est bien trop peu, d’autant plus que la destruction du décor est visuellement plutôt kitsch. Sans oublier que si le jeu propose plusieurs chemins différents, il suffit d’une roquette bien placée pour faire en sorte que les affrontements ne se déroulent que sur un axe unique, ce qui rend ces derniers particulièrement redondants.

Pour enfoncer le clou, Breach rate le coche au niveau de l’essentiel pour un titre 100% online : la stabilité des parties. Entre le lag omniprésent et les bugs divers et variés, des chargements particulièrement longs viennent finir d’achever l’ensemble.


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