13.11.2010 à 19h27 par |Source : Rédaction

Dead Space Ignition

Dead Space premier du nom avait été plébiscité de tous, tant pour ses graphismes que pour sa gestion des lumières, son 5.1 magistral ou encore son ambiance. C’est donc avec une certaine confiance que je me suis lancé dans Dead Space Ignition, dominé par l’envie de retrouver toutes les qualités du premier opus. Raté…


Le vide intersidéral

Vous incarnez Franco, un agent de maintenance d’un vaisseau nommé « la méduse » (quel nom pour un vaisseau…). Vous êtes accompagné de Sarah, qui vous escorte pour votre sécurité, des violences ayant éclaté dernièrement. Votre rôle sur le vaisseau est de réparer les portes et autres systèmes, qui visiblement, se font saboter de part et d’autre de l’engin spacial. S’en suit une invasion, comme vous vous en doutez, de nécromorphes d’origine inconue. Voilà pour le scénario… C’est maigre, sans saveur, et tellement plat que je pourrais repasser mes chemises dessus.



Une fois la partie lancée, vous voilà dans l’introduction. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’est vraiment pas beau : les cinématiques sont en fait des dessins de décors, sur lesquels sont superposés des dessins des personnages. Lorsque le personnage est censé faire une action, son sprite gesticule tel une marionnette de carton accroché à un bâton que l’on ferait bouger. Ca fait un peu cheap. Qui plus est, les voix, en anglais sous-titré, semblent monotones : les acteurs sont peu inspirés, et on les comprend.

Isaac, où es-tu ?

Toute la mécanique de Dead Space Ignition repose sur 3 mini-jeux, entrecoupés par les "cinématiques", si l’on peut appeler cela ainsi. Et c’est tout, les 3 mini-jeux sont recyclés, répétés, rejoués. Oh bien sûr, deux fois dans l’histoire, vous aurez un choix cornélien à faire : passer par dedans ou dehors ? Aller réparer le pont B ou le pont A ? L’histoire est donc découpée en un arbre à 4 branches, avec donc 4 fins possibles (chacune finie en 2 heures tout au plus). Croyez moi, une fois que vous l’aurez fini une fois, vous n’aurez pas envie de tester les autres embranchements, tant l’ennui est grand, et ne cesse de grandir lorsqu’on joue à Dead Space Ignition.


Les 3 mini-jeux sont donc la base du gameplay. Dans le premier, il faut faire arriver un point lumineux le long d’un parcours avant les points de l’ordinateur, dans le deuxième, faire atteindre des sortes de virus sur un plateau type « tower defence », et enfinle but du dernier est d’amener des rayons d’une certaine couleur vers leurs récepteurs respectifs. Autant ce dernier peut être intéressant, autant les autres n’ont tout bonnement aucun intérêt : le premier jeu est relativement simple, n’a que peu de profondeur ou de stratégie. Quant au deuxième jeu, il pourrait être intéressant s’il ne se résumait pas à spammer la touche des "virus" d’attaque puis celle des "virus" résistants.

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