Dream Chronicles
Dream Chronicles est un jeu d’aventure, dans la lignée de Myst, où l’on incarne une femme nommée Faye, dans une série d’énigmes pour sauver son mari et tout le village de Wish. Après une introduction faite de quelques images et d’un texte racontant que vous, Faye donc, ne comprenez vraisemblablement pas ce qu’il se passe, et êtes dans votre chambre. Vous êtes dans un point&click, avec un curseur à l’écran, et dirigez ce curseur grâce au stick analogique gauche. Quand le curseur survole un objet, le nom de l’objet apparait à l’écran. Il est possible d’interagir avec l’objet pointé, et/ou obtenir des informations dessus. Un système pas franchement bien fait. Le jeu étant une adaptation de la version PC, il était donc logique de rendre le curseur obligatoire. Cependant, il s’avère très usant à l»utilisation, le curseur ayant la fâcheuse tendance à souvent se placer juste à coté de là où on veut le placer. Le jeu est découpé en chapitre, chaque chapitre étant une scène dans laquelle il faut résoudre une série d’énigmes plus ou moins dures, en utilisant les objets à disposition.
En fil rouge, le joueur doit aussi réunir des joyaux parsemés un peu partout pour augmenter son score, et pourra suivre sa progression à l’aide d’un menu permettant de voir ceux déjà trouvés, ainsi que les notes du mari de Faye disponibles. Oui, le mari de Faye n’est pas parti sans rien vous laisser. Se sachant menacé, il a laissé un livre d’aide pour que vous, sa dulcinée, puissiez lui venir en aide. A chaque chapitre, il intervient en vous donnant un indice, parfois trop évident, sur l’énigme à résoudre. Vous disposez aussi d’un inventaire, limité (ce qui aura son importance dans un des chapitres), et on peut donc prendre des objets et les faire interagir avec le décor ou avec d’autres objets sur l’écran.
Aaaaaah, il était là !!
Les énigmes sont relativement bien trouvées, et autant les premières vous paraitront faciles, autant les dernières vont vous obliger à vous creuser la cervelle quelques dizaines de minutes, d’autant que parfois, on n’est pas aidé par les graphismes, qui bien que relativement soignés, manquent de netteté et de finesse. Vous serez souvent bloqués parce qu’il vous manque un objet caché dans un coin. Quand je dis "caché", je fais là un doux euphémisme tant j’ai pu m’arracher les cheveux en me demander où peut bien être cet objet manquant. Il est possible de zoomer un peu, mais dans la majorité des cas, cela n’aide pas à le trouver. Il s’avère que certains objets ont l’air littéralement "fondus" dans le décor, ce qui finit par être très énervant. Pire, certains objets n’apparaissent que lorsque vous avez fait une certaine action, et pas tout au début de l’écran. Une logique assez difficile à comprendre, même dans un monde féerique, et qui augmente cette sensation de flou autour des objets à trouver, donnant au titre un côté déstabilisant.
A part ça, l’ambiance est agréable, très bon-enfant, très féerique. On est loin des titres habituels de la Xbox 360. C’est une sorte de fable qui pourrait convenir parfaitement à un enfant si les défauts sus-cités ne viennent pas à bout de sa patience. Malgré tout, les chapitres s’enchaînent. Pour peu que le joueur se laisse emporter dans l’univers, le jeu finit par plaire, et malgré le fait qu’on finisse par appuyer comme un dératé sur A pour trouver les objets cachés dans le décor, le charme fait son office, et l’histoire, si simple soit-elle, est plutôt envoutante. Le jeu se finit en entre 2 et 4 heures, 5 si vous bloquez sur un objet "fondu" dans le décor, ce qui est plutôt faiblard pour 800 MS Points. Le mode coopération pourrait apporter un plus si ca n’était pas exactement les mêmes écrans et énigmes que le jeu solo, son seul intérêt étant surement de débloquer les succès qui consistent à finir le jeu en moins de 30 puis de 25 minutes, ou si vous le faites avec un ami sans l’avoir fait en solo avant.