16.08.2010 à 18h56 par - Rédacteur |Source : Rédaction

Lara Croft and the Guardian of Light

Si Lara Croft and the Guardian of Light n’est certainement pas le jeu le plus attendu de cette édition 2010 du Summer of Arcade (Limbo lui sucrant la place haut la main), il n’en reste que celui-ci attise la curiosité. Le terme Tomb Raider étant volontairement omis du titre, ce détail pourrait signifier le point de départ d’une nouvelle franchise en cas de réussite. Microsoft ayant insisté (chèque à l’appui) pour que le titre soit temporairement exclusif à sa console, cela signifie-t-il que nous aurions droit au meilleur pour la fin ? Assurément !

Lara tombe raide

Lors de son annonce, beaucoup sont restés sceptiques à la vue des premières images. Dans les mémoires collectives, la licence Tomb Raider est aux jeux-vidéo ce qu’Indiana Jones est au cinéma. De l’aventure avec un grand A, des pièges à gogos protégeant un mystérieux artefact, le tout saupoudré d’une pointe de fantastique (les nazis en moins). Déjà que la licence peinait à se refaire un nom sur cette génération de console, en faire un simple Hack’n Slash n’aurait pas suffit, aux yeux de certains, à lui rendre justice. Ajoutez à cela l’introduction d’un personnage secondaire suivant la belle pas à pas et vous avez de quoi crier à l’hérésie (la dernière tentative du genre remonte à Tomb Raider : Angel of Darkness, l’un des épisodes le plus mauvais de la série). Messieurs, oubliez tous vos préjugés, car vous êtes face à l’un des meilleurs jeux du Xbox Live Arcade !



Une relique ancienne, un Dieu revanchard, un gardien ancestral et notre héroïne au centre. Si l’intrigue tient ici sur une feuille de PQ, c’est le cadet de nos soucis, l’intérêt du titre étant ailleurs. Partout ailleurs en fait. Le gameplay pour commencer. Très facile à prendre en mains, il ne vous faudra pas plus de deux minutes pour vous jeter à cœur perdu dans l’action. Le stick droit pour sortir votre arme et viser, la gâchette droite pour tirer. En plus de l’éternelle roulade et du saut, notre belle aventurière peut également compter sur son grappin pour se sortir des moments difficiles. Quant à Totec (le personnage secondaire qui suit la belle pas à pas et vous donne envier de crier à l’hérésie), le gameplay est sensiblement le même à un détail près. Celui-ci ne dispose pas de grappin mais pourra compter sur son bouclier pour se sortir des situations périlleuses. Certes, un bouclier ne vous arrachera pas à une mort certaine en cas de mauvaises chutes, mais cela permet un tas d’autres actions (nous verrons lesquelles plus loin). En plus de leurs armes de base (les deux fidèles pistolets de Lara et la fidèle lance de Totec), ils pourront aussi se servir d’un stock important d’armes (du fusil à pompe en passant par le lance-roquettes).

S’ajoute à ce vaste arsenal des objets anciens permettant d’améliorer les aptitudes de nos héros. Mais pour mettre la main dessus, il faudra faire preuve d’ingéniosité afin de désactiver tous les pièges se trouvant sur votre chemin. Vos réflexes et votre intelligence seront vraiment mis à rudes épreuves. Lances qui sortent du sol, flèches tirées des murs et rochers géants menaçant de vous écraser, pour ne citer que les plus connus. D’ailleurs, la coopération entre Lara et son nouveau compagnon d’aventure sera indispensable pour vous sortir de cet enfer. Voilà l’intérêt majeur du titre : son mode co-op (à l’heure où nous écrivons ces lignes, le jeu en coopération n’est possible qu’en local. Impossible donc de savoir si le jeu ne souffre pas du lag et d’autres problèmes).




Toc Tec ! Qui est là ?

Il ne s’agira pas ici de simplement parcourir le jeu avec un ami, de manière quelconque. Vous devrez compter l’un sur l’autre. Par exemple, si Totec venait à tomber, Lara aura la possibilité de le rattraper in-extremis avec son grappin. Ce même grappin qui, une fois tendu, pourra servir de pont afin que Totec puisse traverser un trou rempli de lances acérées. Lara pourra également profiter du bouclier de Totec en montant dessus afin d’atteindre des endroits inaccessibles ou tout simplement, profiter de sa protection. Mais cette coopération ne se limite pas à se tirer d’affaire mutuellement. Vous devrez impérativement tirer profits de toutes ces possibilités afin de résoudre la majorité des énigmes. Dans ces conditions, jouer seul fait perdre au jeu une grande partie de son intérêt (mais n’en reste pas moins excellent !). En solo, vous incarnez bien entendu Lara Croft, mais Totec sera absent durant toute l’aventure. Les énigmes sont par conséquent légèrement modifiées afin de pouvoir être résolues seul et deviennent fatalement plus simples.


Les développeurs ont vraiment réussis un dosage exemplaire entre énigmes et actions. On ne s’ennuie pas une seconde. D’ailleurs, la musique est particulièrement efficace. Sans être extraordinaire, elle achève de rendre épique des moments qui le sont déjà bien assez sans elle. Seule ombre au tableau, la faible durée de vie. En difficulté normale, comptez entre 4h et 5h – seul ou à deux – pour parvenir au bout de l’aventure. Heureusement, Lara Croft and the Guardian of Light dispose d’une rejouabilité correcte. Au début de chaque niveau, une série de défis vous est proposée. Les réussir vous donne droit à des artefacts améliorant les compétences de nos héros, de nouvelles armes, voire de nouvelles tenues. Parvenir à mettre la main sur tous ces objets, en plus des 10 crânes rouges cachés dans chaque niveau, risque de vous occuper un petit moment.

On en parle aussi

Planning

+